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Ursula von der Leyen, future présidente de la Commission européenne, a choisi l’eurodéputée Adina Valean pour représenter la Roumanie au sein de son équipe, où elle sera chargée des transports, a annoncé mercredi un porte-parole. Le nouveau gouvernement roumain du centriste Ludovic Orban avait auparavant présenté sa candidature et celle de Sigfriend Muresan, un autre député européen. La candidature sera soumise le 14 novembre au Parlement européen, dont l’approbation est nécessaire. Le nouvel exécutif européen devait prendre ses fonctions le 1er novembre, mais l'échéance a été repoussée d’un mois après le rejet des candidatures française, hongroise et roumaine.
La France a trouvé son nouveau candidat à la Commission européenne. La Présidence de la République a annoncé ce matin la candidature de Thierry Breton, PDG d’Atos et ex-ministre de l’Economie. « Je suis très honoré de la confiance qui m’est accordée par le président de la République M. Emmanuel Macron et par la présidente élue de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen », a indiqué Thierry Breton dans une déclaration écrite tranmise à l’AFP. « Je mesure, pour l’Europe et pour tous nos concitoyens européens, l’importance des enjeux associés à ce portefeuille pour l’avenir de notre continent », a-t-il ajouté.
Pour la première fois, la Commission européenne a infligé mercredi des mesures provisoires dans une affaire de concurrence visant le fabricant américain de semi-conducteurs Broadcom. Les services de Margrethe Vestager, commissaire à la concurrence et au numérique, ont ordonné à Broadcom «de cesser d’appliquer certaines clauses figurant dans ses contrats conclus avec six de ses principaux clients. Ces mesures permettront d'éviter un préjudice grave et irréparable à la concurrence susceptible d'être causé par le comportement de Broadcom qui, à première vue, enfreint les règles de concurrence de l’UE». Ces mesures provisoires n’avaient pu être obtenues dans les affaires Google Shopping et Android, au grand dam de certains plaignants.
La nouvelle Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen ne devrait probablement entrer en fonction que le 1er décembre, avec un mois de retard du fait du rejet des candidatures de Sylvie Goulard et de deux autres commissaires, a indiqué Reuters lundi soir. L’Espagnol Josep Borrell, appelé à prendre en charge les affaires étrangères, a déclaré à des journalistes à Luxembourg qu’il était «raisonnable» de tabler sur un report. Cela permettrait à la France, à la Hongrie et à la Roumanie de proposer de nouveaux candidats pour les postes de commissaires qui leur reviennent, leur premier choix ayant été retoqué lors des auditions au Parlement européen. Le calendrier précis est «entre les mains des gouvernements de ces trois pays et du Parlement européen», a souligné un responsable européen. De tels reports étaient intervenus en 2004 puis en 2010.
La candidature de la Française Sylvie Goulard au poste de commissaire européenne au Marché intérieur, entachée par des ennuis judiciaires et des soupçons de conflit d’intérêts, a été rejetée jeudi par le Parlement européen. Les eurodéputés ont rejeté sa candidature par 82 voix contre 29, et une abstention, à la suite d’une seconde audition de l’ancienne ministre des Armées, qui n’a pas convaincu.
La candidature de la Française Sylvie Goulard au poste de commissaire européenne au Marché intérieur, entachée par des ennuis judiciaires et des soupçons de conflit d’intérêts, a été rejetée jeudi par le Parlement européen. Les eurodéputés ont rejeté sa candidature par 82 voix contre 29, et une abstention, à la suite d’une seconde audition de l’ancienne ministre des Armées, qui n’a pas convaincu.
Le conseiller économique de la Maison blanche, Peter Navarro, a prévenu, sur la chaîne Fox Business, que l’Union européenne (UE) ne devait pas prendre des mesures de rétorsion après que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a autorisé les Etats-Unis à surtaxer des produits européens dans le cadre du litige sur les subventions au secteur aéronautique. Et de préciser que les Etats-Unis se conformaient aux règles de l’OMC. Quelques heures avant, Bercy avait averti que l’UE était prête à infliger des sanctions aux Etats-Unis si ceux-ci laissaient sans réponse son offre de dialogue. Mercredi, l’Office du représentant américain au Commerce (USTR) a annoncé l’entrée en vigueur dès la mi-octobre des droits de douane de 10% pour les avions et de 25% pour d’autres produits importés de l’UE.
Le conseiller économique de la Maison blanche, Peter Navarro, a prévenu, dans la nuit sur la chaîne Fox Business, que l’Union européenne (UE) ne devait pas prendre des mesures de rétorsion après que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a autorisé les Etats-Unis à surtaxer des produits européens dans le cadre du litige sur les subventions au secteur aéronautique. Il n’y a pas de raison de représailles menant à une «surenchère» puisque les Etats-Unis se conformaient aux règles de l’OMC. Il a fait cette déclaration quelques heures après que le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a averti que l’UE était prête à infliger des sanctions aux Etats-Unis si ceux-ci laissaient sans réponse son offre de dialogue.
La Française Sylvie Goulard, candidate au poste de commissaire européen au Marché intérieur, s’est défendue mercredi de toute irrégularité, face aux députés européens qui l’ont bousculée sur ses démêlés judiciaires et des soupçons de conflit d’intérêts. L'éphémère ministre des Armées d’Emmanuel Macron et ancienne députée européenne (2009-2017) reste sous le coup de deux enquêtes pour l’affaire des emplois présumés fictifs des eurodéputés MoDem, et sur son travail de «consultante», entre 2013 et janvier 2016, pour l’institut Berggruen. Elle doit obtenir deux tiers des voix en vue de sa nomination. Le Parlement doit se prononcer jeudi soir, mais ni les Verts ni le Parti populaire européen (PPE) ne la soutiendront.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a réaffirmé mercredi que le Brexit deviendrait réalité le 31 octobre, «quoi qu’il arrive», et notamment quel que soit le sort réservé par les Européens aux propositions qu’il s’apprête à formuler. «Ce que veut le monde entier, c’est en finir calmement et raisonnablement avec ce sujet et tourner la page», a-t-il déclaré en clôture de la convention annuelle du parti conservateur, à Manchester.