Nos articles d'actualité et d'analyse sur les principales campagnes lancées par des actionnaires activistes (Elliott, Amber, Third Point, Trian Partners, Cevian, TCI etc.) sur des entreprises cotées en Bourse.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Le grand port maritime de la Guadeloupe cherchait depuis novembre 2020 des prestataires pour son régime de retraite. Il vient d’annoncer que l’appel d’offres pour le renouvellement et la gestion de contrats relatifs aux régimes de retraites supplémentaires à cotisations définies et à prestations définies avait été pourvu. Le marché estimé à 1 million d’euros se répartit entre: Lot 1 gestionnaire de contrats de retraite - contrat à cotisations définies - article 83: Axa France Vie Lot 2 gestionnaire de contrats de retraite - contrat à prestations définies - article 39: Arial CNP Assurances.
C’est un anniversaire en demi-teinte pour le Plan d'épargne retraite (PER). Le produit, lancé en 2019 dans le cadre de la loi Pacte, fête aujourd’hui ses deux ans non sans succès, à en croire le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, qui s’est exprimé jeudi matin devant les journalistes : « Le résultat est au-delà de toutes nos espérances. Nous avions fixé un objectif de 3 millions de Français avec un PER d’ici 2022, nous sommes à 3,8 millions de détenteurs, ce qui devrait nous permettre d’atteindre les 4 millions début 2022 avec des encours qui dépasseront les 50 milliards d’euros ». Précisément, ces 3,8 millions de PER se décomposent en 1,9 million de PER individuels et 1,9 million de PER collectifs, précise Bercy. « Ce succès tient à l’attractivité du produit, l’épargne accumulée avec la crise et le besoin de sécurité en matière de financement », explique le ministre.
Elle devait être le marqueur du quinquennat d’Emmanuel Macron, elle en symbolise les ambitions contrariées. La réforme des retraites s’est fracassée en mars 2020 sur le mur du Covid, après des semaines de protestation qui avaient paralysé les transports de la capitale. Le locataire de l’Elysée rêve de ressusciter, d’ici à l’élection présidentielle, deux mesures phares de son projet : la pension minimale à 1.000 euros, qu’on imagine populaire, et la suppression des régimes spéciaux, qui promet de l’être un peu moins auprès des syndicats des entreprises concernées.
Jean-Pierre Mottura, directeur général de la Caisse de prévoyance des agents de la Sécurité Sociale et assimilés, s'exprimait à l'Université d'été de l'Asset Management 2021, organisée le 26 août par Paris-Dauphine. Il partage dans ce nouvel épisode de "Convictions d'Instit" ses convictions d'investissements pour faire face au défi du vieillissement de la population en Europe.
L'étude, commandée par Trade Republic, insiste sur la pertinence de placements boursiers réguliers et automatisés comme complément au système de retraite par répartition.
Le gouvernement espagnol a présenté mardi son projet de loi sur les retraites, qui prévoit de revaloriser les pensions en les indexant sur l’inflation, de pénaliser les retraites anticipées et d’inciter financièrement les salariés à travailler plus longtemps. Cette réforme est l’une des conditions posées par la Commission européenne pour que le pays continue à bénéficier des fonds de son plan de relance. Le gouvernement espère faire approuver la loi par le Parlement d’ici à la fin de l’année.
Jean Castex recevra les partenaires sociaux les 1er et 2 septembre à Matignon, indique Reuters de sources proches du Premier ministre. L’ordre du jour de la rencontre avec les syndicats, coup d’envoi d’une rentrée sociale qui s’annonce chargée à moins d’un an de l'élection présidentielle, n’a pas encore été fixé, a ajouté la source, mais la réforme des retraites, la situation sanitaire et l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage pourraient être sur la table.
Les autorités chinoises projettent la création d’une société en charge de gérer le système public des retraites, selon un document publié jeudi par l’Association des assureurs de Chine (IAC). La société, dont le capital social s’élèvera à 11,15 milliards de yuans (1,47 milliard d’euros), comptera 17 actionnaires, qui seront des filiales de gestion d’actifs appartenant à des banques, des assureurs et des institutions financières publiques. Les cinq plus grandes banques chinoises détiendront ainsi chacune une participation indirecte de 8,97% du capital. La création de cette nouvelle entreprise est soumise à l’aval du régulateur chinois des banques et des assurances (CBIRC). En mai, un recensement a montré que les citoyens de plus de 65 ans représentait 13,5% de la population chinoise en 2020, contre seulement 8,87% dix ans plus tôt.
Une pension de retraite sur six liquidée en 2020 était affectée d’une erreur financière, contre une sur neuf en 2016. Le rapport de la Cour des comptes publié en mai faisait état d’une situation particulièrement dégradée, pour un montant d’erreurs cumulées qui culminerait à 1,6 milliard d’euros. Interpellé par le député Jean-Raymond Hugonet (LR), le gouvernement a défendu un «exercice extrêmement complexe». Le secrétariat d’Etat en charge des Retraites et de la Santé au travail a fait valoir le travail important de détection et de correction d’au moins 40% de ces anomalies dans les mois qui suivent leur identification. Un chiffre qui devrait augmenter avec le plan d’action global de l’Assurance retraite qui vise à développer les outils, traitements, formations et la supervision adaptée pour répondre à ces erreurs. Le gouvernement s’est dit «très attentif» à ce que le plan ait des effets concrets dès 2021. L’erreur médiane est actuellement en défaveur des assurés, de l’ordre de 10 euros par mois.
A l’issue d’un processus compétitif, le fonds de pension de l’Eglise d’Ecosse a retenu le britannique XPS Pensions Grouppour lui fournir des services d’actuariat et de conseil en investissement. Les administrateurs cherchaient en effet à harmoniser les conseils avec lesquels ils collaborent en sélectionnant un prestataire qui puisse les conseiller sur ces deux aspects. L’Eglise gère trois régimes à prestations déterminées qui couvrent collectivement près de 5.000 membres dont le personnel, les officiants religieux et leurs proches. Les régimes disposaient de 524 millions de livres (612 millions d’euros) au 31 décembre 2020.