Nos articles d'actualités et d'analyse sur l'allocation des investisseurs par grandes classes d'actifs - actions, obligations, crédit, actifs réels, immobilier.
La fintech Epsor, spécialisée dans l'épargne salariale, annonce avoir collecté 100 millions d’euros d’épargne en 2019. Depuis son lancement en 2018, la fintech qui compte 200 clients a levé 1,3 milliond’euros en novembre 2018 auprès de Partech et 6 millions d’euros en juillet 2019 auprès de Blackfin et Partech.«Seulement 20% des PME proposent à leurs salariés de l’épargne salariale. Nous estimons qu’il y a un réel besoin d’accompagnement pour diffuser plus largement ces dispositifs vertueux», explique Julien Niquet. La fintech, qui compte 48 collaborateurs, espère en recruter une cinquantainesupplémentairepour 2020.
La fintech lyonnaise Mon Petit Placement a annoncé ce 13 février le lancement d’une nouvelle offre de placement, déclinée en quatre profils de risques. L’investissement est réalisable sur internet, après un formulaire d’analyse du profil de l’investisseur, et des formalités administratives. Les quatre portefeuilles sont investis en intégralité en unités de comptes, logés dans des assurances-vie, chez Apicil notamment. Et, pour ce faire, la start-up a sélectionné près de 15 fonds, dont une majorité de Français. Les firmes H2O, Varenne Capital, Lazard Frères Gestion, Comgest ou encore Vivienne Investissement, sont parmi les sélectionnés. Dans le portefeuille le moins risqué, dit «Volontaire», qui vise un rendement annuel de 3%, on retrouve DNCA Alpha Bonds, La Française Premia Opportunities, H2O Adagio, et Lazard Patrimoine. Le suivant, «Energique», avec un objectif de 5%, contient H2O Moderato, Lazard Patrimoine, Vivienne Ouessant et Varenne Global. Pour viser les 8%, le portefeuille «Ambitieux» mise sur Vivienne Ouessant, Varenne Global, H2O Multibonds, Comgest Monde et JPMorgan Global Macro. Enfin, le plus risqué, «Intrépide», avec 12% de rendement comme cible, contient Comgest Monde, Pictet Global Megatrend, Fidelity World, H2O Allegro et JPMorgan US Technology. L’investissement dans cette nouvelle gamme est disponible à partir de 500 euros. La fintech prendra 0,46% des encours en frais de gestion annuels, ainsi qu’une commission de performance avec high water mark.
Le robo advisor britannique Nutmeg vient de promouvoir James McManus, son directeur de la recherche ETF, au poste de directeur des investissements. Il remplace le CIO historique de la firme, Shaun Port, qui est parti en novembre dernier chez JPMorgan. Avant de rejoindre Nutmeg en 2015, James McManus était directeur associé chez Coutts, chargé de la recherche et la sélection de fonds long only et passifs, pendant trois ans. Au 31 décembre 2019, Nutmeg gérait environ deux milliards de livres d’encours pour 75.000 clients.
Jamais elles n’avaient levé autant de capitaux. Les fintech allemandes ont réussi à engranger 1,3 milliard d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, selon des chiffres du quotidien financier Handelsblatt. Un montant déjà supérieur de 131 millions d’euros par rapport à celui de l’ensemble de l’année 2018. Sur ce total, N26 a levé plus de 400 millions d’euros au terme de deux tours de table. La fintech serait désormais valorisée à quelque 3,1 milliards d’euros, selon ses propres calculs. L’Allemagne compte environ 900 jeunes entreprises financières digitales, soit environ une centaine de plus que l’année précédente, selon une étude récente de Comdirect et du cabinet de conseil Barkow Consulting.
Le robot-conseiller allemand Scalable Capital affiche des actifs sous gestion de plus de 2 milliards d’euros, a appris ce 16 décembre le site spécialisé Finanz-Szene.de, à quelques encablures de l’ouverture du salon fintech de Munich. Scalable Capital occupe ainsi la première place en Europe continentale parmi les robo-advisers, largement devant Liqid dont les encours doivent dépasser les 500 millions d’euros. Viennent ensuite Cominvest, l’offre de conseil automatisé de Comdirect, avec environ 500 millions d’euros, et Quirion avec 300 millions d’euros.
La société de gestion Alternative Capital Partners SGR (ACP SGR) a développé FAIP Fintech Alternative Investment Platform, une plate-forme fintech exclusive et propriétaire qui vise à rendre plus efficient et robuste le processus de valorisation, de gestion et de surveillance des investissements alternatifs illiquides sur les actifs privés. L’adoption de cette plate-forme fintech permettra à ACP SGR «d’appliquer les nouvelles technologies d’intelligence artificielle, de Big Data et de Machine Learning au processus de Risk & Asset Management et de gestion de ses futurs fonds d’investissements alternatifs (FIA) à impact sur l’économie réelle, en améliorant les performances de gestion d’actifs en particulier dans les investissements de petite taille auprès des petites et moyennes entreprises», indique un communiqué. La mise en œuvre de ces nouvelles technologies conduira à une automatisation quasi-totale des opérations manuelles qui représentent 99 % du temps dédié aux activités de gestion du risque. Cela réduira de 60 % le temps nécessaire pour prendre des décisions et permettra une diminution importante du coût des opérations de valorisation et exécution des investissements en actifs privés. Pour parvenir à ce résultat, ACP SGR a signé trois partenariats stratégiques exclusifs avec des sociétés italiennes de premier plan dans les technologies digitales et la gestion des risques sur les placements alternatifs illiquides: Modefinance, Whit-e / Factor@Work et FinScience.
La fintechSeba se lanceà l’international. L’établissement spécialisé dans les actifs numériques propose désormais ses services à des clients d’importants marchés européens comme l’Allemagne ou la Grande-Bretagne, mais également en Asie. En tout, Seba Crypto est désormais active en Suisse, en Allemagne, en Autriche, en Grande-Bretagne, en France, en Italie, au Portugal, aux Pays-Bas, à Singapour et à Hong Kong, précise un communiqué publié ce 12 décembre. Le groupe s’adresse à des banques, des gérants de fortune, des caisses de pension, des entreprises et des investisseurs privés. La banque quia lancé ses activités en Suisse il y a un mois, allie services financiers traditionnels et numériques, reposant notamment sur la technologie blockchain.
Le service en ligne de conseils financiers, Nalo, annonce l’élargissement de son offre de services. Après deux années de tests, Nalo officialise le lancement de son offre de gestion privée, devant permettre aux clients qui le souhaitent de recevoir de l’accompagnement sur-mesure d’un conseiller pour l’ensemble de leurs problématiques patrimoniales, financières et juridiques. « Nos clients apprécient notre offre d’assurance-vie et notre approche personnalisée sur leurs investissements financiers, mais font également face à d’autres problématiques, comme l’achat d’un bien immobilier ou la consultation d’un avocat dans le cadre de la gestion juridique de leur entreprise ou de leur patrimoine privé », explique Albert d’Anthoüard, directeur de la clientèle privée chez Nalo. « Notre rôle est de les conseiller ou de leur recommander éventuellement d’autres professionnels dont nous connaissons les qualités et les expertises, pour leur permettre d'être parfaitement accompagnés sur l’ensemble de ces sujets ». L’offre Nalo Gestion Privée vise ainsi à répondre aux besoins d’une clientèle haut de gamme, en particulier des cadres, des professions libérales et des chefs d’entreprise. Cette offre de gestion privée est offerte. « Nous ne nous rémunérons pas sur cet accompagnement. Celui-ci nous permet surtout de mieux connaître l’ensemble des projets de nos clients et donc de leur proposer en parallèle des conseils toujours plus personnalisés pour la bonne gestion de leur patrimoine privé ou professionnel. Notre rémunération reste donc concentrée sur le pilotage intelligent des investissements de nos clients dans le cadre de leur contrat d’assurance-vie », précise Guillaume Piard, président et fondateur de Nalo.
Le robot conseiller suisse True Wealth a annoncé qu’il avait gagné un nouveau client, le groupe bancaire autrichien Erste Gruppe. Mais c’est en qualité de fournisseur de logiciels que True Wealth accompagne le groupe autrichien et non en tant que spécialiste du conseil automatisé. Mais avec ce nouveau client, True Wealth, qui doit faire face à la concurrence de l’allemand Scalable, se donne la possibilité de se diversifier dans les logiciels à l’international et de moins dépendre du conseil automatisé, un secteur très concurrentiel sur le marché suisse. Erste Gruppe compte 3,7 millions de clients mais est aussi présent en Tchéquie, en Slovaquie, en Roumanie, en Hongrie, en Croatie et et Serbie. La start-up lancée en 2013 envisage par ailleurs de se lancer sur le segment de la prévoyance. Les actifs sous gestion de la plateforme True Wealth s’élèvent actuellement à plus de 220 millions de francs suisses.
HSBC compte mobiliser l'équivalent de 20 milliards de dollars d’actifs pour une nouvelle plate-forme basée sur la technologie blockchain d’ici mars 2020. Cette plate-forme, appelée Digital Vault, donnera aux investisseurs un accès en temps réelaux enregistrements des titres achetés sur les marchés privés, a indiqué HSBC à Reuters, et compte capitaliser sur l’intérêt pour de tels investissements. La plate-formeHSBC numérisera les enregistrements papier des placements privés, en utilisant la blockchain pour réduire le temps nécessaire aux investisseurs pour vérifier et interroger les avoirs.Les partisans estiment que la blockchainbouleversera le secteur financier en éliminant les processus coûteux ou la nécessité de recourir à des intermédiaires.
La plateforme de gestion de fortune automatisée Descartes Finance a annoncé avoir sélectionné Invesco ETF pour vendre ses produits d’investissement à ses clients. Sur cette plateforme, Descartes Finance va sélectionner les portefeuilles du groupe américain et les rebalancer automatiquement à des intervalles réguliers. Ces portefeuilles seront gérés selon une approche ESG et multi-actifs au niveau international. Selon nos informations, c’est l’équipe de multigestion dirigée depuis la France par Bernard Aybran qui aura la charge des portefeuilles recommandés
Revolut a nommé Martin Gilbert premier président du conseil d’administration, rapporte le Financial Times. La banque digitale renforce sa gouvernance en vue d’une éventuelle levée de fonds. L’ancien co-directeur général de Standard Life Aberdeen prendra ses fonctions le 1er janvier. Jusqu’à présent, Revolut n’avait pas de président. Martin Gilbert conseille de manière informelle le directeur général de Revolut Nik Storonsky depuis plusieurs mois et continuera à la faire jusqu’à sa prise de fonctions.
Fundsfy, une plateformed’investissement digitale accessible via une application mobile et proposant également divers services bancaires, a été lancée le 16 octobreen Espagne. La plateforme, qui se revendique «la première néo-banque pour investisseurs en Espagne», propose une sélection de fonds d’investissement dans lesquels les utilisateurs peuvent investir directement et suivre l'évolution sur l’application.Edmond De Rothschild, Blackrock, Fidelity, Invesco, Intermoney ou encore Allianzsont les principaux gestionnaires d’actifs dont les fonds sont présents sur la plateforme.Les clients ne paient aucune commission de gestion et n’ont pas d’obligation de rester investispour lesfonds dans lesquels ils investissentselon Fundsfy. Le ticket minimum d’investissement se situe à 500 euros mais Fundsfy vise les individus disposant d’un patrimoine compris entre 5.000 euros et 1 million d’euros. Selon le journal Cinco Días,la néo-banque a levé 2,2 millions d’euros pour son premier tour de table.
La société suisse Amun spécialisée dans les produits indiciels sur actifs digitaux, vient de recruter Laurent Kssis au poste de managing director et directeur des ETP. Il sera notamment chargé de mettre en oeuvre Onyx, un ETP basé sur une blockchain, et la gestion de la plateforme de fonds, ainsi que la fabrication de nouveaux ETP. Laurent Kssis arrive de XBT Provider, un concurrent, où il était responsable de la restructuration et la gestion de l’entreprise entre février 2017 et mai 2019.
Un panel de l'AM Tech Day a fait le point sur l'utilisation, en interne, des nouvelles technologies par les régulateurs. L'objectif : mieux superviser.
SimCorp, l’un des principaux fournisseurs de services et solutions logicielles dans l’univers de l’investment management, a annoncé ce 9 octobre qu’Unigestion a finalisé avec succès sa migration d’un modèle «on premise» vers le cloud, sur SimCorp Dimension. Ce projet permet de réduire les charges opérationnelles auxquelles sont confrontées de nombreuses organisations buy side, qui recherchent plus de flexibilité, d'évolutivité et d'élasticité pour leurs opérations d’investissement. Unigestion est le premier client à migrer d’un déploiement «on premise» vers le Cloud SimCorp, déjà choisi par 20 organisations buy side à travers le monde. La société de gestion aura accès via le Cloud à de nombreux services permettant d’optimiser l’utilisation de SimCorp Dimension.
Les directions générales des sociétés de gestion ont tout intérêt à se mêler des problématiques de cybersécurité. C’est l’une des conclusions de la table ronde sur la cybersécurité organisée par L’Agefi à l’AM Tech Day 2019 ce 8 octobre. " Il y a un an, le sujet de la cybersécurité n'était pas du tout une question de direction générale, mais nous sommes obligés de nous y intéresser alors qu’aujourd’hui, dans une offre d’e-banking, les deux tiers des coûts concernent le package de sécurité à mettre autour et ce coût est en train de flamber», a ainsi expliqué Hervé Mercier-Ythier, directeur général délégué d’UBS en France. Si l’e-banking n'était pas une obligation par rapport à la typologie plutôt âgée de la clientèle de la banque privée, lorsque qu’UBS s’y est mis en France «cela a rajouté une énorme couche de coûts sur un élément clef de notre activité qui est la garantie de la confidentialité des données». Le dirigeant a expliqué que cela a créé aussi une «perturbation colossale, avec des outils où tout est lent pour pouvoir entrer dans les interfaces de l’entreprise et c’est extrêmement désagréable». Il a aussi cité l’exemple de la maison mère en Suisse qui disposait d’une solution de e-banking très bien adoptée par les clients suisses, mais qui n’a pas du tout fonctionné en France» car nos clients n’étaient pas habitués à passer toutes les étapes de sécurité. Surtout, par rapport à la pratique de l’e-banking en France, c’était beaucoup trop compliqué et desservait l’expérience clients. On a dû travailler à rendre tout cela beaucoup plus fluide à l’aide d’une autre application». Enfin, il a aussi montré l’importance de s’assurer pour la banque que ses prestataires externes font également attention à la cybersécurité: «Quand on a un contrat d’externalisation, c’est un cauchemar que de faire remplir par le fournisseur de services le questionnaire très pointu qu’on lui demande de nous garantir et prendre des responsabilité lourdes en cas de défaut». Philippe Duluc, chief technology officer chez Atos, a rappelé l’importance de protéger l’entreprise car les attaques cyber se multiplient. Il a indiqué que des progrès avaient été faits en matière de détection puisque d’après les statistiques d’Atos, il s'écoule environ 150 à 200 jours entre le moment où un hacker est entré dans l’entreprise et sa détection, un délai deux fois plus court qu’il y a quelques années. Le risque cyber est dans le Top 3 des risques identifiés par les asset managers Pour Wilfried Lauber, responsable de la sécurité des systèmes d’information d’Axa Investment Managers, et président du groupe de travail sur la cybersécurité à l’AFG, le risque cyber est dans le Top 3 des risques identifiés par les asset managers français. C’est le résultat d’une étude de l’AFG sur la question réalisée début 2018. " Il y a une prise de conscience réelle liée aux attaques qui ont été rendues publiques comme NotPetya. On a pu chiffrer que le coût moyen d’une attaque, qui varie avec la taille de l’entreprise, peut être de 15 millions d’euros en moyenne. Pour un groupe comme Saint Gobain qui a fait un avertissement sur résultats, le coût était de 300 millions d’euros. C’est un risque que l’on peut chiffrer désormais et les SGP en tiennent compte dans leur plan d’analyse où elles étudient les différents types d’attaques, les scénarios, les impacts sur l’entreprise et la façon dont elles peuvent redémarrer», a-t-il expliqué. Le premier risque cyber identifié est celui de l’indisponibilité du système d’information ou celui qui est lié étroitement lié au «ranson ware». Le deuxième est celui lié au vol d’informations de la part d’une entreprise concurrente et enfin, troisième risque, celui lié au régulateur qui impose de plus en plus de contraintes en la matière et n’hésite pas à sanctionner en cas de failles de sécurité. «Le niveau de maturité de l’asset manager en matière de protection va souvent être fonction de sa taille, de son activité, de sa présence sur internet, etc. Les asset managers sont en général moins exposés que les banques surtout celles qui sont en ligne, mais la grande majorité des SGP ont bel et bien engagé des plans de cybersécurité», affirme Wilfried Lauber. Il a rappelé que la RGPD, la directive sur la protection des données mise en place en mai 2018, avait permis d’activer un certain nombre de plans cyber mais beaucoup d’asset managers avaient déjà travaillé dessus avant. Avec les sanctions réglementaires, la visibilité de ces plans à l’intérieur même des entreprises s’est en effet beaucoup accrue. L’avocat Stéphane Astier (Haas Avocats) a ainsi estimé que «beaucoup de directions générale se sont rendues compte que la patate chaude qu’elles avaient laissée aux DSI devait être traitée en raison de la montée des sanctions et des potentiels comptes à rendre aux conseils d’administration de ces mêmes sociétés». Il a toutefois estimé qu’il y avait encore «un énorme boulot de sensibilisation et de formation à faire au sein des entreprises vis-à-vis des salariés et du top management».
Edhec-Risk Institute, le centre de recherche en finance de l’Edhec Business School, annonce la création d’un nouveau programme de spécialisation accessible dès le mois de septembre sur Coursera, un organisme de formation en ligne. La plateforme compte 40 millions d’apprenants inscrits à ce jour. «La data science est en train de révolutionner l’industrie de la gestion d’actifs. Pourtant les profils financiers formés au machine learning restent aussi rares que recherchés. Aujourd’hui, il ne suffit pas d'être simplement conscient de ces évolutions technologiques pour compter parmi les acteurs de la transformation qu’elles vont apporter dans le secteur financier», explique un communiqué. C’est la raison pour laquelle Edhec-Risk Institute propose un nouveau programme digital intitulé « Investment Management with Pythonand Machine Learning».«L’utilisation des techniques de machine learning, et leur application à des grandes bases de données financières ou non financières, vont avoir une incidence croissante sur toutes les dimensions du processus d’investissement, y compris la sélection des titres, la construction du portefeuille ainsi que la gestion des risques», souligne Lionel Martellini, directeur d’Edhec-Risk Institute.Quatre MOOC pour développer des compétences en 4 à 6 moisCe programme est une spécialisation - c’est-à-dire une série de quatre MOOC– qui est composée des modules suivants: Introduction to portfolio construction and analysis with PythonAdvanced portfolio construction and analysis with PythonPython Machine Learning for Investment ManagementPython Machine Learning for Investment Management with Alternative DatasetsSi chaque cours peut être choisi de manière indépendante, la série complète permet d’obtenir un certificat de spécialisation.Ce programme a été conçu et développé par le Lionel Martellini, en collaboration avec le professeur John Mulvey de l’Université de Princeton, ainsi que des experts en gestion d’actifs et des chercheurs associés de l’Edhec.D’une durée de 4 à 6 mois, cette spécialisation permet d’acquérir une solide base en data science et en méthodes de calcul appliquées au secteur de l’investissement, tout en mettant l’accent sur les dernières avancées en matière de gestion de portefeuille.A l’issue des quatre cours, les apprenants disposeront des outils nécessaires pour concevoir et mettre en oeuvredes stratégies d’investissement efficaces grâce à un approfondissement des concepts théoriques mais également à de nombreux cas pratiques, conçus à partir de problématiques réelles.
Poste Italiane va entrer au capital de Moneyfarm, l’une des principales fintech dans le domaine de la gestion d’actifs. L’entreprise postale va souscrire à une augmentation de capital de 40 millions d’euros aux côtés d’Allianz Asset Management, déjà actionnaire de la fintech. Les autres actionnaires seront dilués. L’accord prévoit également la fourniture de services d’investissement digitaux et d’une solution de gestion de fortune digitale aux clients de Poste Italiane, soit potentiellement 35 millions d’utilisateurs. Poste Italiane offrira les produits d’investissement digitaux de Moneyfarm, incluant un mandat discrétionnaire de sept portefeuilles d’ETF (dont deux seront exclusivement accessibles par les clients de Poste Italiane). Moneyfarm sera responsable de la définition du portefeuille d’investissement et de la gestion. Poste Italiane s’occupera de la gestion des relations avec la clientèle. «Cet accord est l’un des plus importants Application Program Interface dans le secteur de la gestion d’actifs en Europe en termes de clientèle», indique un communiqué.
Openbank, le service de banqueet d’investissement automatisé en ligne du groupe espagnol Santander, est désormais accessible aux particuliers allemands. La plateforme digitale, lancée depuisun an et dont le comité d’investissements bénéficie des conseils de BlackRock, a également été déployée aux Pays-Bas et au Portugalplus tôtcette année. D’autres pays européens et l’Amérique sont visés à moyen terme pour le lancement d’Openbank. La plateforme a commencé à inclure des produits d’investissement socialement responsable dans ses différents portefeuilles d’investissement automatisés afin d'être en phase avec la stratégie de banque responsable déployée par Santander en Allemagne.
Scalable Capital s’associe à la fintech allemande Raisin pour proposer un nouveau service. Les clients de Scalable Capital ayant un portefeuille à la Baader Bank peuvent investir dans des dépôts à échéance fixe auprès d’une sélection de banques européennes dans le cadre d’une solution en marque blanche réalisée par Raison qui offre un choix d’une vingtaine de produits d’épargne différents. Le nouveau service peut être accessible via le site et les applications de Scalable Capital. Scalable a le soutien de BlackRock, tandis que Raisin a obtenu un investissement de 28 millions de dollars de la banque d’investissement Goldman Sachs en juillet.
Lancé en 2014, le robo-advisor suisse True Wealth annonce sur son site avoir atteint la barre des 200 millions de francs d’actifs sous gestion. La jeune société a séduit plus de 3.000 clients, dont 61% ont des portefeuilles de plus de 100.000 francs suisses. Les deux tiers de ces clientsont plus de 35 ans et 6% d’entre eux sont des retraités. Autrement dit, la plateforme séduit une clientèle sinon fortunée du moins aisée et cette clientèle, majoritairement jeune, compte malgré tout une frange de population qu’on attendait pas là. True Wealth avoue toutefois avoir échoué sur un point : la diversité. En effet, 84% de la clientèle est masculine. De son point de vue, une évolution due aussi au déficit de diversité au sein de l’entreprise, dont l’effectif est presque exclusivement constitué de collaborateurs masculins. Mais True Wealth espère bien corriger le tir et affiche d’ores et déjà25% de femmes dans ses effectifs....