Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Toute l’actualité du secteur de la réassurance, les grandes dynamiques à l'œuvre, le développement des captives de réassurance au sein des entreprises et les principaux acteurs du marché (Scor, Munich Re, Hannover Re etc.)
Les réassureurs pourraient se montrer plus ouverts à la négociation lors des prochains Rendez-vous de septembre à Monte Carlo. C’est en tous cas ce que donnent à penser les récents signaux de marché et ce qu’espèrent ardemment les assureurs primaires.
Florissant, le marché permet aux principaux acteurs du secteur d’afficher des bénéfices records au premier semestre. Et ceux-ci entendent bien rester sur le haut de la vague.
Le numéro deux mondial de la réassurance signe un bon premier semestre et publie des résultats au-dessus du consensus. Tout indique que Swiss Re devrait dépasser en 2024 son objectif de résultat net annuel fixé à 3,6 milliards de dollars.
Malgré un début de saison cyclonique dynamique en Atlantique Nord, le marché reste solide et retrouve même de l’allant pour couvrir les catastrophes climatiques.
Dans le cadre de la reprise en main de ses activités vie et santé annoncée au deuxième trimestre 2024, le réassureur français rapproche ses pôles dans la région Asie-Pacifique et nomme Chloé Wang à la tête de la nouvelle entité.
Après l'avertissement sur résultats lancé mi-juillet, Scor affiche une perte nette de 308 millions d’euros au deuxième trimestre 2024, et se voit affecté par de mauvais résultats en vie et santé. Le réassureur veut plus que jamais se concentrer sur ces activités pour rapidement redresser la barre.
Le succès des captives d’assurance et de réassurance en France comme en Europe ne se dément pas et la dynamique de création des véhicules se poursuit. A tel point que l’Autorité européenne de régulation des assurances appelle à plus de cohérence et d’uniformité dans les contrôles.
L’assureur français annonce avoir émis une obligation catastrophe de 150 millions d’euros auprès d’investisseurs non réassureurs. Un montant record en Europe pour la catégorie aggregate.
Beryl, qui a frappé le Texas le 8 juillet, a ouvert précocement la saison des ouragans dans l’Atlantique Nord et fait craindre une reprise de la sinistralité, alors que l’année 2024 avait débuté sans événement catastrophique majeur. Un sinistre d'ampleur dans les prochains mois pourrait maintenir la pression à la hausse sur les prix de la réassurance.
Le réassureur a dévoilé une perte d'environ 400 millions d'euros dans ce pôle depuis le début de l'année. Après avoir entamé une revue de ses provisions, Scor ajuste ses objectifs. Son ambition d'afficher une croissance de 9% par an ne sera sans doute pas atteinte en 2024.
Malgré une fin d’année 2023 record et des signes de redressement, les résultats du réassureur au premier trimestre 2024 ont été jugés décevants par les marchés et lourdement sanctionnés.
Les assureurs et réassureurs ont des besoins toujours plus grands de réassurance via les «cat bonds», au-delà même d’un risque élevé attendu en lien avec une saison des ouragans qui pourrait être inhabituellement active.
Les tendances en matière de dommages liés aux catastrophes naturelles évoluent obligeant les acteurs à revoir leurs modélisations du risque. Swiss Re alerte les assureurs sur le fait de sous-estimer la vulnérabilité à certains périls en France.
Le deuxième réassureur mondial a décidé de se concentrer sur son activité principale et l’atteinte de ses objectifs prioritaires. Il annonce son intention de céder sa filiale iptiQ.
Le groupe mutualiste tire parti du cycle favorable en réassurance pour compenser la sinistralité en France. L’avenir de ses activités d’assurance au Royaume-Uni est en suspens.
Causé par le porte-conteneurs Dali, ce sinistre s'annonce comme le plus coûteux dans la branche marine depuis le naufrage du Costa Concordia en 2012. L’assureur Axa XL est exposé, tandis que 80 réassureurs devraient prendre une grosse part du risque.
Sur l’ensemble de l’année écoulée, le réassureur allemand affiche un bénéfice net au-delà des objectifs de croissance qu'il s'était fixés, mais aussi au-dessus des attentes des analystes. De quoi aborder 2024 avec sérénité.
La sinistralité climatique reste élevée et le résultat technique déficitaire pour la Caisse centrale de réassurance. Mais un retour à la normalité est en vue grâce au relèvement de la surprime "cat nat".