Au mois de mai, les banques centrales ont poursuivi leurs mesures de resserrement monétaire, mais semblent désormais proches d’atteindre leurs taux d’intérêt finaux. En effet, plusieurs signes montrent que les hausses de taux commencent à avoir l’effet escompté et que l’activité ralentit sans toutefois s’écrouler. Comme c’est le cas depuis le début de l’année déjà, le marché a semblé apathique face aux nouvelles données macroéconomiques. Les volatilités ont connu quelques rebonds, principalement en raison des débats autour du plafond de la dette, mais elles sont restées globalement modérées dans un régime de risque faible.