Les échanges épistolaires se poursuivent entre le fonds activiste CIAM, qui détient un peu moins de 1% du capital de Scor, et Denis Kessler, le PDG du réassureur. A ce dernier, qui la soupçonnait d’action coordonnée avec l’assureur Covéa, Catherine Berjal a répondu dans un courrier, le 6 février. «Je vous confirme que Covéa n’a ni investi ni promis d’investir, directement ou par personne interposée, dans les fonds gérés par CIAM. Nous n’avons eu aucun contact avec Covéa», écrit Catherine Berjal, présidente de la société de gestion. Après l’annonce par Covéa le 29 janvier qu’il renonçait à racheter Scor, CIAM avait écrit à Denis Kessler pour lui reprocher sa «stratégie judiciaire très agressive», s’attirant en retour une réplique acérée du réassureur.