Nos articles d’actualité et d’analyse sur les principaux programmes de rachats d’actions mis en œuvre par les entreprises cotées ainsi que sur les grandes dynamiques de cette pratique qui permet de rémunérer les actionnaires en réduisant le nombre de titres composant le capital d’une société.
Plus de 40 entreprises du S&P 500 ont annoncé des rachats au quatrième trimestre, ce qui pourrait maintenir le marché américain à flot une partie de l’année.
Le groupe chinois a racheté pour 1,3 milliard de dollars d'actions en décembre dernier, alors que les nouvelles règles du jeu en Chine, annoncées le 22 décembre dernier, ont déclenché une vente massive d'actions dans le secteur.
Le résultat net de la banque a plus que doublé au troisième trimestre et frôle les 2 milliards d'euros. C'est plus qu'attendu par les analystes mais le titre recule en Bourse.
Alors que les députés multiplient les amendements au projet de loi de finances pour taxer les montants dédiés aux rachats d’actions, la pratique donne quelques signes d’essoufflement. Si les programmes de rachats annoncés sont en hausse, les volumes effectivement réalisés en Europe sont en repli en 2023, à 106 milliards d’euros.
Après des années d’austérité, la deuxième banque allemande renoue avec les bénéfices et peut à nouveau récompenser ses actionnaires. En Bourse, l'action s'envole.
Malgré le débat sur l'utilité de cet outil de rémunération des actionnaires et dirigeants, certains marchés réduisent l'écart avec les États-Unis, où ils sont les plus courants.
Riche en cash, la holding de la famille Agnelli annonce un programme de rachat d'un milliard d'euros, dont 750 millions par une enchère inversée lancée ce 14 septembre.
En rachetant ses propres titres une société retourne de l’argent à ses actionnaires sans passer par la case dividende. Nous avons interrogé Pascal Quiry, professeur à HEC et coauteur du Vernimmen, sur cette pratique qui fait débat.
L’italien UniCredit pourrait verser davantage aux actionnaires sur ses bénéfices de 2022, a déclaré jeudi son PDG. S’adressant à Bloomberg Television au Forum de Davos, Andrea Orcel a déclaré : «notre ambition de distribution de capital pour 2022 était d'être en ligne ou supérieure à 2021, sur la base des chiffres que nous avions au bout de neuf mois, nous pouvons être plus élevés.» UniCredit a versé 3,75 milliards d’euros de dividendes et de rachats d’actions l’an dernier, soit 100% de son bénéfice net sous-jacent 2021, conformément à la stratégie d’Andrea Orcel. Il s’est engagé à atteindre la majorité d’un objectif de versement sur trois ans de plus de 16 milliards d’euros, même en cas de «grave récession».
Dans le cadre de son programme de rachat d’actions de 500 à 750 millions d’euros pour son exercice 2022-2023, le groupe de spiritueux Pernod Ricard vient de signer avec un prestataire de services d’investissement un contrat portant sur l’acquisition de ses propres actions, pour un montant maximum de 150 millions d’euros sur une période débutant le 31 octobre et pouvant s’étendre jusqu’au 22 novembre 2022.
Tirant parti de la flambée des prix des hydrocarbures et des marges de raffinage, le groupe britannique a annoncé mardi un bénéfice net de 8,45 milliards de dollars (8,24 milliards d’euros) au titre du deuxième trimestre 2022, niveau le plus élevé depuis 14 ans, alors que les analystes tablaient sur 6,8 milliards. BP a augmenté son dividende de 10% à 6,006 cents par action, dépassant sa prévision précédente d’une augmentation annuelle de 4%. Il a aussi porté son programme de rachat d’actions à 3,5 milliards de dollars pour le trimestre en cours, contre 2,5 milliards de dollars au cours des trois mois précédents, conformément à sa politique consistant à consacrer 60% des flux de trésorerie au rachat de ses propres titres.