Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le gouvernement espagnol activera samedi l’article 155 de la Constitution, qui permettra de suspendre l’autonomie politique de la Catalogne, ont annoncé jeudi les services du président du gouvernement, Mariano Rajoy. Cette réunion spéciale du conseil des ministres a été convoquée après que le président de la Généralité de Catalogne, Carles Puigdemont, a annoncé qu’il pourrait demander au Parlement régional de voter sur une déclaration formelle d’indépendance si Madrid n’accepte pas d’ouvrir un dialogue.
Une réunion spéciale du conseil des ministres a été convoquée après les récentes déclarations du président de la Généralité de Catalogne, Carles Puigdemont.
C’est le coût estimé d’un Brexit dur pour chaque Britannique, selon les économistes de Rabobank. Si la Grande-Bretagne ne parvenait pas à un accord d’échanges avec l’Union européenne, les conséquences seraient nombreuses (tarifs douaniers, baisse des investissements, pertes de services financiers, moindre immigration…), ce qui réduirait de 19 points la croissance à l’horizon 2030.
Le roi est nu, proclame ce promeneur sur la place Tiananmen. Pas sûr que Xi Jinping partage cet avis. Le mandat du président chinois sera reconduit jusqu’en 2022 à l’occasion du 19e Congrès du Parti communiste qui s’est ouvert ce mercredi 18 octobre. Le maître de Pékin a émergé ces dernières années comme la figure politique la plus puissante du pays depuis Mao Tsé-toung, et ce n’est pas fini. Pour Xi Jinping, qui se verrait bien rempiler jusqu’en 2027, l’enjeu de cette grand-messe quinquennale est de cadenasser davantage encore les instances du parti, voire de faire inscrire dans la Constitution sa « pensée », ce que seul le Grand timonier a réussi à accomplir.
10 millions de dollars. C’est la somme que le roi du porno Larry Flynt a promis à toute personne susceptible de fournir des informations permettant de déclencher une procédure de destitution à l’encontre de Donald Trump. Le flamboyant et provocateur patron de Hustler s’est offert une pleine page de publicité dans le Washington Post pour lancer son offre. « Je pense que c’est mon devoir patriotique et le devoir de tous les Américains de se débarrasser de Trump avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il déclaré. Larry Flynt n’en est pas à son coup d’essai. En 1998, en pleine affaire Monica Lewinsky, il avait déjà offert 1 million de dollars à quiconque apporterait la preuve de l’implication de responsables politiques ou juridiques dans des affaires à caractère sexuel. Il avait récidivé en 2007 avec des pleines pages de publicité dans le Washington Post. Ces campagnes n’ont pas remporté le succès escompté jusqu’à présent. Le décuplement de la récompense déliera-t-il les langues et les consciences ?
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a appelé mercredi le président catalan Carles Puigdemont à se «comporter de manière raisonnable» alors qu’approche la fin de l’ultimatum fixé par Madrid pour que la Catalogne renonce à son indépendance. «Je demande à Puigdemont de se comporter raisonnablement, d’une manière équilibrée, de donner la priorité aux intérêts de tous les citoyens», a déclaré Mariano Rajoy devant le parlement espagnol.
Les 27 chefs d’Etat de l’Union européenne (hors Grande Bretagne) doivent officiallement reconnaître demain soir le manque de «progrès suffisants» dans les discussions sur le Brexit. C’est surtout la fameuse «facture de sortie» qui bloque: Londres a bien «déclaré qu’il respecterait ses obligations financières» mais ceci «ne s’est pas encore transcrit dans un engagement ferme et concret», note le projet de déclaration commune obtenu par L’Agefi. Sans progrès sur ces points, hors de question de discuter de la future relation commerciale, insistent les 27 –qui lorgnent désormais vers leur réunion de décembre pour acter des avancées. Au-delà du bâton, le projet de communiqué comporte aussi une carotte. Les 27 vont «préparer» dès maintenant la seconde phase des négociations. Histoire de montrer que ces dernières seront rapides, si le Royaume-Uni accepte de bouger.
En seulement deux semaines, 691 entreprises ont transféré leur siège social hors de Catalogne en raison de la crise politique, selon l’AFP qui cite le dernier décompte du registre du commerce. «Il y a eu plus de départs ces dix derniers jours que sur les neuf premiers mois de 2017 réunis», a précisé la porte-parole du Registre du commerce et des sociétés à l’agence de presse. 219 entreprises ont délocalisé leur siège entre le 2 et le 9 octobre, à commencer par les deux grandes banques catalanes Caixa et Sabadell. La tendance s’est accélérée autour du discours mardi 10 octobre du président séparatiste catalan Carles Puigdemont qui a laissé entendre qu’il déclarait l’indépendance de la région avant de proposer au Parlement de la suspendre. Le même jour, avant le discours, 177 entreprises ont fait leurs cartons, puis 155 autres le lendemain et encore 81 le 13 octobre, au lendemain de la fête nationale.
Madrid a donné un ultime délai de trois jours au président séparatiste de Catalogne pour qu’il revienne à la légalité, après son refus de dire clairement hier s’il écartait une déclaration unilatérale d’indépendance. Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, avait demandé mercredi au président séparatiste, Carles Puigdemont, de confirmer explicitement s’il avait bien déclaré l’indépendance de la région mardi devant le Parlement régional. Et il avait averti que, faute de réponse satisfaisante, il pourrait appliquer l’article 155 de la Constitution permettant, une fois votée au Sénat, la suspension totale ou partielle de l’autonomie de la Catalogne. Le délai court désormais jusqu'à jeudi 10h.
Madrid a donné un ultime délai de trois jours au président séparatiste de Catalogne pour qu’il revienne à la légalité, après son refus de dire clairement lundi s’il écartait une déclaration unilatérale d’indépendance. Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, avait demandé mercredi au président séparatiste, Carles Puigdemont, de confirmer explicitement s’il avait bien déclaré l’indépendance de la région, l’une des plus riches d’Espagne, mardi devant le Parlement régional. Et il avait averti que, faute de réponse satisfaisante, il pourrait appliquer l’article 155 de la Constitution permettant, une fois votée au Sénat, la suspension totale ou partielle de l’autonomie de la Catalogne. Le délai court désormais jusqu'à jeudi 10h.
Les principales banques espagnoles auraient convenu de ne pas reconnaître une Catalogne indépendante, dans le cas où la région proclamerait son indépendance cette semaine, rapportait hier le journal El Mundo, citant des banquiers anonymes. Les associations bancaires espagnoles seraient parties prenantes au pacte, précise le quotidien. Les banques se seraient ainsi engagées à ne pas répondre aux demandes règlementaires et fiscales d’une Catalogne indépendante, et de soutenir le gouvernement espagnol s’il devait mettre sous tutelle la région autonome.
Une coalition des conservateurs avec l’extrême-droite eurosceptique apparaît la plus probable, mais aussi la moins favorable aux projets européens d’Emmanuel Macron.
Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit, a déclaré jeudi que les discussions avec Londres étaient «dans une impasse» sur la question de la facture du divorce dont Londres devra s’acquitter. Michel Barnier, qui s’exprimait au terme de la cinquième session de négociation avec Londres, a souligné qu’il ne pourrait pas proposer aux chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept qui se réunissent en sommet les 19 et 20 octobre prochain de lancer la deuxième phase des discussions, portant sur le futur cadre des relations commerciales. Il a souligné que la partie britannique n'était toujours pas prête à dire combien elle était prête à payer en règlement de ses engagements financiers.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé mardi la conclusion d’un nouvel accord de coalition, au terme de sept mois de négociations. Les composantes de la nouvelle coalition de centre-droit - VVD (libéral), Démocrates 66 (progressiste), CDA (Appel chrétien-démocrate) et l’Union chrétienne - ont dû combler leurs divergences, qui vont de la fiscalité au droit à l’euthanasie en passant par l’immigration. Elles se sont entre autres entendues sur des allégements fiscaux de 5,5 milliards d’euros pour les ménages. La nouvelle équipe dispose d’une majorité d’un seul siège dans les deux chambres du Parlement.
Le gouvernement italien a donné mardi son feu vert à la tenue d’un vote de confiance destiné à faciliter l’adoption de la nouvelle loi électorale à la chambre des députés, a déclaré à Reuters une source gouvernementale. Cette nouvelle loi, qui sera appliquée pour les prochaines élections législatives, a le soutien du Parti démocrate (centre gauche au pouvoir) et des autres partis traditionnels, mais elle est combattue par le mouvement anti-establishment M5S. Si les députés votent la censure du gouvernement, celui-ci sera contraint de démissionner. Le projet de loi électorale, lui, devait être présenté au parlement dans la journée de mardi.
Le gouvernement italien a donné mardi son feu vert à la tenue d’un vote de confiance destiné à donner un coup de pouce, à la chambre des députés, à l’adoption de la nouvelle loi électorale, a déclaré à Reuters une source gouvernementale. La nouvelle loi électorale, qui sera appliquée pour les élections législatives prévues au plus tard en mai prochain, a le soutien du Parti démocrate (PD, centre gauche au pouvoir) et des autres partis traditionnels, mais elle est vivement combattue par le mouvement anti-establishment M5S.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte devrait annoncer mardi la conclusion d’un nouvel accord de coalition, au terme de négociations qui ont duré près de sept mois. Les quatre composantes de la nouvelle coalition de centre-droit ont dû combler de profondes divergences, qui vont de la fiscalité au droit à l’euthanasie en passant par l’immigration, ce qui explique la durée, sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, de leurs discussions.
Donald Trump devrait annoncer sous peu son intention de ne pas certifier que l’Iran respecte l’accord international sur son programme nucléaire, ce qui ouvrirait la voie à sa dénonciation, rapportait hier Reuters d’un membre de son administration ayant requis l’anonymat. Le président devrait en outre annoncer un durcissement général de la position américaine à l'égard de Téhéran. S’il décide effectivement de ne pas certifier que la République islamique respecte l’accord de Vienne, conclu en 2015, le Congrès aura 60 jours pour rétablir les sanctions.