Avaloq, la fintech suisse spécialisée dans la fourniture de solutions softwarepour les banques et les gestionnaires de patrimoine, a annoncé ce 7 marsavoir rejoint l’Enterprise Ethereum Alliance (EEA), qualifiée par la société comme «la plus grande initiative de blockchain open-source au monde». En tant que membre de l’EEA, Avaloq coopérera avec des leaders du secteur pour développer des pratiques d’excellence, des normes ouvertes et des architectures open-source de référence pour des technologies basées sur la blockchain Ethereum, afin de concevoir de nouvelles applications bancaires novatrices tirant profit de la technologie Ethereum. «L’EEA nous donne accès à un savoir-faire et à des idées complémentaires pour exploiter cette nouvelle technologie révolutionnaire afin de traiter des cas d’utilisation spécifiques au secteur financier, mais aussi dans d’autres domaines présentant un intérêt pour nos clients», indique dans un communiqué Thomas Beck, CTO chez Avaloq. Avec plus de 400 sociétés membres l’EEA représente un large éventail de secteurs d’activité de toutes les régions du monde, notamment les technologies, la banque, le secteur public, la santé, l’énergie, l’industrie pharmaceutique, le marketing et l’assurance. Les groupes de travail sectoriels et gérés par des membres de l’EEA ont pour mission de créer et d’apporter des solutions spécifiques en matière de développements et d’utilisation des technologies basées sur la blockchain Ethereum.
Le marché allemand attend depuis longtemps qu’une grande banque rachète une fintech. C’est l’inverse qui vient de se produire.La start-up berlinoise Raisin, spécialisée dans les produits d'épargne, a annoncé ce 6 mars le rachatla petite banque allemande MHB. Cette acquisition, dont le montant n’a pas été divulgué, intervientun mois tout juste après la finalisation d’une levée de fonds de 100 millions d’eurosauprès d’Index Ventures, Paypal, Ribbit Capital et Thrive Ventures. La fintech, dirigée par Tamaz Georgadze, avait alors indiqué que ces nouveaux fonds devaient lui permettre d’accélérer son développement à l’international. Fondée en 2012, Raisinpropose aux épargnants d’ouvrir des comptes à terme dans différentes banques européennes afin de bénéficier des meilleurs taux d’intérêt. En Allemagne, son marché principal, elle opère sous le nom de WeltSparen. La start-upcompte plus de 165.000 utilisateurs. Ellea déjà déployé une plateforme locale dans cinq pays en dehors de l’Allemagne:l’Autriche, l’Espagne, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. La fintech souhaite s’installer sur au moins deux nouveaux marchés. La banque MHB, basée à Francfort, appartenait depuis 2005 à une filiale du fonds américain Lone Star. Elle emploie quelque 35personnes. La banque s'était spécialisée depuis quelques années dans la prestation de services bancaires à destination des fintech, dont justement Raisin, à qui elle fournissait des services d’identification client (KYC) et de paiements notamment.
Lancé en décembre 2017 à l’initiative du Pôle de compétitivité mondial Finance Innovation, ce document porte une réflexion sur trois innovations majeures.
BNP Paribas, CACEIS, Crédit Agricole Titres, Crédit Mutuel Alliance Fédérale, La Banque Postale, Natixis et Société Générale ont retenu l'éditeur de logicielsSLIB, spécialisé sur les métiers du titre, pour réaliser et opérer RegistrAccess, une plate-forme utilisant la technologie Blockchain/DLT1 afin de digitaliser les ordres de mouvement (ODM) et la tenue de registre des détenteurs de titres non cotés. BPIfrance et la Caisse des Dépôts soutiennent l’initiative à la fois en tant qu’opérateur sur le non coté, et dans le cadre de leurs actions en faveur du développement de la Blockchain sur la Place de Paris. L’initiative est également soutenue par le cabinet de conseil Ailancy et l’Association Française des Professionnels des Titres (AFTI). RegistrAccess a pour objectif de fluidifier les échanges d’information entre les émetteurs de titres non admis aux opérations d’un dépositaire central, leurs mandataires et les banques conservatrices teneurs de compte. Elle a également pour vocation de digitaliser les registres d’actionnaires grâce à la technologie Blockchain qui permettra de dématérialiser ces échanges. «Les émetteurs ou leurs mandataires teneurs de registre auront à leur disposition une solution simple et sécurisée de tenue de registre leur permettant d’avoir une vue exhaustive et à jour de leurs titres. Grâce à RegistrAccess, ils seront ainsi en mesure de valider les ODM tout en mettant à jour leur(s) registre(s), quelle que soit la taille de leur structure. Les teneurs de comptes conservateurs pourront quant à eux s’appuyer sur une solution entièrement digitale automatisant l’ensemble des processus», précise un communiqué. « RegistrAccess permettra d’industrialiser le processus de traitement des ODM avec une sécurisation des échanges, une traçabilité des opérations et une réduction importante du délai de traitement. Par ailleurs, RegistrAccess apportera une solution innovante adaptée à la tenue de registre(s) d’actionnaires en ligne », indiquePhilippe Cognet, Directeur Général de SLIB, cité dans le communiqué. En complément, la priorité sera donnée à l’interopérabilité et l’accessibilité de la solution. En effet, RegistrAccess pourra être aisément intégrée dans les systèmes d’information des participants souhaitant automatiser leur processus de traitement des ODM. Cette plate-forme proposera également, à travers des écrans adaptés, des services simples aux participants n’ayant pas la possibilité ou la volonté d’interfacer directement leurs systèmes d’information avec RegistrAccess.
Le groupe genevois Pictet a choisi le logiciel de la fintech NetGuardians, créée en 2007 à Yverdon-les-Bains, pour lutter contre les fraudes bancaires, rapporte L’Agefi suisse. La solution de NetGuardians, qui sera personnalisée pour les besoins spécifiques de Pictet, permettra au groupe de mieux protéger ses clients contre l’augmentation des risques de fraude. NetGuardians compte déjà une cinquantaine de banques parmi ses clients. La fraude représente un défi croissant pour le secteur de la gestion de patrimoine, car les malfaiteurs inventent constamment de nouveaux moyens de la perpétrer. Selon un rapport de l’Association des examinateurs certifiés en fraude, publié en 2018, la somme totale des pertes liées à la fraude est estimée à 4000 milliards de dollars.
Panagiotis «Takis» Spiliopoulos, jusqu’ici patron de la recherche chez Vontobel, a décidé de quitter le groupe suisse après 17 ans au sein de l’institution, pour rejoindre le spécialiste suisse des logiciels bancaires Temenos. Il a été nommé directeur financier, fonction qu’il assumera à compter du 31 mars 2019. Le conseil d’administration de Temenos a par ailleurs nommé Max Chard, jusqu’ici directeur financier et responsable des opérations (COO), directeur général à compter du 1er mars.
Les tests entourant la transaction de fonds via la blockchain avancent pas à pas. Ainsi, Credit Suisse Asset Management et Banco Best ont annoncé ce 7 février avoir testé avec succès des transactions de fonds de bout en bout, en utilisant FundDLT, une plate-forme décentralisée basée sur la blockchain pour le traitement des transactions de fonds. " La distribution transfrontalière d’un fonds d’investissement via la blockchain a démontré la solidité d’un nouveau modèle qui s’est révélé plus efficace, évolutif et rapide dans le traitement, et marque une nouvelle étape dans la transformation de la distribution des fonds. Les transactions comprenaient toutes les étapes du processus d’échange de fonds, du passage d’ordre au traitement de l’opération» annonce un communiqué. FundDLT a été créée par Fundsquare, une filiale de la Bourse du Luxembourg, avec InTech (groupe de la Poste luxembourgeoise) et KPMG Luxembourg. «Dans le cadre de notre transformation numérique, nous considérons la technologie des chaînes de blocs comme un formidable levier pour accroître l’efficacité», commente Pascal Nägeli, Chief Digital Officer de Credit Suisse Asset Management. «La technologie Blockchain, associée à la potentielle mutualisation de services KYC [connaissance client] changera la donne pour le secteur des fonds d’investissement. Cette initiative profite grandement aux investisseurs, aux distributeurs et aux agents de transfert du point de vue de l’efficacité opérationnelle, et nous ne sommes qu’au début de cette aventure très prometteuse» a commenté le responsable des services aux actionnaires de Credit Suisse Fund Services, Claude Metz.
La banque privée Bank Frick, basée au Liechtenstein, a annoncé ce 6 février la création d’une filiale d’investissement dédiée à la promotion et au financement de start-up spécialisées dans la fintech et la blockchain. La nouvelle entité, dénommée Distributed Ventures, sera dirigée par Marco Schmitz, jusqu’ici responsable de la blockchain. «Nous voyons chaque jour de nouvelles idées d’activités, de projets et de fintech avec un énorme potentiel. Nous voulons aider leurs créateurs et les accompagner, de façon à ce que les deux parties y trouvent des avantages», commente Marco Schmitz, cité dans un communiqué
La société spécialisée dans les technologies financières Nectar Financial a été reprise par son cofondateur Pius Stuck dans le cadre d’une procédure de Management-Buyout. Dans le même temps, Nectar Group et Nectar Financial ont été rebaptisés Etops, précise un communiqué. Etops a entamé ses activités il y a neuf ans avec un accent mis sur l’externalisation des opérations. En 2016, la société a changé de nom pour devenir Nectar Financial. Actuellement, elle fournit avec ses 36 collaborateurs ses services dans la gestion d’actifs, gérant environ 30 milliards de francs.
Pour les robot-conseillers allemands, le quatrième trimestre n’a pas été une partie de plaisir. A l’exception peut-être du berlinois Quirion dont les actifs sous gestion s’inscrivaient fin décemenbre à 160 millions d’euros contre 143 millions d’euros au terme du troisième trimestre, rapporte le site spécialisé Finanz-Szene. En revanche, la majorité des autres acteurs du conseil financier automatisé ont été affectés par la chute des marchés. Cominvest, avec ses quelque 400 millions d’euros d’actifs sous gestion a fait du surplace et les autres robo-advisers allemands ont résolu le problème en ne communiquant plus aucune donnée sur l'évolution de leurs encours. Le seul à vraiment jouer la transparence, Quirion, précise qu’ilcompte 5.400 clients. Soit, sur la base de 160 millions d’euros d’encours, un montant moyen investi d’environ 30.000 euros.
Le groupe financier espagnol GVC Gaesco, dont l’activité comprend la gestion d’actifs, vient d’acquérir 5,5% du capital du robo-advisor inbestMe qui vient de lever 1,8 million d’euros suite à une augmentation de capital. GVC Gaesco place également un membre au conseil d’administration d’inbestMe à travers la transaction et ouvre la porte à une possible collaboration entre les deux firmes dans un futur proche. Maria Àngels Vallvé, presidente de GVC Gaesco, évoque un investissement stratégique pour le groupe dans la mesure où il offre la possibilité «d’explorer de nouveaux publics et de nouvelles méthodologies de travail» d’un acteur opérant dans le marché desrobo-advisors via de la gestionindexée et offrant de larges perspectives de croissance à court terme. A travers cette augmentation de capital, inbestMe, fondé en 2017, espère dépasser la barre des 4.000 clients et des 100 millions d’euros d’encours en un an.
La Banque Postale vient de lancer platform58, un incubateur fintech et assurtech quiaccueillera à partir du1er février 2019 des start-up en phase d’amorçage, sans prise de participation, dans un espace de 3200 m²situé à Paris, au 58 rue de la Victoire dans le 9ème arrondissement. Ce bâtiment hébergera, outre platform58, le siège de Ma French Bank, une école de code (Simplon) et un espace de bureaux partagés. " L’incubateuraccompagnera et hébergera des jeunes pousses développant des solutions dans les domaines de la banque, de l’assurance, des technologies, mais également des services connexes à la finance, tels que la gestion des données, de la santé et de l'éducation. « Le secteur de la bancassurance est à un moment charnière de son existence. Les aspirations de nos clients, mais également de nos collaborateurs, les évolutions technologiques et l’arrivée de nouveaux acteurs, nécessitent de concevoir un modèle de bancassurance plus ouvert en mode plateforme. Notre ambition avec platform58, un projet stratégique pour La Banque Postale, est d’anticiper ce changement, en créant un écosystème fintech assurtech français dans le respect de nos valeurs banque et citoyenne, afin de construire ensemble (start-up, clients, partenaires, ..) la banque et l’assurance de demain » indique Rémy Weber, président du directoire de La Banque Postale. L’incubateur platform58 proposera aux start-up sélectionnées (10 par an maximum) un accompagnement sur mesure opéré par des experts et dirigeants de La Banque Postale. D’autres acteurs, notamment CNP Assurances, 50 Partners1 , Visa, EY, TelecomParisTech, 1000Mercis, ou encore Startway contribueront à la réussite des start-up incubées. La sélection des start-up, sera assurée par un comité constitué des équipes de platform58 issues du monde de l’entrepreneuriat et des collaborateurs des différents métiers et filiales du groupe La Banque Postale (KissKissBankBank, Goodeed, Ma French Bank, LBPAM …).
A la faveur de l’acquisition de parts détenues par d’anciens investisseurs, BlackRock détient désormais environ 35% du capital du robo-adviser allemand Scalable Capital, rapporte le site spécialisé allemand Finanz-Szene.de qui a consulté le registre du commerce britannique. Autrement dit, estime le site spécialisé, il pourrait y avoir à moyen terme un duel de géants sur le marché européen des robot-conseillers entre BlackRock avec Scalable et Goldman Sachs avec Nutmeg. Outre BlackRock, les principaux actionnaires de Scalable sont Holtzbrinck Ventures avec un peu plus de 20% du capital, les deux fondateurs de Scalable, Erik Podzuweit et Florian Prucker avec chacun 9%, et Tengelmann Ventures avec 5,5%. Sur la base des données du registre du commerce, la valeur d’entreprise de Scalable s’inscrit à un peu plus de 150 millions d’euros à la mi-2017, selon le site spécialisé.
Même si les banques privées suisses restent dans l’ensemble très circonspectes vis-à-vis de l’univers crypto, quelques maisons, comme Vontobel, proposent depuis peu des services dédiés. La banque privée Falcon Private Bank, propriété du fonds souverain d’Abou Dhabi,vient de rejoindre ce cercle très fermé avec une offre spécifique. La banque privée, qui essaie de se refaire une santé après son implication dans le scandale du fonds souverain malaisien 1MDB, propose à ses clients privés et institutionnels des services de transfert et de conversion de crypto-monnaies. Falcon va également offrir une solution maison de conservation de crypto-actifs. Falcon Private Bank précise sur son site que les services envisagés, qui respectent la loi anti-blanchiment et les règles «KYC» sur la connaissance de la clientèle,concernent plusieurs monnaies virtuelles, bitcoin, bitcoin cash, ether et litecoin.
Le consortium fédéré autour de la SATT Paris Saclay, composé de neuf membres issus de l’écosystème Paris-Saclay (la filière entrepreneuriale d’AgroParisTech, CentraleSupélec, l’accélérateur de l’École Polytechnique, Genopole, la filière entrepreneuriale d’HEC, IncubAlliance, l’Institut d’Optique Graduate School et le WAI Massy-Saclay de BNP Paribas), vient d’être labellisé apporteur d’affaires par le fonds French Tech Seed opéré par Bpifrance. L’objectif de ce consortium : fédérer les forces vives de la maturation technologique, de l’incubation de start-up et de l’accélération d’entreprises de l’écosystème Paris-Saclay afin de renforcer la création et l’accélération de start-up technologiques. L’objectif du fonds French Tech Seed est de soutenir les start-up technologiques en phase de post-maturation, notamment les start-up de la Deep Tech et de moins de trois ans. Doté de 400 millions d’euros issus du PIA3 et géré par Bpifrance, ce fonds a pour spécificité de reposer sur un mécanisme d’apporteurs d’affaires labellisés et un effet de levier sur l’investissement privé – un euro d’investissement privé donnant droit à deux euros de Bpifrance. Avec l’annoncede la labellisation par l’Etat du consortium porté par la SATT Paris-Saclay, c’est donc une première étape qui vient d’être franchie dans ce projet ambitieux. Ce consortium n’aurait pu voir le jour sans la volonté commune de l’ensemble de ses membres d’œuvrer collectivement au développement économique du territoire. « Nous sommes en effet convaincus que c’est en créant des ponts et en faisant converger nos expertises respectives que nous contribuerons à créer de l’innovation », confirme Alain Clergeot, directeur de Genopole Entreprises, cité dans un communiqué. « Ce groupement est aussi un moyen pour nous d’atteindre la taille critique nécessaire pour générer un volume suffisant de projets de qualité et ainsi drainer davantage de moyens financiers auprès d’investisseurs », complète Serge Chanchole, directeur de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation de l’Ecole Polytechnique. Or, comme le rappelle Etienne Krieger, enseignant à HEC, « l’innovation dans le domaine Deep Tech a ses spécificités : elle suppose une maturation plus longue qui est souvent difficile à financer. D’où l’importance de contribuer à activer la spirale vertueuse de la confiance grâce à ce mécanisme public et collectif de labellisation ». Une nécessité confirmée par Franck Maistre, directeur du WaiMassySaclaypour qui « l’amorçage demeurant aujourd’hui encore un maillon faible dans l’écosystème de l’equity, il était urgent de mettre en place ce guichet unique permettant aux start-up de bénéficier d’une enveloppe supplémentaire pour passer le cap de l’amorçage industriel ». Et Charlotte Engrand, responsable de l’incubateur de CentraleSupélec, de compléter : « Nous espérons ainsi, grâce à ce mécanisme de labellisation, être en mesure de mieux répondre à un besoin de nos start-up clairement identifié mais jusqu’alors trop insuffisamment adressé ».
Coinhouse, la plateforme française spécialisée dans l’investissement en cryptoactifs a annoncé ce 17 janvier avoir levé 2,4 millions d’euros dans le cadre d’un tour de table de Série A. Cette levée de fonds permettra à Coinhouse d'étendre ses opérations et de développer ses produits et services. Le tour de table a été mené par Consensys Ventures, aux côtés de Digital Currency Group, XAnge, BTU Protocol Ecosystem Fund, les co-fondateurs de Ledger Eric Larcheveque, Thoms France et bien d’autres. Coinhouse compte actuellement 30 professionnels et compte 150.000 clients dans toute l’Europe. La société utilisera ce financement pour accélérer l’adoption des cryptoactifs en proposant notamment un plus grand nombre de cryptoactifs sur la plateforme en ligne etun service de garde d’actifs pour particuliers, entreprises et investisseurs institutionnels.
La fintech Yomoni a annoncé mardi 15 janvier la nomination de Jérôme Feracci au poste de secrétaire général et membre du comité de direction. L’intéressé a rejoint la société depuis le 2 janvier 2019 et il est rattaché directement à Sébastien d’Ornano, co-fondateur et président de Yomoni. Il sera notamment en charge de la direction administrative et financière, du contrôle interne et des opérations. Jérôme Feracci rejoint Yomoni après près de 6 années passées chez Ardian (ex Axa Private Equity) en tant que senior financial officer en dette privée. Il a auparavant été senior associate chez PwC pendant presque 3 ans et compliance officer chez Etoile Gestion durant deux ans. Il est diplômé de l’école de management KEDGE Business School de Marseille, en management et administration des entreprises.
La banque Vontobel vient de lancer une plateforme de conservation et d’achat, vente ou transfert (Custody) d’actifs numériques, en partenariat avec la fintech genevoise Taurus Group. Le «Digital Asset Vault» s’adresseà des intermédiaires financiers comme les banques oules gestionnaires d’actifs et les gestionnaires de fortune. Il s’agit d’une solution actuellement très peu répandue, souligne dans les colonnes de L’Agefi suisse Roger Studer, Responsable Vontobel Investment Banking. «Elle offre une possibilité pour conserver les actifs digitaux de manière sûre, ce qui est unique à ce jour. Notre solution s’oriente aux normes appliquées dans notre industrie pour le Custody, et elle est fonctionnelle dès aujourd’hui. Elle est l’une des dernières pièces nécessaires pour que les innovations dans les domaines de la blockchain, des cryptomonnaies et des tokens (biens digitaux régis par des contrats intelligents) puissent pleinement déployer leur potentiel», explique Roger Studer.
La société genevoise de conseil WeCan.Fund, spécialisée dans les applications de la blockchain, a levé près de 2millions de francs en fin d’année dernière et accueilli de nouveaux actionnaires, a appris Le Temps lundi.Parmi lesnouveaux actionnaires de WeCan.Fund figurent la banque privée genevoise Hyposwiss, le groupe immobilier Capelli, Request Network (une start-up qui veut notamment transférer la comptabilité d’une entreprise sur la blockchain) et la société de communication romande Buxum. Ces nouveaux actionnaires demeurent minoritaires dans le capital de WeCan.Fund; la société ne communique pas plus précisément sur la composition de son capital. Le groupeCapelli, coté à la bourse de Paris avec 130 collaborateurs pour 162millions d’euros de chiffre d’affaires annuel,est attiré par l’activité de«tokenisation» de WeCan.Fund. C’est-à-dire la transformation d’un actif financier en jeton numérique, qui pourra être facilement échangé. Le groupe immobilierveut ainsi tester les possibilités de titriser des immeubles ou des parties d’un bâtiment. Ce qui permettrait de lever des fonds en attirant de nouveaux investisseurs grâce à des mises de départ plus modestes.
Le spécialiste des logiciels dédiés à la finance, Linedata, a annoncé lundi 7 décembrel’acquisition de la startup Loansquare, nouvel acteur dans le monde des plateformes de financement d’entreprise. Cette dernière abâti son expertise sur la facilitation de la mise en place et la gestion de tous types de crédits via une plateforme digitale qui fluidifie les échanges entre emprunteurs et institutions financières. « L’intégration de la plateforme Loansquare avec nos solutions crédits et financements nous permet d’accompagner nos clients dans la transformation de leurs business models et d’apporter des services innovants, et ce, sur l’ensemble de nos marchés en Amérique du Nord, en Europe, en Amérique Latine et en Afrique », se réjouit Alain Mattei, directeur de l’activité Crédits et Financements en Europe chez Linedata.
Le fonds de private equity britannique Silver Lake, qui investit dans les sociétés du secteur technologique, a annoncé, la semaine dernière,avoir levé1 milliard de dollars de capitaux pour la compagnie Verily. Verily, anciennement Google Life Sciences,n’est autre que la filiale de sciences de la vie d’Alphabet. La société a tissé plusieurs partenariats dans le domaine de la santé et des sciences de la vie, de la gestion du diabète aux robots chirurgiens en passant par le big data.
Les perspectives de Crypto Finance Group pour 2019 sont solides après la première année d’activité. Avec une clientèle de plus de 100 investisseurs professionnels et intermédiaires financiers, représentant des milliers d’investisseurs dans le monde entier, le groupe Crypto Finance, centré sur la gestion d’actifs, le courtage et les solutions de stockage sécurisé pour les actifs numériques, est en passe de devenir un fournisseur leader de produits et services pour les actifs numériques. «Nous avons jeté les bases de notre entreprise en 2018, en définissant la structure et les produits ainsi que notre plan pour les périodes futures, explique dans les colonnes de L’Agefi suisse Jan Brzezek, CEO et fondateur de Crypto Finance Group. En 2019, nous mettrons l’accent sur le développement de la profondeur des affaires avec nos clients et de nos relations avec eux, notamment en Suisse romande, avec Oliver T. Ernst, notre responsable pour cette région. Nous avons également des initiatives en développement qui nous permettent de rester à la pointe des développements technologiques dans le secteur des cryptoassets.» Concrètement, Crypto Finance Group offre aux investisseurs institutionnels et professionnels des produits et servicesdans l’espace des actifs numériques. Le groupe comprend la société holding Crypto Finance et trois filiales: Crypto Fund, le premier et le seul gestionnaire de fortune réglementé pour les cryptoactifs autorisé par la FINMA, Crypto Broker, active dans le négoce de cryptoactifs, et Crypto Storage, qui fournit une infrastructure de stockage de ces actifs. Si l’an dernier, à la même période, le groupe annonçait sa première levée de fonds de 17,5 millions de francs, pour 2019, l’augmentation de capital est imaginée par d’autres moyens. «Nous avons bien fonctionné en ce qui concerne le financement que nous avons obtenu pour 2018. Pour 2019, nous réagissons aux nouveaux développements et construisons des partenariats stratégiques, ce qui pourrait se traduire par un financement supplémentaire pour 2019. Par exemple, avec Crypto Storage, nous avons un partenariat que nous annoncerons en janvier avec une fondation leader travaillant sur le développement de l’Internet des Objets (IoT) et la croissance de l’économie des machines. De plus, nous travaillons avec des start-up de services financiers innovantes comme GENTWO Digital avec qui nous avons créé la première plateforme d’émission de produits financiers au monde dans l’univers des cryptoactifs.»
Les fondateurs d’Harvest, un éditeur coté en Bourse de solutions digitales spécialisé dans les métiers du conseil financier et patrimonial, sont entrés en négociations exclusives avec les fondateurs de Five Arrows Principal Investments portant sur l’acquisition de 58,3% du capital de Harvest SA au prix de 85 euros par action. Ce prix représente une prime de 17,2% par rapport au dernier cours de clôture avant annonce de l’offre (14 décembre 2018) et 13,2% par rapport à la moyenne pondérée par les volumes sur 60 jours de bourse. L’acquisition serait réalisée par une société contrôlée par des fonds gérés par Five Arrows, dans laquelle Messieurs Brice Pineau et Jean-Michel Dupiot, les fondateurs d’Harvest réinvestiraient une partie du produit de cession. Ces derniers continueront d’exercer les fonctions de co-Présidents, selon le communiqué. Sous réserve de la consultation des instances représentatives du personnel de Harvest SA, la réalisation de l’acquisition pourrait intervenir dans les premiers mois de l’année 2019. Après l’acquisition des participations (directes et indirectes) de Messieurs Brice Pineau et Jean-Michel Dupiot dans Harvest SA, la société de reprise déposerait un projet d’offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des marchés financiers au même prix de 85 euros par action. La société de reprise aurait l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire à l’issue de l’offre si les conditions de seuil de détention étaient remplies. Messieurs Brice Pineau et Jean-Michel Dupiot ont saisi Harvest SA du projet d’acquisition de Five Arrows afin que la société puisse réunir son conseil d’administration dans les meilleurs délais. Le conseil d’administration de Harvest devra désigner un expert indépendant qui établira un rapport sur les conditions financières de l’offre dont la conclusion sera présentée sous la forme d’une attestation d'équité. Messieurs Brice Pineau et Jean-Michel Dupiot déclarent : « L’entrée d’un partenaire tel que Five Arrows au capital d’Harvest valide la pertinence de la stratégie mise en place avec l’ensemble de nos collaborateurs, clients et fournisseurs, depuis de nombreuses années. Nous continuerons, avec le même engagement et enthousiasme qui nous ont animés jusque-là, de diriger le groupe de concert avec notre nouveau partenaire ». Five Arrows déclare : « Nous sommes très heureux d’accompagner le développement du groupe Harvest créé par Brice Pineau et Jean-Michel Dupiot en 1989. En une trentaine d’années ils en ont fait le leader incontesté du logiciel professionnel à destination des métiers de la gestion patrimoniale, marché dynamique porté par le besoin d'épargne des français et l’environnement réglementaire. Son développement remarquable a été nourri par la vision de ses fondateurs, le dynamisme de ses équipes et des acquisitions stratégiques pour compléter sa gamme de produits. Nous nous inscrivons pleinement dans cette riche histoire et espérons contribuer activement à la croissance du groupe dans les prochaines années »
La société Yext, leader du Digital Knowledge Management (DKM), a annoncé ce 17 décembreavoir été choisi par Morgan Stanley pour la gestion des informations digitales de leurs conseillers financiers sur le web. Morgan Stanley s’appuiera sur la plate-forme Yext pour créer et gérer les pages d’informations et la présence des conseillers financiers sur l’ensemble des applications, moteurs de recherche, assistants vocaux et autres services intelligents, dans le but d’améliorer leurs performances. Yext Brain, la plateforme de données adaptées à l’IA, va permettre à Morgan Stanley de créer et de relier entre elles les informations importantes concernant son vaste réseau de conseillers financiers, d'équipes conseils et de succursales. Le moteur de connaissance (Yext Knowledge Engine) alimentera plus de 15 000 sites web de conseillers, optimisant leur visibilité dans les recherches, s’intégrant au CRM, à la gestion des événements et à d’autres fonctionnalités et facilitant l’intelligence artificielle conversationnelle via des assistants vocaux et des chatbots, afin de fournir des réponses précises et directes sur les conseillers financiers dans le but d’améliorer l’expérience client. « Une présence digitale développée et complète est absolument essentiel lors du processus d’achat d’un client potentiel », commente Naureen Hassan, CDO chez Morgan Stanley Wealth Management. « Une récente étude[1] menée par WisdomTree/Morgan Stanley indique que pour 62% des répondants, les informations disponibles en ligne ont une influence dans leur processus de décision pour choisir un conseiller financier. » [1] WisdomTree/Morgan Stanley: Wealth Management Research Study, Août 2018
La Matmut a annoncé mercredi 12 décembre avoir rejoint le Swave, la plateforme fintech opérée par Paris&Co dédiée à l’innovation financière. Elle participera, avec les autres partenaires au pilotage de la deuxième saison de la plateforme, dans une démarche de collaboration avec les start-up incubées. «Centrale dans son projet d’entreprise #AmbitionMatmut, la stratégie d’innovation du groupe Matmut vise notamment à favoriser le développement de services, au bénéfice de ses assurés. A ce titre, il collabore avec des start-up proposant des innovations technologiques inscrites dans la chaîne de valeur des métiers de l’assurance. Le partenariat officialisé aujourd’hui avec Le Swave s’inscrit pleinement dans cette démarche pragmatique et collaborative», indique l’assureur dans un communiqué. Pour rappel, Le Swave est la plateforme fintech initiée par l’État et opérée par Paris&Co, l’agence de développement économique et d’innovation de Paris. Elle place le développement de la fintech au cœur de son activité, en réunissant l’ensemble des parties prenantes du secteur de la finance autour des enjeux de l’innovation. Les partenaires grands comptes, que rejoint la Matmut en tant que groupe notamment spécialisé en assurance dommages, participent au pilotage de la plateforme à travers notamment le programme d’open innovation. Ils définissent les objectifs des appels à projets en fonction de leurs priorités et sélectionnent les start-up à accompagner avant de construire leur collaboration avec elles. « Nous nous réjouissons de ce partenariat qui illustre bien le dynamisme de notre groupe en matière d’innovation. Nous avons déjà investit directement dans 12 start-up via notre structure Matmut Innovation, et ce dans différents domaines, de l’habitat à l’auto, en passant par la santé, l’accompagnement des personnes et les outils financiers… Nous développons avec elles, et d’autres, des partenariats visant à faciliter le quotidien de celles et ceux qui nous font confiance. C’est cette volonté constante de pouvoir apporter aux sociétaires du groupe Matmut toujours plus de solutions innovantes et utiles qui nous animera dans la mise en œuvre de notre partenariat avec Le Swave »,précise David Quantin, directeur général adjoint organisation, systèmes d’information et innovation de Matmut.
Yolt, l’application mobile de gestion des finances personnelles vient d’annoncerla nomination de Barbora Polachova en tant que directrice des partenariats. Elle aura pour mission de développer Yolt Connect, la place de marché d’applications mobiles de Yolt qui favorise le développement d’intégrations intelligentes. Elle développera et mettra également en application des initiatives stratégiques autour des partenaires existants et futurs. Avant de rejoindre la fintech britannique, Barbora Polachova était associée principale en charge des partenariats stratégiques chez Uber. En 2016, elle avait reçue le prix « 30 Under 30 » de Forbes, la consacrant comme l’une des jeunes personnalités les plus influentes de la République Tchèque pour son impact fort sur l'économie de demain.
La fintech suisse Avaloq et la société Metaco,une spécialiste des infrastructures de conservation pour les crypto-monnaies, ont signé un accord de partenariat avec Gazprombank (Switzerland), une filiale bancaire du groupe russe Gazprom, pour développer une solution de gestion intégrée des crypto-monnaies. Avaloq soutient du même coup l’activité de la fintech Metaco, dans laquelle elle détient une participation de 10%. L’objectif de cette innovation est de proposer aux banques et aux gestionnaires de fortune une solution complètement intégrée de gestion des portefeuilles clients sur toutes les classes d’actifs y compris les crypto-monnaies. Gazprombank (Switzerland), qui est déjà un client d’Avaloq, prévoit de proposer à ses clients une solution couvrant les crypto-monnaies vers la mi-2019, précise un communiqué. Gazprombank (Switzerland) est surtout active dans le financement commercialmais elle a également développé une activité de banque privée et gère environ 3 milliards de francs suisses.
La fintech suisse Contovista, spécialisée dans l’exploitation des données au service du client, et le robot-conseiller True Wealth, ont annoncé la signature d’un partenariat stratégique afin de tirer parti de l’alliance du conseil automatisé avec le machine learning. L’association des deux expertises devrait permettre d’aider la clientèle à mieux comprendre sa situation financière et à mieux appréhender ses possibilités d’investissement, précise un communiqué. Contovista est la propriété du spécialiste des paiements Aduno. True Wealth, filiale de la banque cantonale de Bâle, gère sur sa plateforme plus de 100 millions de francs pour le compte de ses clients.