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Les chefs d’entreprise britanniques ont demandé lundi à la Première ministre Theresa May des éclaircissements sur la mise en place et le fonctionnement du Brexit mais ils n’ont guère obtenu de précisions, hormis la volonté de Londres d’obtenir un accord de transition le plus rapidement possible. Dans un discours devant la Confédération de l’industrie britannique (CBI), Theresa May a dit comprendre le besoin de clarification exprimé par les hommes d’affaires et les industriels.
Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire se rendra mercredi à Berlin pour rencontrer son homologue allemand par intérim, Peter Altmaier, ainsi que les dirigeants des Verts et du FDP, qui sont en négociations pour former une coalition avec la CDU d’Angela Merkel. Bruno Le Maire y discutera des projets de réforme de la zone euro dévoilés par Emmanuel Macron lors de son discours de la Sorbonne. Ce sera également l’occasion de mesurer ses chances d’obtenir la présidence de l’Eurogroupe, alors que Jeroen Dijsselbloem devrait quitter ses fonctions en janvier prochain. D’après le Financial Times toutefois, le luxembourgeois Pierre Gramegna fait figure de favori pour le moment. Le prochain président de l’Eurogroupe devrait être choisi le 4 décembre, les candidatures devant être ouvertes à la mi-novembre.
Carles Puigdemont a annoncé aujourd’hui qu’il relevait le « défi démocratique » des élections régionales anticipées qui auront lieu le 21 décembre en Catalogne et a ajouté qu’il ne demandait pas l’asile politique à Bruxelles. Objet d’une demande de poursuites judiciaires pour sédition, rébellion et malversation réclamé par le procureur général d’Espagne, le dirigeant séparatiste a souligné qu’il ne cherchait pas à se soustraire à la justice et qu’il s'était rendu à Bruxelles pour placer la question catalane « au cœur de l’Union européenne ».
Le gouvernement belge a approuvé la création d’un tribunal de commerce international anglophone pour résoudre les litiges entre entreprises, une initiative visant à améliorer l’attrait de Bruxelles dans la perspective du Brexit. Ce tribunal anglophone, qui se nommera «Brussels International Business Court», traitera les litiges commerciaux internationaux entre entreprises qui ne feront qu’augmenter avec le Brexit, a expliqué le gouvernement belge dans un communiqué. «Par ailleurs, ce Brexit implique également qu’il ne sera pas évident de faire appel à un tribunal londonien», ajoute-t-il. Les juges de ce tribunal seront sélectionnés parmi des experts, avec «un degré de spécialisation» qui «doit garantir une juridiction de pointe et rapide, ne permettant aucun recours», selon le communiqué. La France, par la voix de Bruno Le Maire, a annoncé en juin son intention de mettre en place une juridiction similaire
Les négociations à trois entre conservateurs de la CDU, libéraux du FDP et écologistes ont repris ce lundi sur de nouvelles bases après une rencontre dimanche entre Angela Merkel et les dirigeants des deux formations auxquelles compte s’allier son parti pour former un gouvernement. Horst Seehofer, chef de file de la CSU, l’aile bavaroise de la CDU, a expliqué que cette réunion à Berlin avait «changé l’atmosphère» des discussions qui achoppaient la semaine dernière sur les questions de l’immigration et de la lutte contre le réchauffement climatique.
Le gouvernement belge a approuvé la création d’un tribunal de commerce international anglophone pour résoudre les litiges entre entreprises, une initiative visant à améliorer l’attractivité de Bruxelles dans la perspective du Brexit. Ce tribunal anglophone, qui se nommera «Brussels International Business Court», traitera les litiges commerciaux internationaux entre entreprises qui ne feront qu’augmenter avec le Brexit, a expliqué le gouvernement belge dans un communiqué publié vendredi.
Le Parlement de Catalogne a adopté vendredi une résolution déclarant la région un «Etat indépendant prenant la forme d’une République», une rupture sans précédent en Espagne, à laquelle Madrid a riposté en mettant la région sous tutelle. Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a immédiatement réagi au vote en promettant sur Twitter de «restaurer la légalité» en Catalogne. A Barcelone, les élus et quelque 200 maires indépendantistes entonnaient pendant ce temps l’hymne nationaliste, en criant «Vive la Catalogne!».
Le président de la Généralité de Catalogne, Carles Puigdemont, a annoncé hier qu’il avait envisagé d’organiser des élections régionales anticipées mais y avait finalement renoncé faute de garanties suffisantes. Il a ajouté qu’il appartenait à présent au Parlement régional de continuer sur la voie du mandat en faveur de l’indépendance donné par les électeurs lors du référendum du 1er octobre. Le Sénat espagnol doit se prononcer aujourd’hui sur la mise en oeuvre des mesures d’exception dans le cadre de l’article 155 de la Constitution afin de mettre sous tutelle l’exécutif catalan. Madrid veut organiser de nouvelles élections régionales dans un délai maximal de six mois.
Le président de la Généralité de Catalogne, le séparatiste Carles Puigdemont, a repoussé une invitation à s’exprimer devant le Sénat espagnol, a annoncé hier un porte-parole du gouvernement catalan. Quelques heures auparavant, des conseillers avaient pourtant indiqué qu’il se rendrait probablement jeudi devant la chambre haute du parlement espagnol. Finalement, un de ses porte-parole a annoncé qu’il refusait de se rendre à Madrid car le gouvernement espagnol a déjà annoncé son intention de suspendre l’autonomie de la région en vertu de l’article 155 de la Constitution espagnole.
Le président de la Généralité de Catalogne, le séparatiste Carles Puigdemont, a repoussé une invitation à s’exprimer devant le Sénat espagnol, a annoncé aujourd’hui un porte-parole du gouvernement régional catalan. Quelques heures auparavant, des conseillers de Puigdemont avaient pourtant indiqué qu’il se rendrait probablement jeudi devant la chambre haute du parlement espagnol à Madrid. Finalement, un de ses porte-parole a annoncé qu’il refusait de se rendre à Madrid car le gouvernement espagnol a déjà annoncé son intention de suspendre l’autonomie de la région en vertu de l’article 155 de la Constitution espagnole.
Emmanuel Macron recevra ce soir au Palais de l’Elysée 21 des plus grands investisseurs mondiaux - fonds souverains, fonds de pension et gestionnaires d’actifs, a indiqué la présidence de la République. L’objectif de ce dîner est de stabiliser l’actionnariat des grands groupes français, d’inviter ces investisseurs à apporter des fonds propres aux secteurs d’innovation ou à investir directement dans des infrastructures, a ajouté l’Elysée.
L’ex-ministre des Finances Wolfgang Schäuble a été élu aujourd’hui à une très large majorité président du Bundestag, la chambre basse du parlement allemand. Agé de 75 ans, ce responsable de la CDU (Union chrétienne-démocrate), la formation de la chancelière Angela Merkel, a obtenu 501 voix en sa faveur, alors que 173 députés ont voté contre et que 30 autres se sont abstenus.
Le Parlement catalan se réunira jeudi matin en séance plénière, a déclaré hier un porte-parole de la coalition indépendantiste «Ensemble pour le oui», pour présenter sa réponse au gouvernement espagnol après la décision de ce dernier d’assurer en direct la gestion de la région. Le parti a l’intention d’intenter un recours contre l’application de l’article 155 de la Constitution qui ouvre la voie à la gestion directe et à de nouvelles élections. Le Sénat, où le parti du Premier ministre Mariano Rajoy dispose de la majorité absolue, devrait voter ces mesures en séance plénière vendredi.
Le Parlement catalan se réunira jeudi matin en séance plénière, a déclaré lundi un porte-parole de la coalition indépendantiste «Ensemble pour le oui», pour présenter sa réponse au gouvernement après la décision de ce dernier d’assurer en direct la gestion de la région. Le parti a l’intention d’intenter un recours contre l’application de l’article 155 de la Constitution qui ouvre la voie à la gestion directe et à de nouvelles élections.
Sebastian Kurz, chef de file du Parti populaire autrichien (ÖVP) chargé de former un gouvernement après les législatives du 15 octobre, souhaite y parvenir en moins de deux mois. « Les Autrichiens espèrent qu’un gouvernement fort et stable puisse se mettre au travail rapidement », dit-il dans un entretien accordé hier au Kronen Zeitung.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Alfonso Dastis, a invité hier les Catalans à accepter l’autorité de Madrid et à ignorer les instructions des dirigeants indépendantistes de la région. Le Premier ministre, Mariano Rajoy, a annoncé samedi la dissolution de l’exécutif régional et la mise sous tutelle du parlement de Barcelone pour sortir de la crise suscitée par le référendum d’autodétermination du 1er octobre. Il a souligné que l’attitude des séparatistes catalans l’avait contraint à recourir à l’article 155 de la Constitution de 1978, qui n’avait jamais été appliqué. Il appartient désormais au Sénat d’approuver ou non la mise en oeuvre de ces mesures d’exception, un vote étant prévu vendredi prochain à la chambre haute espagnole. Carles Puigdemont, président de l’exécutif Catalan, a jugé les décisions de Madrid inacceptables et a invité le parlement régional à se réunir pour y répondre.
Le gouvernement espagnol s’est entendu avec le Parti socialiste (PSOE) pour convoquer en janvier des élections en Catalogne, en vertu de l’article 155 de la Constitution qui lui permet de suspendre l’autonomie de la région, a annoncé vendredi la socialiste Carmen Salvo dans un entretien accordé à la télévision.