Toute l’actualité de l’Union européenne (élections, lois, réglementations) et l’impact des décisions de la Commission européenne, du Parlement ou du Conseil sur l'économie, les marchés et l'écosystème financier.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé vendredi un prêt de 170 millions d’euros pour soutenir la stratégie du groupe coopératif Limagrain en matière de R&D sur la semence, premier maillon de la chaîne alimentaire. Ce financement long terme de la BEI est garanti par le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS).
Malgré des réformes jugées pertinentes, la France va devoir poursuivre et intensifier ses efforts, estime la Commission dans le paquet d'hiver du Semestre européen.
La Commission européenne a annoncé lundi un nouveau programme d’aide d’un montant de 232 millions d’euros destiné à «renforcer la préparation, la prévention et le confinement» du coronavirus au niveau mondial. «Notre nouveau programme d’aide soutiendra l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ciblera les financements afin que les pays dont les systèmes de santé sont les plus faibles ne soient pas laissés pour compte. Notre objectif est d’endiguer l'épidémie au niveau mondial», a déclaré le commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic. L’Italie pourrait bénéficier d’un soutien ciblé en Europe, «compte tenu de l'évolution rapide de la situation». Sur le total, 114 millions soutiendront directement l’OMS, 90 millions seront consacrés à un partenariat public-privé avec l’industrie pharmaceutique sur la recherche d’un vaccin, et 10 millions iront à des projets de recherche sur l'épidémiologie, le diagnostic, la thérapeutique et la gestion clinique en matière de confinement et de prévention, a précisé l’institution.
Avertissement. Le vice-président de la Commission Valdis Dombrovskis (photo) l’avait annoncé à Paris le 6 février dernier, lors du Finance Summit de Politico et L’Agefi. C’est désormais chose faite. Huit Etats membres se sont vu adresser une lettre de mise en demeure par la Commission. Chypre, l’Espagne, la Hongrie, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie n’ont notifié aucune mesure de transposition de la 5e directive anti-blanchiment, dont la mise en œuvre devait être effective pour le 10 janvier. « En l’absence de réponse satisfaisante des Etats membres dans un délai de deux mois, la Commission pourrait décider de leur adresser des avis motivés », préviennent les services de Bruxelles. Il s’agit de la deuxième et dernière étape avant de saisir la Cour de justice de l’Union européenne (UE). Pour le Portugal, qui a été récemment impliqué dans les montages des Luanda Leaks, le courrier de rappel a manifestement fait mouche. Le ministre des Finances a indiqué par voie de communiqué que le texte de loi était en cours de finalisation.
Le vice-président de l’exécutif européen, Valdis Dombrovskis, à Paris hier pour le Finance Summit de Politico et L'Agefi, détaille ses priorités en 2020.
Le futur de l’Europe doit reposer sur des règles de compétition justes, estime le régulateur antitrust européen, alors que la France et l’Allemagne ont réitéré leurs appels à un remaniement rapide des règles. Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances français, son homologue allemand Peter Altmaier, le ministre de l’Industrie italien Stefano Patuanelli et le ministre du Développement polonais Jadwiga Emilewicz ont adressé une lettre commune à la Concurrence de l’UE et à la Commissaire européenne en charge de ce portefeuille, Margrethe Vestager, demandant des propositions d’ici fin juin. Cette dernière a indiqué qu’elle s’apprêtait à mettre à jour divers éléments des règlements sur la concurrence européenne.
Le futur de l’Europe doit reposer sur des règles de compétition justes, estime le régulateur antitrust européen, alors que la France et l’Allemagne ont réitéré leurs appels à un remaniement rapide des règles, pour aider les entreprises de l’Union européenne (UE) à être plus compétitives face à leurs rivales américaines et chinoises.
La Commission européenne (CE) a publié mercredi une analyse des résultats de la politique budgétaire européenne et a annoncé dans la foulée une large consultation publique visant une révision des règles. « Nous sommes ouverts à une discussion sur ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné, dans l’objectif de construire un nouveau consensus autour de règles plus efficaces », a lancé le vice-président de la CE, Valdis Dombrovskis.
Face au veto du président français Emmanuel Macron, qui avait bloqué en octobre l’ouverture de négociations d’adhésion avec différents pays des Balkans dont l’Albanie et la Macédoine du Nord, la Commission européenne devrait proposer mercredi de modifier la procédure d’adhésion de nouveaux pays à l’Union européenne (UE) pour rendre le processus plus politique. L’objectif est de convaincre la France, pour qui le dernier élargissement, en 2007 à la Roumanie et à la Bulgarie, a été trop précipité. La réforme d’adhésion doit être approuvée à l’unanimité des 27, et il n’est pas certain que la France l’acceptera en l'état, selon Reuters.
Face au veto du président français Emmanuel Macron, qui avait bloqué en octobre l’ouverture de négociations d’adhésion avec différents pays des Balkans dont l’Albanie et la Macédoine du Nord, la Commission européenne devrait proposer mercredi de modifier la procédure d’adhésion de nouveaux pays à l’Union européenne (UE) pour rendre le processus plus politique. L’objectif est de convaincre la France, pour qui le dernier élargissement, en 2007 à la Roumanie et à la Bulgarie, a été trop précipité.
Le gouvernement britannique a annoncé mercredi qu’il allait présenter dans la journée au Parlement un projet de loi destiné à mettre fin à l’issue de la période de transition post-Brexit à l’accès automatique dont disposent les bateaux des pays de l’Union européenne (UE) aux eaux poissonneuses du Royaume-Uni. Le texte prévoit que le Royaume-Uni sorte de la Politique commune de la pêche (PCP) de l’UE à la fin de la période de transition post-Brexit, le 31 décembre prochain. La PCP permet actuellement à tous les bateaux européens d’accéder aux eaux et aux zones de pêche des pays membres. Cette mesure symbolique pour les partisans de la sortie de l’UE pourrait avoir des répercussions plus larges, par exemple dans le secteur financier britannique .
Si les négociations en vue d’établir une taxe harmonisée sur les services numériques devait échouer, des tensions commerciales accrues en résulteraient.
Le gouvernement britannique a annoncé mercredi qu’il allait présenter dans la journée au Parlement un projet de loi destiné à mettre fin à l’issue de la période de transition post-Brexit à l’accès automatique dont disposent les bateaux des pays de l’Union européenne (UE) aux eaux poissonneuses du Royaume-Uni. Le texte prévoit que le Royaume-Uni sorte de la Politique commune de la pêche (PCP) de l’UE à la fin de la période de transition post-Brexit, le 31 décembre prochain, pour donner au pays le pouvoir d’agir en tant qu’Etat côtier indépendant. Alors que PCP permet actuellement à tous les bateaux européens d’accéder aux eaux et aux zones de pêche des pays membres, ce qui favorise la compétition.
La Commission européenne a publié mercredi ses directives sur le déploiement des futurs réseaux mobiles de cinquième génération (5G) en Europe, par lesquelles elle autorise les pays membres à exclure les équipementiers qu’ils jugeraient «à haut risque». Cette «boîte à outils», déjà approuvée par les 28, vise sans le nommer l'équipementier chinois Huawei, inscrit par les Etats-Unis sur la liste noire d’entreprises susceptibles de menacer la sécurité nationale.
Nouvelle année. A peine la Chambre des communes a-t-elle ratifié la loi permettant au Royaume-Uni de sortir de l’Union européenne (UE) avec un accord que déjà Boris Johnson s’est fixé pour objectif de définir les termes de la future relation entre Londres et Bruxelles à l’issue de la période de transition, soit le 31 décembre 2020. Ce délai paraît impossible à tenir pour les dirigeants européens, tant les négociations s’annoncent serrées.