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Toute l’actualité du secteur de la réassurance, les grandes dynamiques à l'œuvre, le développement des captives de réassurance au sein des entreprises et les principaux acteurs du marché (Scor, Munich Re, Hannover Re etc.)
La Banque Mondiale a annoncé jeudi que l’organisation AIR Worldwide détermine que le coronavirus, bien que déclaré pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis début mars, ne permet toujours pas d’activer les seuils de «non remboursement» des obligations émises en 2017. Liées à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), celles-ci permettent de mobiliser l’argent pour soutenir la lutte contre l’épidémie dans les pays en voie de développement. Un cinquième critère restait à atteindre : il fallait que le taux d’expansion de l’épidémie dans les pays IDA/IRBD (dont la Chine) soit positif selon les calculs de l’agent tiers AIR Worldwide.
Bercy a annoncé vendredi que les produits de réassurance publique des risques d’assurance-crédit des entreprises seraient commercialisés à compter du 15 avril.
La Banque Mondiale a annoncé jeudi que l’organisation AIR Worldwide détermine que le coronavirus, bien que déclaré pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis début mars, ne permet toujours pas d’activer les seuils de «non remboursement» des obligations émises en 2017. Liées à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), celles-ci permettent de mobiliser l’argent pour soutenir la lutte contre l’épidémie dans les pays en voie de développement.
Le réassureur suisse Swiss Re maintient sa proposition d’un dividende de 5,90 francs au titre de 2019, en hausse de 5% sur un an, a déclaré ce vendredi un porte-parole du groupe suisse. La Finma, la régulateur financier de la Confédération helvétique, a appelé les entreprises sous sa supervision à la prudence dans leur politique de distribution de bénéfices, dans le contexte de crise sanitaire. Pour le moment sans grand succès : le banques UBS et EFG International ont elles aussi confirmé leur dividende.
Le réassureur allemand Munich Re a annoncé mardi qu’il retirait ses prévisions financières pour l’exercice 2020 et suspendait ses rachats d’actions. Il «n’atteindra pas son objectif de bénéfice de 2,8 milliards d’euros en 2020», a déclaré le groupe dans un communiqué. Le réassureur s’attend à un bénéfice supérieur à une centaine de millions d’euros au premier trimestre alors que sa division d’assurance-dommages est confrontée à d’importantes demandes d’indemnisations en raison des annulations et reports de plusieurs grands événements à la suite de la pandémie. Munich Re a également annoncé une suspension de son programme de rachats d’actions jusqu'à nouvel ordre. Il maintient en revanche sa proposition de hausse du dividende, qui doit être examinée lors de la prochaine assemblée générale, le 29 avril.
Le groupe de réassurance Scor a annoncé lundi avoir décidé de reporter son assemblée générale au 30 juin, en raison de la pandémie de coronavirus. La date de l’assemblée générale avait initialement été fixée au 17 avril. La semaine dernière, le fonds activiste CIAM avait écrit à Denis Kessler, PDG de Scor, et à Augustin de Romanet, administrateur référent, afin de solliciter le report de l’assemblée générale.
La Banque Mondiale a mis à jour sa communication sur les «obligations» relatives à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), qui devaient connaître cette semaine une échéance importante avec l’atteinte d’un nouveau critère de déclenchement du remboursement des sinistres en vue de refinancer des aides d’urgence aux pays en développement (programmes IDA/IRBD) face à l’épidémie de coronavirus. Son ajout rappelle que le Covid-19 est bien l’un des virus couverts par le dispositif d’assurance PEF et que l'étude du dernier critère d’activation, qui est relatif à l’expansion de l'épidémie, doit prendre deux à trois semaines.
Le fonds activiste CIAM a écrit à Denis Kessler, président de Scor et à Augustin de Romanet, administrateur référent, afin de solliciter le report de l’assemblée générale 2020 du réassureur. L’AG de Scor doit se tenir le 17 avril, selon l’avis de convocation du groupe publié le 13 mars.
La Banque Mondiale a mis à jour sa communication sur les «obligations» relatives à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), qui devaient connaître cette semaine une échéance importante avec l’atteinte d’un nouveau critère de déclenchement du remboursement des sinistres en vue de refinancer des aides d’urgence aux pays en développement (programmes IDA/IRBD) face à l’épidémie de coronavirus. Son ajout rappelle que le Covid-19 est bien l’un des virus couverts par le dispositif d’assurance PEF.
... (7,9 milliards d’euros), c’est la somme payée par l’assureur mutualiste Covéa pour acquérir le réassureur PartnerRe. Ce dernier était détenu par la holding financière Exor, qui avait racheté le réassureur pour 6,7 milliards de dollars. Avec cette acquisition, qui donnera naissance à un groupe affichant 23 milliards d’euros de primes, Covéa entend se diversifier et s’internationaliser.
L’assureur français Covéa a approuvé mardi un protocole d’accord avec Exor, la holding financière de la famille italienne Agnelli, pour lui racheter sa filiale de réassurance PartnerRe pour 9 milliards de dollars en cash (environ 7,3 milliards d’euros), a-t-il annoncé dans un communiqué mardi soir. L’accord inclut aussi un dividende de 50 millions de dollars à payer à Exor avant le bouclage de la transaction. Les actions de préférence émises par PartnerRe, cotées sur le NYSE, ne seraient pas visées. Covéa financerait le prix d’acquisition intégralement sur ressources propres disponibles. L’opération pourrait être réalisée au cours du dernier trimestre 2020, après consultation des instances représentatives du personnel compétentes. «Covéa n’anticipe pas d’impact sur l’emploi ni sur les relations clients», précise-t-il. La holding de droit néerlandais a fait l’acquisition de PartnerRe en mars 2016 pour un montant total de 6,72 milliards de dollars.
Le réassureur Scor a acquis une participation majoritaire dans AgroBrasil Administração e Participações Ltda, agent de souscription brésilien, qui distribue des produits d’assurance contre les risques de perte de qualité et de rendement auprès des agriculteurs brésiliens. Scor ne précise pas quelle part du capital il a acquise, ni le montant de la transaction. Scor, qui estime renforcer son «expertise en matière d’assurance agricole», collabore avec AgroBrasil depuis quinze ans : d’abord en tant que réassureur, puis, depuis 2013, en tant qu’assureur via la compagnie d’assurances brésilienne Essor Seguros, filiale à 100% du groupe depuis 2018. Laura Neves restera directrice générale d’AgroBrasil et rejoindra en outre le conseil d’administration d’Essor Seguros.
PRUDENCE Scor a annoncé le lancement d’une nouvelle solution de capital contingent pour une durée de trois ans, sous la forme d’une émission d’actions apportant une couverture de 300 millions d’euros en cas de réalisation d’événements extrêmes. « Contribuant à préserver la solvabilité du groupe, à un coût très faible pour nos actionnaires, (cette émission) nous permet de faire face en cas d’événements d’une gravité exceptionnelle tels qu’une pandémie mondiale ou des catastrophes naturelles historiques », a déclaré Denis Kessler, PDG de Scor. « Cet instrument peut participer à la solidité financière de Scor (...), même si nous considérons que les plus importants réassureurs ont des réserves assez solides pour continuer d’honorer leurs engagements lors d’une période aux sinistres particulièrement coûteux », estime la recherche d’Octo Finances.