Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
La fintech genevoise Taurus Group, spécialiste de la blockchain,a annoncé lundi 13 mai la nomination deChristian Gellerstad, ancien CEO de Pictet Wealth Management,en tant que nouveau membre de son conseil d’administration. Il y rejoint Oren-Olivier Puder, président de la société, Sébastien Dessimoz etLamine Brahimi. Christian Gellerstad a mené la quasi totalité de sacarrière au sein du groupe Pictet, à la fois en Suisse, en Europe et en Amérique du Nord. Il a été equity partner et CEO de la division Pictet Wealth Managementde 2007 à 2018. Il a rejoint le Credit Suisseen 2019 en tant que membre non-exécutif du conseil d’administration, membre du comité de rémunération et du «Conduct and Financial Crime Control Committee». «Christian Gellerstad est une personnalité reconnue et respectée de la place financière suisse. Il apporte une expertise considérable dans les domaines de la gestion de fortune, de la gestion d’actifs et de l’asset servicing. Il jouera un rôle clé en accompagnant l’équipe fondatrice de Taurus dans son développement en termes de gestion, de contrôle et de gouvernance», indique la fintech suisse dans un communiqué.
Le spécialiste de la sécurisation des cryptomonnaies, Ledger, a annoncé mercredi 24 avril une réorganisation de sa direction. Pascal Gauthier est nommé au poste deCEO etEric Larchevêque, qui occupait ce poste depuis la création de la société en 2014, devient président exécutif du conseil d’administration. Une manière pour l’héritier de la famille Larchevêque, cofondateur de Ledger, de prendre un peu derecul sur l’opérationnel. Il sera désormaisen charge de la vision et de la stratégiede la société. «L’exécution de la gestion quotidienne d’une entreprise aussi complexe que Ledger s’est faite au détriment du temps investi sur les réflexions de stratégie et de vision long terme. Le marché des crypto-actifs et de la blockchain traverse en permanence des cycles de changement extrêmes, et la capacité à prévoir les bonnes tendance est essentielle au succès de Ledger», expliqueEric Larchevêque dans un communiqué. L’ex CEO continuera d’interagir avec les différentes communautés du monde des crypto-actifs.Il supervisera notamment les activités de sensibilisation à la blockchain des différents régulateurs et gouvernements. «Nousavons examiné les besoins de nos clients actuels, ainsi que les produits à développer pour répondre à cette demande. C’est pourquoi nous avons créé Ledger Vault, une solution BtoB pour investisseurs institutionnels», explique Pascal Gauthier, réaffirmant ainsi la volonté de la société de diversifier ses activitésen s’orientant vers le BtoB. Un tournant qui s’avère crucial pour la pérennité de la startup depuis l’effondrement du bitcoin il y a plusieurs mois.
L’association allemande des gestionnaires d’actifs (BVI)a annoncé sa participation en tant que membre fondateur à la création de l’association internationale de standardisation du token (ITSA). Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la digitalisation de l’association professionnelle, souligne un communiqué. Compte tenu de l’intérêt croissant des membres de l’association aux crypto-actifs, la BVI veut accompagner le développement de normes fixant le cadre des activités d’investissement dans ce domaine. Très concrètement, l’association veut mettre en place en Allemagne un centre de compétences pour le développement de standards de marché pour les tokens cryptographiques. Basée à Berlin, l’ITSA travaille notamment au développement d’un numéro international d’identification du token, un «ITIN» similaire au code ISIN pour les titres.
Le groupe suisse Avaloq a annoncé ce 16 avrille lancement d’avaloq.one, nouvelle plateforme collaborative et intuitive destinée à aider le secteur des services financiers à travailler plus efficacement avec les fintechs. Avaloq.one vise à mettre en relation les principales fintechs et leurs solutions avec les clients financiers mondiaux d’Avaloq. «La plateforme a pour but de promouvoir une véritable innovation fintech et de placer Avaloq, ses partenaires fintechet ses clients en première ligne de la révolution numérique soutenant la prochaine génération de services financiers», souligne un communiqué. Avaloq.one accélère et rationalise considérablement la mise en oeuvrepour toutes les parties au moyen d’interfaces API (Application Program Interfaces) normalisées, les fintechbénéficiant d’un partenariat avec la possibilité de s’intégrer à la plateforme, aux API ouvertes et aux capacités du sandbox avalog.one. De plus, les fintechparticipantes n’ont besoin d’intégrer leur solution à l’Avaloq Banking Suite qu’une seule fois pour s’engager avec les clients d’Avaloq. Pour les banques et les gestionnaires de fortune, avaloq.one permet d’avoir accès à plus d’innovation, et de rester compétitifs en choisissant parmi une sélection d’applications fintechpréintégrées dans la suite Avaloq. Avaloq continuera elle-même à étudier le marché et à valider les solutions fintechet les entreprises qui les développent car elle entend construire un écosystème des fintechs les plus avancées au monde auxquelles les établissements peuvent faire confiance. Avaloq a fait étatdes revenus annuels de 579 millions de francs pour l’exercice 2018, en hausse de 6% sur une base sous-jacente. Les nouveaux clients et projets, soit acquis soit achevés, incluent Brewin Dolphin, Industrial Bank Co., Deutsche Bank Luxembourg, Edmond de Rothschild, Intesa Sanpaolo Private Bank Suisse, KASIKORNBANK, Pictet Group, Raiffeisen et Smith & Williamson.
La start-up iPaidThat a annoncé ce 11 avril une levée de fonds de 1,5 million d’euros auprès de Truffle Capital. Cette start-updéveloppe un outil basé sur l’intelligence artificielle afin de simplifier le quotidien des dirigeants d’entreprises et de leurs comptables. La plateforme d’iPaidThat, qui se présente comme un assistant comptable 24/7, permet d’automatiser les tâches les plus répétitives et d’avoir une vision en temps réel de la santé financière de l’entreprise. Cela permet aussi de la libérer de différentes contraintes telles que la gestion des dépenses ainsi que des notes de frais.
UBS a annoncé ce 9 avril qu’elle propose désormaisson outil pour les Produits Structurés «UBS SP Investor» sur une nouvelle plateforme informatique mondiale. En outre, l’outil est aligné sur la nomenclature des produits de l’Association suisse des produits structurés (ASPS), ce qui améliore les possibilités de comparaison et la transparence des prix, assure la banque.Enfin, l’extension de la plateforme aux émetteurs tiers JP Morgan et Société Générale en Europe augmente significativement l’offre à destination des clients UBS Wealth Management. «L’approche modulaire de la conception de produits ainsi que l’offre élargie de produits permet aux conseillers à la clientèle de répondre encore mieux aux besoins de leurs clients», souligne communiqué. «En tant que leader du marché de la vente de Produits Structurés, nous voulons continuer à participer activement à ce développement. UBS, Barclays et Vontobel font déjà partie de la plateforme internationale récemment mise en place qui permet de concevoir et de traiter des produits structurés sur mesure selon les actions et les monnaies.» Les clients d’UBS peuvent donc comparer les prix de différents émetteurs en temps réel avec l’aide de leur conseiller à la clientèle et mettre en place un produit sur-mesure avec l'émetteur choisi. De plus, avec le rattachement de JP Morgan et de Société Générale, nous offrons à nos clients Wealth Management un accès exclusif à une place de marché des Produits Structurés internationale, leader et transparente. Huit émetteurs globaux sont prévus à l’avenir», a commenté Jürg Schläppi, responsable UBS SP Investor, cité dans le communiqué.
Le gestionnaire britannique Brewin Dolphin, dont les actifs sous gestion s'élèvent à près de 35 milliards de livres, a fait appel à Avaloq pour transformer son infrastructure de back office en adoptant la solution SaaS (Software as a Service) d’Avaloq. Ce projet va permettre à Brewin Dolphin de renforcer significativement ses capacités à un moment où son marché devient de plus en plus concurrentiel et où les institutions financières n’ont d’autre choix que de capitaliser sur les avantages considérables qu’elles peuvent tirer des technologies SaaS basées sur le cloud. « Nous avons constitué une équipe de haut niveau pour élaborer un plan de mise en œuvre détaillé et déployer ce programme », a déclaré Grant Parkinson, directeur des opérations de Brewin Dolphin. « Avec le système d’Avaloq, nous disposons d’une base solide pour notre croissance future. Cela va nous permettre d’accélérer le traitement de bout en bout, d’améliorer l’efficacité du traitement des comptes clients et de réduire le risque opérationnel. Nous prendrons également appui sur lui pour mettre en œuvre nos futures propositions aux clients ».
La fintech SESAMm, spécialisée dans les solutions de big data et d’intelligence artificielle appliquées à la gestion d’actifs, a annoncé ce 4 avril une levée de fonds de 4,4 millions d’euros. Avec un total de 8 millions d’euros d’investissements depuis sa création, SESAMm poursuit son expansion aux Etats-Unis et au Japon. Elle a ainsi annoncé l’ouverture de bureaux à New York. SESAMm travaille notamment pour Nikko Global Wrap, Candriam , La Française Investment Solutions et depuis peu pour Groupama Asset Management, Raiffeisen Bank International, et Nomura. Havenrock est l’un des investisseurs principaux de ce financement. La Fintech est également accompagnée, depuis sa création, par la Caisse d’Epargne Grand-Est Europe qui participe à cette opération. Les autres investisseurs de cette levée de fonds sont AngelSquare Fintech, A-Venture et plusieurs Business Angels, notamment aux Etats-Unis. SESAMm est aussi soutenue par le groupe ILP et la BPI.«Avec ce tour de table, SESAMm a désormais la capacité d’aller encore plus loin: nous allons pouvoir renforcer nos équipes, perfectionner nos technologies et surtout accélérer notre développement commercial. L’ouverture de bureaux au Japon et au Royaume-Uni, des marchés à fort potentiel, est notre prochain objectif» conclut Sylvain Fort, co-fondateur et directeur général de la fintech.
Un datathon sur la «finance positive», organisé sous l'égide de Lyxor, est actuellement en cours. Du 3 au 5 avril, des experts vont tenter de mieux comprendre les relations entre les critères ESG et la performance financière des entreprises. L’objectif poursuivit par les participants est d’identifier «les facteurs susceptibles d’encourager l’orientation de l’épargne vers la finance durable», souligne Lyxor dans un communiqué. Pour ce faire, les «datathoniens» vont s’appuyer sur des jeux de données financières mis à disposition par Lyxor et de données extra-financières fournies par MSCI. Le datathon réunit des collaborateurs de Lyxor et de Société Générale (gérants, commerciaux, experts ISR, data scientists, spécialistes marketing), ainsi que des start-ups (dont Jalgos et Alphien), le DataLab de l’Institut Louis Bachelier, et des experts tech du Liberté Living-Lab, partenaire de Lyxor. Le traitement des données sera complété par une revue de littérature scientifique produite en partenariat avec l’Institut Louis Bachelier recensant les analyses quantitatives et qualitatives académiques couvrant les thématiques ESG privilégiées par les investisseurs et les épargnants.
L’Université Paris-Dauphine et sa Fondation ont signé pour une durée de quatre ans une convention de mécénat avec le groupe international d’audit et conseil Mazars et la banque Crédit Agricole Corporate and Investment Bank pour lancer une chaire FinTech dédiée à la finance digitale. D’autres partenaires viendront prochainement les rejoindre pour atteindre un budget total d’un million d’euros. Matinées d’experts, des tables rondes et des conférences annuelles prévues en Europe, Asie, Amérique du Nord et Afrique… la chaire réunira, aux côtés de ses partenaires, des spécialistes académiques et professionnels reconnus en France et sur la scène mondiale, pour échanger sur le thème de la finance digitale. Parallèlement, un axe de «recherche et enseignement» sera créé à travers des cours portant sur la finance digitale, dans des programmes de master et de doctorat au sein de l’Université Paris-Dauphine. L’entrepreneuriat sera soutenu grâce à l’accompagnement de projets innovants lors d’événements phares de la fintech tels que Paris Blockchain week et le Cosmos/Tendermint hackathon ainsi que la mise en place de concours. La chaire s’associera également avec l’incubateur Paris-Dauphine pour accompagner des lauréats de masters dans le développement et le financement de leurs projets fintech.
Le fournisseur suisse de services technologiques Avaloq veut se développer sur le marché allemand dans le secteur des banques privées, rapporte le quotidien financier Börsen-Zeitung. «Chaque année, nous voulons gagner un client de taille moyenne ou de premier plan sur ce marché», a déclaré au quotidien Karl im Brahm, responsable d’Avaloq pour l’Allemagne. Avaloq ne compte pas vraiment en revanche pouvoir se développer auprès des caisses d'épargne ou des banques coopératives qui disposent généralement de leur propres fournisseurs. En attendant, Avaloq a embauché plus de 50 nouveaux collaborateurs en 2018 et le site de Düsseldorf, qui compte un effectif d’une vingtaine de personnes, doit être renforcé, a indiqué le responsable.
La société de technologie Amun AG a annoncé ce mardi 2 avril le lancement du premier ETP basé sur le Ripple, troisième plus importante cryptomonnaie en termes de capitalisation après le Bitcoin et l’Etherum. Le fonds «Amun Ripple ETP» est coté sur leSix Swiss Exchange. Il s’agit du quatrième ETP sur des cryptomonnaies lancé par Amun AG depuis fin 2018. Le Ripple est une cryptomonnaie lancée en 2012 donc les caractéristiques techniques lui permettent de concurrencer Swift dans le domaine des transactions financières. Cette technologie a d’ores et déjà été adopté par American Express, Santander et Standard Chartered.
C’est notamment dans le but de donner un avant-goût de la gestion privée du futur et des investissements déployés dans ce domaine par Julius Baer que Nic Dreckmann, responsable opérationnel au jour le jour (COO) du groupe zurichois et Nicolas de Skowronski, membre de la direction et responsable Advisory Solutions, ont présenté vendredi dernier le processus de transformation à l’œuvre pour répondre aux besoins de conseils sur mesure de la clientèle, rapporte le quotidien L’Agefi suisse. D’autant que la pression sur les marges ne se dément pas avec les changements induits par la réglementation et l’arrivée de nouveaux concurrents. On observe ainsices dernières annéesune augmentation régulière de la part des mandats générateurs de commissions, de 28% du total en 2014 à 51% l’an dernier, portée par le développement des mandats de conseils, dont la part au total a passé, durant cette période, de 12% à plus d’un tiers (35%) pour devenir la principale source de commissions (fees) de la gestion privée de Julius Baer. Alors que la part des mandats discrétionnaires est restée inchangée, à hauteur de 16%, dans le cadre toutefois d’une croissance appréciable, durant cette période, des actifs sous gestion du groupe à 382 milliards de francs à fin 2018 contre 291 milliards en 2014. «Les ressources de la numérisation doivent permettre de faire face à la pression sur les marges en offrant d’excellentes prestations de private banking», ainsi que l’a souligné Nic Dreckmann. Ce qui implique notamment une amélioration de l’efficacité: «Aujourd’hui, un chargé de clientèle gère entre 50 et 100 relations clients de 2 et 20 millions de francs chacune. Si les marchés, comme ces jours-ci sont volatiles et que les événements imposent une nécessité d’action, un chargé de clientèle prend son téléphone et appelle ses principaux clients. Mais après une vingtaine de clients, la journée se termine et une partie de la clientèle n’a pas été abordée dans les délais voulus. Nous pensons que l’apport des technologies et des dispositions qui permettent de préparer l’interaction avec le client ne contribue pas seulement à améliorer l’expérience du conseil pour le client mais aussi l’efficacité. Tant et si bien qu’à terme, le chargé de clientèle pourra servir les 100 clients avec une qualité de service équivalente voire améliorée. Ce qui va évidemment se répercutersur les revenus», a encore résumé Nic Dreckmann. Le processus de transformation en cours vise à rehausser la part des mandats (discrétionnaires et de conseils) de 51% l’an dernier à plus de 70%.
Le courtier américain et supermarchéde produits financiers Charles Schwabchange le modèle économique de ses services de placement en ligne. Le service SchwabIntelligent Portfolios (nouveau nom du service Schwab Intelligent Advisory), un système d’investissement automatisé basé sur un robo-advisor et des fonds indiciels cotés (ETF) «low-cost», sera désormais facturé 300 dollars à l’entrée pour le service de conseil, puis 30 dollars par mois. Il en coûtait jusqu'à présent au client 0,28% des actifs gérés.L’offre standard démarre à 5.000 dollars d’investissement minimum, et l’offre premium à 25.000 dollars. La société justifie ce mouvement par une demande de ses clients et son souhait d’aller vers plus de simplicité. «La tarification à l’abonnement est une seconde nature pour nombre d’entre nous, explique Cynthia Loh, vice-président en charge de l’innovation et du conseil digital chez Charles Schwab,dans un communiqué du 28 mars.Les gens doivent avoir l’occasion de payer la planification financière de la même manière.»
La plate-forme spécialisée dans le catalogage de collections d’art Arteïa va lancer son initial coin offering (ICO), rapporte le journal Les Echos. Arteïa, incubée par KPMG Luxembourg depuis 2016, espère lever 15 millions de dollars avec les utility tokens, ARTK, qu’elle mettra très prochainement en vente. Le quotidien précise que les jetonsseront indexés à la fin de la levée de fondset pourront être vendus ou être utilisés pour accéder à la plate-forme en ligne développée par la art tech. Arteïa entend s’imposer comme une place de marché pour les œuvres d’art.
Le spécialiste des logiciels financiers Linedata vient d’annoncer la signature d’un accord avecICE Data Services, fournisseur de données de marchés, afin de renforcerson offre de fourniture et d’analyse de données à destination des gérants d’actifs. «La maîtrise et la qualité des données sont devenues un enjeu stratégique pour les gestionnaires d’actifs, qu’il s’agisse d’obtenir un avantage concurrentiel en optimisant les décisions d’investissement, d’améliorer l’efficacité opérationnelle ou de maîtriser les risques», insiste la société dans un communiqué, précisant que, grâce à cet accord, les clients de Linedata bénéficirontd’une offre « Data » étendue et auront accès à un large éventail de classes d’actifs (actions, obligations, devises, opérations sur titres, dérivés listés et gré à gré…) à travers une solution cloud propriétaire. Le service proposé permettra également d’acheter et d’utiliser les données de manière «plus ciblée et plus efficace». Aujourd’hui, l’offre ICE Data Servicescouvre près de trois millions de titres évalués et treize millions d’instruments référencés.
Peu après l’acquisition d’eFront par BlackRock, c’est un autre gros mouvement qui se prépare dans l’univers des fintechs. Kyriba, leader mondial des solutions de gestion de trésorerie et de finance dans le cloud, a annoncé être en discussions avancées avec la société de capital-investissement Bridgepoint, qui a justement vendu eFront, en vue de finaliser une levée de fonds de 160 millions de dollars. Cette levée de fonds est destinée àintensifier l’innovation et accélérer la croissancede la plateformede Kyriba dédiée aux entreprises. Bridgepoint deviendrait actionnaire majoritaire une fois l’opération conclue tandis queDaher Capital, Iris Capital et Jean-Luc Robert restent actionnaires. Bpifrance,Sumeru Equity Partners, Upfront Ventures et HSBC se retirent, eux, du capital de Kyriba. L’opération valorise Kyriba à 1,2 milliard de dollars et l’actuelle équipe dirigeante de la société reste en place, précise un communiqué.
L’autorité des marchés financiers suisseFinma a clos sa procédure d’enforcement(application du droit de surveillance) débutée en juillet 2018 à l’encontre de la société envion SA, en cours de liquidation. La Finma a observé qu’envion SA avait accepté des dépôts du publicpour un montant total dépassant les 90 millions de francs et provenant d’au moins 37 000 investisseurs dans le cadre d’une initial coin offering (ICO) pour laquelle elle n’avait aucune autorisation. envion SA émettait des jetons EVN que les investisseurs pouvaient acheter en dollars, en ethereums ou en bitcoins. Selon la Finma, la société basée à Zoug garantissait aux propriétaires de jetons un droit au remboursement après une durée de trente ans. Le régulateur note que les conditions relatives à ces jetons EVN, assimilables à des emprunts, n’étaient pas identiques pour tous les investisseurs et queles prospectus d'émission ne répondaient pas aux exigences légales minimales. Le tribunal cantonal de Zoug a déclaré envion SA en faillite en raison de lacunes organisationnelles, précise la Finma dans un communiqué
Une semaine après avoir annoncéson partenariat avec Amun AG, le fournisseur d’indices Solactive fait de nouveau parler de lui sur le marché des cryptomonnaies avec la signature d’un nouveau partenariat avec CoinMarketCap (CMC), un fournisseur d’informations et de données sur les cryptodevises. L’accord prévoit la création par Solactive de nouveaux indices de référence cryptocurrency baptisésCMC Crypto 200 Index. Dans un premier temps, deux indices ont étélancés.Le premiercomprendles 200 premières cryptodevises par capitalisation boursière. Le second est une version alternative excluant la plus importante cryptomonnaie, le bitcoin. «La raison d'être de la version ex-bitcoin de l’indice est d’afficher les conditions générales du marché dans l’espace cryptomonnaie tout en évitant les biais du marché grâce à la devise de référence du marché, le bitcoin, qui contribue à ce jour à près de 51% du volume total des transactions mondiales», explique Solactive dans un communiqué. Les deux indices ont été lancés le 4 mars et figurent dans le flux de distribution du NASDAQ appelé GIDS depuis le 20 mars. De plus, les indices seront disponibles sur Bloomberg et sur Refinitiv/TR Eikon. Les indices sont pondérés en fonction de la capitalisation boursière et sont rééquilibrés trimestriellement.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé ce 18 mars la création d’un fonds entièrement dédié aux entreprises québécoises performantes en intelligence artificielle. Doté d’une enveloppe de 250 millions de dollars, le Fonds CDPQ–IA vise à propulser la croissance des entreprises dont l’offre de produits repose surle développementde l’IA et à accélérer la commercialisation de solutions en intelligence artificielle. « Alors que Montréal est en train de s’imposer comme un pôle d’excellence mondial en matière d’intelligence artificielle, il faut bonifier notre offre et intensifier notre appui en financement et en accompagnement des entreprises québécoises en IA, et ce, à différentes phases de leur croissance, affirme Charles Émond, premier vice-président, Québec et Planification stratégique globale de la Caisse. Les solutions développées en intelligence artificielle, dont ce fonds vise à favoriser la commercialisation, revêtent une importance hautement stratégique pour tous les secteurs de notre économie.» Ce fonds, piloté par l’équipe Capital de risque et technologies de la Caisse, est destiné aux sociétés technologiques ayant démontré un modèle d’affaires solide ainsi qu’une capacité de maintenir une forte croissance. Ces entreprises devront avoir une équipe de direction bien établie et compter sur une équipe dédiée et expérimentée enIA. Au fil des dernières années, la Caisse a investi dans plusieurs fonds de capital de risquequi ciblent notamment les entreprises en intelligence artificielle en phase de démarrage. Le Fonds CDPQ-IA permettra entre autres de soutenir le développement des entreprises les plus prometteuses issues de ces fonds lorsqu’elles atteindront la phase decroissance. L’an dernier,cette stratégie de co-investissement aux côtés des fonds de capital de risque dont la Caisse est commanditaire a mené à des investissements directs de la Caisse dans des entreprises en IA, telles qu’Hopper (fonds: BrightSpark), TrackTik (fonds: iNovia) ou encore Breather (fonds: Real Ventures). Le Fonds CDPQ-IA permettra notamment de réaliser de nouvelles transactions de cetype. En complément de ce nouveau fonds qui s’adresse aux entreprises technologiques en croissance, la Caisse a aussi annoncé dernièrement une série d’initiatives et de partenariats qui visent les jeunes entreprises enIA, en phase de démarrage. La Caisse, en collaboration avec Mila (Institut québécois d’intelligence artificielle), a créé l’EspaceCDPQ | AxeIA pour accueillir neuf start-upprovenant de secteurs innovants. Elles auront ainsi accès aux ressources académiques de Mila ainsi qu’aux conseils, à l’encadrement et au réseau des experts de la Caisse et de l’Espace CDPQ, afin d’accélérer la commercialisation de leurs solutions technologiques enIA. De plus, la Caisse disposera sous peu d’un laboratoire, à même les locaux de Mila, qu’elle pourra mettre à la disposition de certaines entreprises en portefeuille qui ont un programme clairement défini lié à l’intégration del’IA.
Natixis Interépargne, filiale de Natixis dédiée à l’épargne salariale, s’est associée au robo-advisor Fundvisory pour développer un service de profilage et de conseil en investissement dédié aux salariés détenteurs de comptes PEE (plan d’épargne d’entreprise) et PERCO (plan d’épargne pour la retraite collectif). La solution a été coconstruite par Fundvisory, qui a apporté sa technologie, et par Natixis Investment Managers, dont les ingénieurs financiers ont apporté leur expertise en matière de gestion pilotée et de stratégie d’allocation à moyen-long terme. Natixis Interépargne est actuellement le premier teneur de compte en France, avec 3 millions de comptes et un peu plus de 27% de part de marché. La fintech française travaille notamment avec Aviva France pour les clients en assurance-vie de sa filiale Epargne Actuelle, et la Macif, au travers de sa filiale Ofi Patrimoine. Les deux entreprises sont par ailleurs actionnaires minoritaires du robo-advisor.
La société de gestion italienne AcomeA SGR a réalisé, via Gimme5, le premier test en Italie pour la distribution de fonds par le biais de la blockchain, rapporte Bluerating. La société s’est appuyée sur la plate-forme FundsDLT, basée sur la technologie blockchain, et la plate-forme d’open banking Fabrick.
L'éditeur New Access, spécialisé dans leslogiciels bancaires à destination de la banque privée et de la gestion de patrimoine, a annoncé ce 12 marsl’ouverture de son bureau à Paris, confirmant la volonté du groupe de poursuivre l’expansion de ses activités en Europe. En juin dernier, la société, dont le siège social est à Genève avait ouvert une antenne à Miami. New Access vend déjà des logiciels en France auprès de banques privées. « Notre nouvelle implantation va nous permettre de nous rapprocher de nos clients existants à Paris et d’être encore plus efficace s dans notre approche du marché français . A l’heure de la transformation digitale, notre offre innovante répond parfaitement aux enjeux de la banque privée et de la gestion de fortune tant sur le plan réglementaire que sur le plan du développement des activités commerciales . Notre solution place le client au centre de la relation et facilite l’ensemble des interactions e ntre le client, son gestionnaire et la banque . Le gérant dispose d ’une vision complète centrée d’un côté sur le client et les prospects , et de l’autre sur les avoirs permettant de gérer l’ensemble des analyses et actions au travers d’une seule solution utilisant les technologies les plus modernes », commenteVitus Rotzer, directeur général de New Access, cité dans un communiqué. En parallèle de l’ouverture de son bureau à Paris, la société prévoit de développer dans le courant de l’année ses activités en Grande-Bretagne où elle opère déjà.
Le groupe financier danois Saxo Bank va lancer une offre publique d’achat sur la société de transactions bancaires et d’investissement en ligne néerlandaise BinckBank. Saxo Bank propose de racheter l’ensemble des actions existantes de BinckBank au prix de 6,35 euros pour un total estimé à 424 millions d’euros. Le conseil d’administration et le conseil de surveillancede BinckBank soutiennent l’OPA de Saxo Bank, qui souhaite créer un groupe de transactions bancaires etd’investissement en ligne de premier plan en Europe. L’OPA, qui avait été annoncée à la mi-décembre 2018 et sera lancée le 13 mars,devrait aboutir au cours de la première moitié du troisième trimestre 2019.Le rachat par Saxo Bank de BinckBank doit permettre au groupeentre autres de renforcer son empreinte géographique aux Pays-Bas, en Belgique et en France, notamment sur le courtage en ligne. Une fois la transaction entérinée, le conseil de surveillance de BinckBank sera composé de trois nouveaux membres (SørenKyhl, directeur général adjoint etCOO de Saxo Bank; Steen Blaafalk, responsable des opérations financières et des risques de Saxo Bank;FrankReisbøl, membre indépendant) qui s’ajouteront à deux autres membres indépendants John Van der Steen et Jeroen Princen. Pour Kim Fournais, fondateur et directeur général de Saxo Bank, la fusion des deux entités est un résultat «gagnant-gagnant». Son homologue Vincent Germyns, président du conseil d’administration de BinckBank, parle d’une «adéquation naturelle» entre les deux sociétés et souligne que la transaction va pérenniser la future croissance de BinckBank avec une organisation plus robuste et une gamme de services et de produits d’investissements plus large. «La fusion va permettre de réaliser d’importantes économies d'échelle. Sur deux ou trois ans, cela aura bien sûr des conséquences pour le personnel», a expliqué Vincent Germyns dans un communiqué, ajoutant qu’un turnover naturel du personnel sera appliqué autant que possible et que dans le cas de doublons, un plan de départ avec indemnitéssera exécuté.
Le spécialiste de la création d’indices, Solactive, a annoncélundi 11 mars qu’Amun AG, l'émetteur des deux premiers produits négociés en bourse sur des cryptomonnaies single-coin, Bitcoin (BTC) ETP et Ethereum (ETH) ETP, a choisi le département ETF Services de Solactive pour effectuer le calcul IOPV et la création d’un dossier de composition de portefeuille. «Cette collaboration démontre la capacité de Solactive d’aller au-delà des capacités des fournisseurs d’indices conventionnels pour traiter des indices exotiques, qui se situent en dehors des classes d’actifs traditionnelles telles que les actions et les titres à revenu fixe», explique la société dans un communiqué.