Le réassureur suisseannonce s’associer à JPMorgan et des investisseurs institutionnels pour obtenir une protection de 1,15 milliard de dollars (1 milliard d’euros) contre les risques de souscription sur l’ensemble du groupe. Concrètement, JPMorgan va fournir un financement d’un milliard de dollars par le biais d’un prêt (dette sénior) tandis que «divers investisseurs institutionnels» participeront par le biais d’un investissement de 150 millions d’euros dans des obligations subordonnées liées à l’assurance (Insurance linked bounds ou ILS). Cette opération lui permet de se protéger jusqu’en 2026 contre des pertes dans ses contrats de réassurance, «ce qui va nous permettre de saisir des opportunités de croissance sur un marché de la réassurance attrayant», affirme le groupe.
Morgan Stanley a publié ce jeudi un bénéfice net supérieur aux attentes des analystes au premier trimestre, malgré le recul de ses revenus dans ses activités de marché et de banque d’investissement. La banque américaine a enregistré un résultat en baisse de 11%, à 3,54 milliards de dollars, soit 2,02 dollars par action. Le résultat ajusté est ressorti à 2,06 dollars par action alors que les analystes interrogés par FactSet tablaient sur un montant de 1,71 dollar. Une nouvelle bien accueillie en Bourse : à l’ouverture à Wall Street, le titre gagnait 2,2%.
Dans le sillage de ses concurrentes, Citigroup a annoncé ce jeudi un bénéfice net en baisse de 46% sur un an au premier trimestre 2022, à 1,9 milliard de dollars. Banque américaine la plus présente en Russie avec plus de 3.000 employés, elle a pâti de son exposition au pays de Vladimir Poutine, qui l’a amenée à passer une provision de 1,9 milliard de dollars dans ses comptes du premier trimestre.
Goldman Sachs a surpris le marché ce jeudi 14 avril. La banque dirigée par David Solomon a publié un bénéfice net en baisse de 42% au premier trimestre 2022, à 3,94 milliards de dollars. Une baisse équivalente à celle révélée la veille par JPMorgan. Pourtant, ces résultats ont été plutôt bien accueillis en Bourse, le titre Goldman Sachs gagnant plus de 2% à l’ouverture à Wall Street avant de se stabiliser.
Swiss Re innove. Le réassureur suisseannonce s’associer à JPMorgan et des investisseurs institutionnels pour obtenir une protection de 1,15 milliard de dollars (1 milliard d’euros) contre les risques de souscription sur l’ensemble du groupe. Concrètement, JPMorgan va fournir un financement d’un milliard de dollars par le biais d’un prêt (dette sénior) tandis que «divers investisseurs institutionnels» participeront par le biais d’un investissement de 150 millions d’euros dans des obligations subordonnées liées à l’assurance (Insurance linked bounds ou ILS).
La banque américaine Wells Fargo a publié jeudi un résultat net de 3,7 milliards d’euros pour le premier trimestre 2022, ou 0,88 dollars par action, en baisse de 20% par rapport à la même période de l’année précédente. Ses revenus ont diminué à 17,59 milliards de dollars, contre 18,53 milliards de dollars au premier trimestre 2021.
Alors qu’il est attaqué en justice pour contrer l’opération, Covea passe une étape importante dans l’acquisition de PartnerRe. La Commission européenne a autorisé l’acquisition du réassureur basé aux Bermudes mercredi. «La Commission a conclu que l’acquisition envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence, car les chevauchements entre les activités des entreprises sont très limités. La transaction a été examinée dans le cadre de la procédure simplifiée du contrôle des concentrations», précise l’institution dans un communiqué. A l’occasion de la présentation de ses résultats annuels, le groupe mutualiste a réaffirmé sa stratégie de diversification dans la réassurance. Il estime avoir payé le prix juste pour Partner Re (7,8 milliards d’euros), correspondant à 1,27 fois l’actif net.
En offrant des services qui facilitent la vie des entrepreneurs, les deux établissements comptent fidéliser cette clientèle par ailleurs sollicitée par les néobanques.
Le taux d’absentéisme dans les entreprises a encore frôlé 5 %, à 4,94 %, en 2021, selon l’Observatoire de l’absentéisme du courtier en assurance Diot-Siaci, présenté fin mars. Un niveau certes en retrait par rapport à l’exceptionnelle année 2020 mais supérieur aux 4,78 % de 2019. Si la pandémie a encore eu un impact sur les arrêts de travail puisqu’elle a concerné 44 % des salariés arrêtés, d’autres tendances plus inquiétantes sont à l’œuvre. L’étude, réalisée auprès de 750 entreprises et un demi-million de salariés, constate une progression de la durée moyenne des arrêts. Celle-ci est passée de 19,6 jours en 2019 à 22,5 jours l’année suivante et 23,6 jours en 2021. Un phénomène qui touche notamment les collaborateurs de moins de 35 ans.
Tensions. Les grandes banques européennes doivent faire face à un recul de leurs bénéfices en 2022, la guerre en Ukraine pesant sur les perspectives économiques du continent, avertit Fitch Ratings. « Les dépréciations de créances, à de bas niveaux, vont s’accroître du fait de la détérioration de la qualité des actifs. Toutefois, la plupart des banques (…) sont bien placées pour absorber ce choc, grâce aux performances solides enregistrées en 2021 », estime l’agence de notation. Au sein du panel des vingt banques retenues par Fitch, la Société Générale et UniCredit présentent les plus importantes expositions russes, mais celles-ci se limitent à environ 2 % de leur bilan et ne devraient dès lors pas engendrer de changement de notation. La capitalisation du secteur reste robuste, avec un ratio de fonds propres CET1 médian de 15 % fin 2021, offrant aux banques un coussin de sécurité par rapport à leurs objectifs de moyen terme et aux contraintes réglementaires.
C’est la croissance des placements financiers des assureurs en 2021, selon les chiffres de la Banque de France. Leurs encours ont ainsi atteint 2.806 milliards d’euros. Cette progression est le fruit d’une revalorisation du prix des actifs, à hauteur de 27 milliards d’euros, et de flux de placements nets atteignant 38 milliards (contre 18 milliards en 2020). Ce doublement des flux s’explique notamment par une collecte nette en assurance-vie redevenue positive.
Soulagement. La Société Générale baisse un pavillon qui avait suscité grand espoir d’être moteur de croissance : elle a indiqué cesser ses activités de banque et d’assurance en Russie. La banque précise avoir noué un accord, dont la finalisation est attendue dans les prochaines semaines, de cession de la totalité de sa participation dans Rosbank et ses filiales d’assurance dans le pays à Interros Capital, fonds d’investissement russe précédent actionnaire de Rosbank. La Société Générale souligne pouvoir ainsi se retirer « de manière effective et ordonnée de Russie en assurant une continuité pour ses collaborateurs et ses clients ». Cela pour un impact négatif voisin de 20 points de base sur son ratio de capital CET1 « sur la base de la valeur patrimoniale au 31 décembre 2021 ». KBW a jugé ce chiffre « limité » et estimé que la nouvelle a de quoi constituer un « soulagement » pour les actionnaires et soutenir un comblement de la sous-performance boursière du titre dans son secteur depuis le déclenchement du conflit en Ukraine.
Sûreté. La cybersécurité ne se réduit pas à la maîtrise des technologies. Elle fait aussi appel à des compétences dans la géopolitique, la gouvernance des organisations ou la communication. Sciences Po Saint-Germain-en-Laye a donc décidé de proposer à un public hybride, étudiants et professionnels, un « diplôme d’analyste en cybersécurité » (DAC) de niveau master 2. La première promotion de 24 candidats sera lancée en octobre 2022. Ce programme « s’adresse aussi bien à un dirigeant de start-up qu’à un fonctionnaire de l’administration publique ou à un cadre du secteur privé », explique l’école dans un communiqué.
Il est des aventures marquées du sceau de la fatalité. Lorsqu’en 2006, la Société Générale a jeté son dévolu sur la deuxième banque à capitaux privés de Russie pour en faire le fer de lance de son expansion internationale, les comptes s’y réglaient encore à coups de revolver. Engagé dans une croisade anticorruption, le numéro deux de la banque centrale avait été assassiné en sortant d’un rendez-vous avec le PDG du groupe français. Seize ans plus tard, la maison dirigée par Frédéric Oudéa doit cesser ses activités dans le pays sans avoir jamais réussi à tirer les dividendes de ce coûteux investissement. Par une cruelle ironie, elle apporte pour une bouchée de pain sa filiale Rosbank à l’oligarque Vladimir Potanine, qui la lui avait vendue à l’époque.
Le conflit à l’Est de l’Europe malmène la banque de financement et d’investissement. Après une période radieuse, JPMorgan publie un bénéfice net en recul de 42% au premier trimestre.
Les actionnaires de Swiss Re remettent à 2023 les objectifs de diversité du réassureur. Ces derniers ont réélu Sergio Ermotti au poste de président du conseil d’administration avec 79% des voix malgré les inquiétudes d’ISS. Dans un rapport daté du 25 mars précédant le vote et auquel avait eu accès le Financial Times, l’agence de conseil en vote reproche à Swiss Re de ne pas avoir respecté ses engagements en matière de diversité et de ne pas avoir atteint le seuil de référence du secteur, à savoir que les femmes représentent au moins 30 % des conseils d’administration. Trois femmes étaient candidates à l'élection des douze membres du conseil d’administration de Swiss Re, aboutissant à une représentation de 25%. «Le conseil d’administration s’est formellement engagé à porter la représentation féminine au niveau du conseil d’administration à au moins 30% d’ici l’assemblée générale de 2023», a commenté le groupe dans un communiqué.
Le Crédit Agricole aurait informé le Trésor italien qu’il ne comptait pas racheter Banco BPM, selon l’agence Reuters. Le groupe mutualiste a pris une part de 9,18% au capital de la troisième banque italienne la semaine dernière, conduisant de nombreux analystes à spéculer sur une possible «fusion» à venir avec Banco BPM. L’Italie est le deuxième marché du Crédit Agricole. Ce dernier, qui n’a pas sollicité la BCE pour franchir le seuil de 10% du capital, affirme vouloir «étendre le champ des partenariats stratégiques» avec la banque italienne. Alors que Banco BPM vient d’annoncer la fin de sa co-entreprise avec le français Covéa, les activités d’assurance pourraient constituer un nouveau domaine de collaboration entre les deux banques. Quant à l’hypothèse d’un rachat de Banco BPM, le gouvernement italien ne s’y serait pas fermement opposé, affirme Reuters, bien qu’il ne verrait pas d’un bon oeil l’offensive d’un groupe étranger sur la troisième banque de la péninsule. En Italie, le gouvernement a la faculté de s’opposer aux offres de rachat qui concernent des industries italiennes considérées comme d’importance stratégique, à savoir les secteurs de la banque, de l'énergie et des télécoms.
Les actionnaires de Swiss Re remettent à 2023 les objectifs de diversité du réassureur. Ces derniers ont réélu Sergio Ermotti au poste de président du conseil d’administration avec 79% des voix malgré les inquiétudes d’ISS. Dans un rapport daté du 25 mars précédant le vote et auquel avait eu accès le Financial Times, l’agence de conseil en vote reproche à Swiss Re de ne pas avoir respecté ses engagements en matière de diversité et de ne pas avoir atteint le seuil de référence du secteur, à savoir que les femmes représentent au moins 30 % des conseils d’administration.
JPMorgan a ouvert le bal des résultats trimestriels ce mercredi 13 avril. Son résultat net au premier trimestre accuse une baisse de 42%, à 8,28 milliards de dollars, contre 14,3 milliards de dollars un an plus tôt. Le revenu net décroche de 5% sur un an, tombant à 31,6 milliards de dollars.
Les agences de conseil en vote ISS et Proxinvest appellent à rejeter la hausse de rémunération de Thomas Buberl. Axa estime qu’il reste sous payé par rapport aux concurrents.
Le Financial Reporting Council (FRC) a ouvert une enquête concernant l’audit effectué par Deloitte sur les états financiers de la compagnie de bus et de chemin de fer Go-Ahead pour six exercices de 2015-2016 à 2020-2021. En mars dernier, Go-Ahead a été condamné à une amende de 23,5 millions de livres par les autorités britanniques des transports pour surfacturation sur la franchise ferroviaire London & South Eastern Railway (LSER). Go-Ahead a récemment déclaré qu’il comptait se développer sur ses marchés, dont la Norvège, l’Allemagne, Singapour et l’Irlande.