Nos articles d’actualité et d’analyse sur les sujets de rémunérations, qu’il s’agisse des salaires dans les secteurs bancaire et assurantiel ou des rémunérations des dirigeants de grandes entreprises.
Maria Moraeus Hanssen, qui dirige actuellement le pôle d’exploration et de production (E&P) d’Engie, a été nommée présidente du directoire de DEA Deutsche Erdoel à compter de 2018, a annoncé la compagnie pétrolière basée à Hambourg. DEA est détenue par LetterOne, le fonds du milliardaire russe Mikhail Fridman. Maria Moraeus Hanssen avait annoncé en juillet qu’elle ne resterait pas à la tête d’E&P, après l’acquisition de cette division par Neptune Oil & Gas. Elle remplacera Thomas Rappuhn.
Des salariés de deux McDonald’s ont mené aujourd’hui la première grève de l’histoire du groupe de restauration rapide au Royaume-Uni pour des hausses de salaires et d’autres revendications. Quatorze employés de McDonald’s à Cambridge et Crayford, à Londres, se sont mis en grève pour exiger que leur salaire soit porté à 10 livres (10,88 euros) de l’heure, pour la fin des contrats dits « zéro-heure », ne prévoyant pas d’horaires fixes, et pour une plus grande reconnaissance des syndicats.
Le gouvernement britannique a reculé sur la représentation des salariés au conseil d’administration et sur le vote annuel contraignant sur les rémunérations.
Les patrons du FTSE 100 sont payés en moyenne 4,5 millions de livres, soit 129 fois le salaire moyen de la société. Les femmes dirigeantes touchent 2,5 millions.
Dans un arrêt rendu le 6 juillet, la cour d'appel de Paris soumet à cotisations sociales l'intégralité de la plus-value réalisée par des dirigeants associés au capital.
Les actionnaires du groupe automobile japonais Nissan ont approuvé hier la rémunération annuelle de Carlos Ghosn pour son poste de PDG, près de deux semaines après un vote très serré chez Renault dont il est également PDG. Le dirigeant a perçu pour la période allant d’avril 2016 à mars 2017 quasiment 1,1 milliard de yens (8,8 millions d’euros), contre 1,07 milliard un an plus tôt. Il préside aussi, depuis fin 2016, l’instance de direction du nouveau venu dans l’alliance, Mitsubishi Motors, qui ne communique pas le montant de sa rémunération. Mi-juin, l’AG de Renault avait entériné de justesse le salaire du PDG, qui s’est élevé à 7 millions d’euros en 2016.
Les actionnaires du groupe automobile japonais Nissan ont approuvé mardi la rémunération annuelle de Carlos Ghosn pour son poste de PDG, près de deux semaines après un vote très serré chez Renault dont Carlos Ghosn est également PDG. Le dirigeant a perçu pour la période allant d’avril 2016 à mars 2017 quasiment 1,1 milliard de yens (8,8 millions d’euros au cours actuel), contre 1,07 milliard un an plus tôt. «Notre politique en matière de rémunération vise à récompenser la performance ainsi qu'à attirer et retenir les meilleurs talents de l’industrie automobile mondiale», a déclaré Carlos Ghosn, à l’occasion de l’AG, rapporte l’AFP. Il s’est défendu de tout excès, citant les salaires plus élevés pratiqués par certains concurrents étrangers.
Les synergies avec Mitsubishi pourraient gonfler le bonus de Carlos Ghosn, selon Reuters. L'Etat devrait à nouveau voter demain en AG contre la rémunération du PDG.
Deux jours avant l’assemblée générale de Renault, un document révélé par Reuters fait remonter la tension sur la question des rémunérations des dirigeants du constructeur automobile, son PDG Carlos Ghosn en tête. Un schéma proposé par Ardea Partners, une banque d’investissement conseillant Carlos Ghosn sur les questions d’intégration accrue de l’alliance entre Renault, Nissan et Mitsubishi, permettrait de faire remonter vers une société enregistrée aux Pays-Bas une portion des nouvelles synergies dégagées grâce à l’alliance. Les fonds transférés sous la forme de bonus en numéraire et en titres serviraient à «encourager les dirigeants à poursuivre les opportunités de synergies», indique la présentation consultée par Reuters.
Le PDG de Fnac Darty a fait fi mercredi des spéculations sur son éventuel départ du groupe lors de l’assemblée générale des actionnaires, qui a approuvé sa rémunération de 13,8 millions d’euros pour l’année 2016. Alexandre Bompard est donné comme l’un des favoris à la succession de Georges Plassat à la tête de Carrefour. La résolution sur la rémunération du dirigeant a recueilli 81,71% des votes. Alexandre Bompard, 44 ans, est à la tête du groupe depuis janvier 2011. Son éventuel départ interviendrait à un moment clé pour Fnac Darty, en plein rapprochement entre les deux enseignes.
Réunis en assemblée générale, les actionnaires de Valeo se sont prononcés à 64,4% en faveur d’une hausse de la rémunération du PDG Jacques Aschenbroich, en dépit des critiques du cabinet de conseil aux actionnaires Proxinvest. La rémunération augmente de 60% au titre de 2016, à 5,3 millions d’euros environ (+60%). Le score du premier vote, ou say on pay consultatif, est inférieur aux suffrages recueillis pour la plupart des autres résolutions à l’ordre du jour. Les actionnaires ont également voté à 86,07% la résolution sur la politique de rémunération pour 2017.
Les actionnaires de Valeo se sont prononcés en faveur d’une hausse de la rémunération du PDG Jacques Aschenbroich, en dépit des critiques du cabinet de conseil aux actionnaires Proxinvest contre ce projet. Réunis en assemblée générale à Paris, les actionnaires de l'équipementier automobile ont rendu à 64,4% un avis favorable au montant de rémunération proposé au titre de 2016, qui passe de 3,3 millions à 5,3 millions d’euros environ (+60%), et ont voté à 86,07% la résolution sur la politique de rémunération proposée pour 2017. Le score du premier vote, ou say on pay consultatif, est inférieur aux suffrages recueillis pour la plupart des autres résolutions à l’ordre du jour.
Lors de l’AG d’Elior du 10 mars dernier, la rémunération du PDG, Philippe Salle, n’avait été approuvée qu’à 36,9%. Le PDG a alors demandé au conseil d’administration «d’examiner les raisons de ce vote afin d’analyser les attentes exprimées par les actionnaires (...)». Le groupe de restauration a expliqué hier à L’Agefi qu’un «nouveau mécanisme de LTI [rémunération incitative de long terme] du Président-directeur général a été élaboré en collaboration avec le président du comité des nominations et des rémunérations. Ce comité, puis le conseil d’administration vont examiner cette proposition avant l’été. Le montant retenu sera annoncé d’ici à septembre».
Lors de l’assemblée générale d’Elior du 10 mars dernier, la rémunération du PDG, Philippe Salle, n’avait été approuvée qu’à 36,9%. Le PDG a alors demandé au conseil d’administration « d’examiner les raisons de ce vote afin d’analyser les attentes exprimées par les actionnaires, et de se réunir prochainement en vue de délibérer, après consultation du comité des nominations et des rémunérations, des suites qu’il entend donner ». Le groupe de restauration a expliqué aujourd’hui à L’Agefi qu’un « nouveau mécanisme de LTI [rémunération incitative de long terme] du Président-directeur général a été élaboré en collaboration avec le président du comité des nominations et des rémunérations. Le comité des nominations et des rémunérations, puis le conseil d’administration vont examiner cette proposition avant l’été. Le montant retenu sera annoncé d’ici le mois de septembre ». Elior semble donc prendre son temps.
En moyenne, un patron d’une entreprise membre de l’indice S&P 500 a gagné 13,1 millions de dollars en 2016, en hausse de 6% sur un an, soit 347 fois plus que le salarié moyen, montre une étude réalisée par le premier syndicat américain, l’AFL-CIO, publiée hier. L’AFL-CIO a étudié les données publiées par 419 sociétés incluses dans l’indice S&P 500.