Plus de 300 réclamations sur des Plans d'épargne en actions (PEA) ont été traitées en 2021 par le médiateur de l’AMF, Marielle Cohen-Branche, soit deux fois plus qu’en 2020.Reconduite en novembre dernier dans ses fonctions de médiateur de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour un nouveau mandat de trois ans, Marielle Cohen-Branche a reçu près de 2.000 demandes de la part d'épargnants. Soit 500 de plus qu’en 2020. Ces demandes ont concerné 362 établissements contre 294 en 2020. Les litiges liés à l’exécution des ordres de Bourse augmentent aussi fortement car ces ordres sont émis par de nouveaux investisseurs.Premier motif de saisine du médiateur de l’AMF, les litiges concernant les Plans d'épargne en actions (PEA). Ces derniers ont doublé: 329 en 2021 contre 154 en 2020. C’est la première fois qu’ils dépassent le nombre de dossiers portant sur l’épargne salariale, qui a été pendant plusieurs années le motif numéro un de saisine comme l’expliquait récemment à NewsManagers, Marielle Cohen-Branche dans un entretien vidéo exclusif. L’AMF relève que les demandes à propos des PEA portent dans près de deux tiers des cas sur les délais de transfert entre deux établissements. Plus de 100 dossiers concernent les difficultés rencontrées après l’acquisition d’un intermédiaire par un autre, du fait de l’absence d’articulation des systèmes informatiques de ces deux acteurs, qui a significativement allongé la durée de ces transferts. Quant à la baisse des demandes concernant l’épargne salariale (- 34%), elle s’explique selon l’AMF par une meilleure information des épargnants salariés par les teneurs de compte, du fait, entre autres, de nouvelles obligations réglementaires (relevé annuel de situation), et de l’amélioration du traitement des réclamations en amont, par leur service clients. Par ailleurs, les réclamations liées aux ordres de bourse, qui avaient été multipliées par cinq en 2020, ont encore doublé, «reflétant une méconnaissance ou une mauvaise compréhension des différents ordres et services choisis par les investisseurs, en particulier les plus novices», juge le médiateur de l’AMF. Autre fait marquant de l’année 2021 : le nombre important d’opérations sur titres (OPA, retrait, augmentation de capital, etc.), parfois complexes à appréhender pour les porteurs, a généré un accroissement des litiges. Dans ces domaines, la mission du médiateur relève surtout de la pédagogie, note cette dernière. Les propositions émises par le médiateur ont été dans leur grande majorité favorables aux demandeurs (54 %). Elles recueillent un niveau d’adhésion que l’AMF juge «toujours élevé». Ainsi, 98 % des recommandations favorables aux épargnants ont été suivies par les deux parties et seuls 7 % des avis défavorables ont été contestés par les demandeurs. Sur les 451 recommandations favorables, 161 ont donné lieu à une proposition financière, pour un montant allant de 33 euros à 49.000 euros.
Ce qui semblait une option dans l’air du temps pour affermir une politique RSE prend à présent des allures de nécessité. Encore faut-il bien détecter et former les candidats.
La banque américaine Citi vient de créer un hub pour analystes à Malaga. Une façon de retenir les profils juniors en leur offrant un meilleur équilibre de vie.
Repli. Si les banques américaines ont dévoilé des performances supérieures aux attentes au titre du premier trimestre 2021, les bénéfices dégagés s’inscrivent en net recul. Citigroup, la plus exposée à la Russie, accuse une baisse de son résultat net de 46 %, dû à une provision de 1,9 milliard de dollars. Les bénéfices enregistrés par Morgan Stanley, JPMorgan et Goldman Sachs chutent de respectivement 11%, 42 % et 43 %. Les banques de Wall Street ont réalisé de bonnes performances dans les activités de trading, mais ont pâti d’un ralentissement en banque d’investissement et dans le conseil en fusions-acquisitions. La base de comparaison ne leur est en outre pas favorable, après des résultats historiquement élevés l’an passé, portés, entre autres, par des reprises de provisions. « Le trimestre a été mouvementé, dominé par l’invasion dévastatrice ukrainienne. Les évolutions rapides de l’environnement de marché ont eu un effet important sur l’activité des clients », a expliqué David Salomon, patron de Goldman Sachs.
Alors que les grandes banques d’investissement américaines se livrent une bataille importante pour attirer les jeunes talents, les stagiaires ont vu leur rémunération augmenter en moyenne de 37%, rapporte Bloomberg, en citant des chiffres de Wall Street Oasis. Citigroup offre ainsi en moyenne 8.700 dollars par mois pour un stage en banque d’investissement, et 8.500 dollars chez Bank of America. Chez les courtiers et les hedge funds, les stagiaires chez la firme Jane Street ont un salaire mensuel moyen de 16.356 dollars, soit environ 200.000 dollars par an. Ceux qui travaillent pour le hedge fund Citadel peuvent espérer engranger près de 14.000 dollars par mois. La plupart des stages durent entre 10 et 12 semaines au cours de l'été.
La banque sera dans le rouge au premier trimestre, notamment à cause de l'augmentation de ses provisions pour litiges. L’AG du 29 avril s’annonce sous tension.
UniCredit, l’une des principales banques pan-européennes, renouvelle son partenariat d’Open Banking avec Worldline. Ce partenariat permet aux clients d’UniCredit de connecter leurs comptes à d’autres banques à travers l’Europe via une interface de programmation d’application (API) unique. UniCredit utilise les services de prestation de Worldline dans l’Open Banking depuis 2020 et le partenariat est reconduit pour deux nouvelles années.
Credit Suisse a émis ce 20 avril un avertissement sur ses résultats du premier trimestre 2022. La banque suisse a décidé de renforcer ses provisions constituées dans le cadre de litiges en cours qui atteindront un montant total de 700 millions de francs suisses. La hausse de ces provisions sur le trimestre est de 600 millions.
Robinhood Markets a convenu d’acquérir Ziglu, une société de cryptomonnaies et de paiement basée à Londres. Avec cette transaction, le courtier américain met la main sur une plateforme qui permet aux clients d’acheter et de vendre 11 crypto-monnaies ainsi que de dépenser de l’argent à l'étranger. Les termes de l’accord n’ont pas été divulgués. Le titre Robinhood montait de près de 4% mardi, après l’annonce. Il a plongé de 71% depuis son introduction en Bourse en juillet dernier.
Le directeur général de Goldman Sachs, David Solomon, et ses principaux adjoints recevront une partie des bénéfices des fonds d’investissement privés de la banque, a rapporté mardi le Wall Street Journal, citant des personnes proches du dossier. La réduction des bénéfices pourrait valoir des centaines de millions de dollars au cours des prochaines années aux dirigeants. Dans le passé, les bénéfices des fonds d’investissement privés étaient répartis à parts égales entre la banque et les dirigeants gérant les fonds, indique l’article, ajoutant qu'à l’avenir, ces dirigeants ne recevraient que 35%. Les quelque 400 partenaires de Goldman obtiendront 10%, tandis que 5% iront à David Solomon et à ses adjoints les plus proches, a rapporté le journal.
La banque Société Générale a annoncé mardi la création de la marque SG qui sera associée à sa banque de détail en France à partir du 1er janvier 2023, lorsque la fusion de ses réseaux avec ceux de Crédit du Nord sera effective.
Refroidies par les règles imposées par la SEC, les banques d’investissement préfèrent suspendre leur participation dans le placement de ces véhicules financiers de plus en plus décriés.
Bank of America, la dernière des grande banques américaines à publier ses comptes pour le premier trimestre, a fait état lundi 18 avril d’un résultat en baisse mais supérieur aux attentes des analystes. La structure de ses revenus rassure. Pour les trois premiers mois de l’année, son résultat net a atteint 7,1 milliards de dollars (6,6 milliards d’euros), en baisse de plus de 12% comparé aux 8,1 milliards pour la même période l’année précédente, comprenant 2,7 milliards de dollars de reprises sur provisions. Cela correspond à un bénéfice par action de 80 cents alors que les analystes attendaient 75 cents. Son produit net bancaire, à 23,2 milliards de dollars, est en hausse de 2% par rapport à l’année précédente, toujours au-delà des attentes des analystes. Les revenus de Bank of America, hormis ceux issus des marges d’intérêts, sont en revanche en baisse. Ils déclinent de 7,6% à 11, 6 milliards de dollars. Les commissions dans la banque de financement et d’investissement ont notamment baissé de 35% par rapport à l’an dernier, à 1,5 milliard. Pour ce trimestre, la banque affiche un niveau de provision de 30 millions de dollars, comprenant une reprise sur provision de 362 millions pour une amélioration de la qualité de ses actifs, compensée par une constitution de réserves liées à son exposition à la Russie, mais aussi à la croissance de ses crédits. Contrairement à JPMorgan ou Citi, l’exposition de Bank of America à la Russie reste donc subsidiaire.
Les conséquences économiques du conflit en Ukraine se font déjà sentir pour les (ré)assureurs. «Scor prévoit d’enregistrer au premier trimestre 2022 une charge à deux chiffres en millions d’euros pour les sinistres potentiels liés au conflit pour les traités de réassurance et pour l’assurance de spécialités», a annoncé le groupe de réassurance français dans un communiqué. « Le conflit se poursuivant, cette estimation évoluera », précise-t-il. Le conflit touche en particulier les lignes d’affaires telles que les risques politiques, le crédit caution et l’aviation. Sa filiale russe Scor Po a aussi cessé de souscrire des affaires nouvelles. Outre le conflit, le groupe souligne que la série de catastrophes naturelles au premier trimestre et la poursuite de la pandémie aux Etats-Unis. « Ces développements auront un impact défavorable sur le ratio combiné de Scor P&C ainsi que sur la marge technique de Scor L&H, et devraient se traduire par une perte trimestrielle », prévient-il. Scor, qui a déjà été contraint à déplacer sa journée investisseurs initialement prévue le 29 mars, présentera ses résultats du premier trimestre le 6 mai.
Les conséquences économiques du conflit en Ukraine se font déjà sentir pour les (ré)assureurs. « Scor prévoit d’enregistrer au premier trimestre 2022 une charge à deux chiffres en millions d’euros pour les sinistres potentiels liés au conflit pour les traités de réassurance et pour l’assurance de spécialités », a annoncé le groupe de réassurance français dans un communiqué.
Alors qu’il est attaqué en justice pour contrer l’opération, Covea passe une étape importante dans l’acquisition de PartnerRe. La Commission européenne a autorisé l’acquisition du réassureur basé aux Bermudes mercredi. «La Commission a conclu que l’acquisition envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence, car les chevauchements entre les activités des entreprises sont très limités. La transaction a été examinée dans le cadre de la procédure simplifiée du contrôle des concentrations», précise l’institution dans un communiqué. Lors de la présentation de ses résultats annuels, le groupe mutualiste a réaffirmé sa stratégie de diversification dans la réassurance. Il estime avoir payé le prix juste pour Partner Re (7,8 milliards d’euros), correspondant à 1,27 fois l’actif net.
Mobileye a fait appel aux banques d’investissement Goldman Sachs Group Inc et Morgan Stanley pour diriger les préparatifs de son introduction en Bourse, selon trois personnes proches du dossier citée par Reuters. L’IPO pourrait valoriser l’entité de voitures autonomes, filiale d’Intel, jusqu'à 50 milliards de dollars, ont indiqué les sources. La préparation de Mobileye arrive à un moment difficile pour le marché des introductions en Bourse.
La Société Générale lance son premier programme d’accélération dédié aux start-up, dans les domaines du commerce international, paiements et gestion de trésorerie, affacturage, cash clearing et correspondance bancaire, annonce-t-elle dans un communiqué. Le groupe lance un nouvel appel à projets dans le secteur du transaction banking, avec le nouveau « Payment & Transaction Banking Accelerator » (P&T BAX). Les candidats peuvent postuler jusqu’au 31 mai 2022 sur ptb-accelerator.societegenerale.com. Le processus de sélection commencera à partir de juin et la liste des startup sélectionnées sera annoncée le 19 juillet. La période d’incubation de six mois débutera en septembre 2022.
L’Autorité de la concurrence sanctionne Cofepp pour avoir pris le contrôle de Marie Brizard avant de lui notifier l'opération et d’obtenir son feu vert.
Fortement exposées à la Russie, JPMorgan et Citi ont pris d’importantes provisions au premier trimestre. Goldman Sachs fait mieux qu’attendu grâce à son activité de trading.