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Le prochain cycle de négociations entre Londres et Bruxelles sur le Brexit se tiendra au cours de la semaine du 25 septembre et non au cours de celle du 18 septembre, rapportait hier Reuters de sources diplomatiques. Ce report est justifié par le calendrier politique britannique, précisent ces sources. Theresa May doit en effet prononcer un discours sur ce sujet le 21 septembre. Selon l’une des sources, elle devrait en profiter pour exposer son point de vue et ses projets pour le Brexit.
Le prochain cycle de négociations entre Londres et Bruxelles sur le Brexit se tiendra au cours de la semaine du 25 septembre et non au cours de celle du 18 septembre, rapporte Reuters de sources diplomatiques. Ce report est justifié par le calendrier politique britannique, précisent ces sources. Theresa May doit en effet prononcer un discours sur ce sujet le 21 septembre. Selon l’une des sources, elle devrait en profiter pour exposer son point de vue et ses projets pour le Brexit.
Le Premier ministre a confié vendredi à Cédric Villani une mission sur l’intelligence artificielle devant déboucher sur une stratégie nationale dans ce domaine jugé crucial pour la souveraineté de la France. Le mathématicien, député La République en marche, mènera près de 200 auditions pendant quatre mois pour déterminer les atouts, les défis et les axes de travail, a précisé Edouard Philippe. Il a souligné que les Etats-Unis, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et le Canada avaient lancé des initiatives nationales et que la France ne devait pas se laisser distancer.
Le Parlement français reprend progressivement ses travaux, les commissions parlementaires étant à l’ouvrage avant le début de la session extraordinaire à partir du 25 septembre. La session parlementaire s’annonce particulièrement chargée avec le traditionnel « marathon budgétaire », l’examen du projet de loi de finances (PLF) et du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2018. Les débats budgétaires en séance à l’Assemblée débutent le 17 octobre, le vote définitif du projet de budget étant prévu pour le 20 décembre avant la pause des fêtes de fin d’année.
Le Premier ministre a confié vendredi à Cédric Villani une mission sur l’intelligence artificielle devant déboucher sur une stratégie nationale dans ce domaine jugé crucial pour la souveraineté de la France. Le mathématicien, député La République en marche, mènera près de 200 auditions pendant quatre mois pour déterminer les atouts, les défis et les axes de travail, a précisé Edouard Philippe. «L’intelligence artificielle est un défi considérable pour notre pays et pour notre époque», a-t-il dit, citant en particulier «les enjeux de sécurité et de souveraineté». Il a souligné que les Etats-Unis, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et le Canada avaient lancé des initiatives nationales et que la France ne devait pas se laisser distancer, lors d’un discours aux côtés de Cédric Villani, du secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, et de la ministre de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal.
Le ministre chilien des Finances, Rodrigo Valdes, et son collègue de l’Economie, Luis Felipe Cespedes, ont démissionné hier, infligeant un coup dur au gouvernement de la présidente socialiste Michelle Bachelet à quelques mois des élections présidentielle et législatives. En début de semaine, le ministre des Finances avait critiqué la décision gouvernementale de rejeter pour des raisons écologiques un projet de 2,5 milliards de dollars dans le cuivre. Rodrigo Valdes sera remplacé par Nicolas Eyzaguirre, économiste actuellement chargé de questions législatives à la présidence, tandis que Luis Felipe Cespedes est remplacé par Jorge Rodriguez, président de la banque centrale chilienne.
Les sociaux-démocrates allemands (SPD) veulent croire à leurs chances de victoire lors des élections législatives du 24 septembre en dépit de sondages qui donnent un net avantage à la chancelière Angela Merkel qui brigue un quatrième mandat. Le SPD conduit par Martin Schulz, l’ancien président du Parlement européen, est crédité d’environ 23% des intentions de vote dans les enquêtes d’opinion tandis que les conservateurs de la CDU sont en tête avec 37%. Martin Schulz a déclaré hier sur la chaîne RND qu’il partageait la position du ministre des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, qui ne souhaite plus que le SPD fasse partie d’une coalition de gouvernement avec la CDU. Martin Schulz a affirmé que son objectif demeurait de devenir chancelier et qu’il entendait employer le débat télévisé avec Angela Merkel prévu dimanche prochain pour mettre en lumière les différences entre son parti et les conservateurs.
Le ministre chilien des Finances, Rodrigo Valdes, a présenté aujourd’hui sa démission, sans avancer publiquement de raison. Il avait critiqué ces jours-ci la décision prise la semaine dernière par le gouvernement de rejeter pour des raisons écologiques un projet de 2,5 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros) dans le secteur du cuivre. La présidente chilienne, la socialiste Michelle Bachelet, a soutenu le choix du gouvernement.
L’Allemagne et l’Union européenne craignent que les nouvelles sanctions américaines gèlent les relations entre la Russie et l’Occident, a déclaré mardi le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel. D’après lui, Moscou doit faire plus pour respecter le cessez-le-feu fragile dans l’est de l’Ukraine, notamment en retirant ses armes lourdes. Début août, le président américain Donald Trump a approuvé de nouvelles sanctions contre Moscou pour riposter à l’annexion russe de la Crimée en mars 2014 mais aussi aux ingérences de Moscou dans la campagne présidentielle américaine de 2016, ce que la Russie dément.
Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney, exhorte le gouvernement britannique à faire preuve de réalisme sur la question de la frontière entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, avant la nouvelle phase de discussions entre Londres et l’Union européenne sur les modalités du Brexit. Les négociateurs européens et britanniques tenteront de faire avancer cette semaine les discussions sur le sujet. Les deux parties divergent toujours sur la manière d’aborder les négociations, notamment sur le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande, membre de l’UE, et l’Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni.
Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney, exhorte le gouvernement britannique à faire preuve de réalisme sur la question de la frontière entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, avant la nouvelle phase de discussions entre Londres et l’Union européenne sur les modalités du Brexit. Les négociateurs européens et britanniques se réunissent cet après-midi pour tenter de faire avancer cette semaine les discussions sur les modalités du départ du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Le solde migratoire en Grande-Bretagne a chuté à 246.000 entrées en mars, en recul de 81.000 sur les douze mois précédents, selon des données publiées hier par l’Office national des statistiques (ONS). Ce repli s’explique pour plus de la moitié par une augmentation du nombre de ressortissants de pays de l’Union européenne ayant quitté le Royaume-Uni. Sur douze mois, la migration nette d’Européens a reculé de 51.000, à 127.000 personnes, soit son niveau le plus bas depuis décembre 2013, précise l’ONS. Dans le détail, le nombre des arrivées d’Européens a baissé de 19.000 personnes tandis que le nombre des départs a augmenté de 33.000 personnes.
Le chancelier autrichien a fait état hier d’un accord entre son pays, la France, la République tchèque et la Slovaquie pour obtenir en octobre une révision de la directive sur le travail détaché avec des critères s’approchant des demandes françaises, lors d’une conférence de presse avec le président français. Emmanuel Macron, qui a commencé une tournée de trois jours pour rallier Tchèques, Slovaques, Roumains et Bulgares à sa volonté de mettre fin à la «trahison» que constitue selon lui le fonctionnement actuel du travail détaché, a salué la «bonne volonté» de la République tchèque et de la Slovaquie.
Le Royaume-Uni a demandé hier à l’Union européenne de maintenir un système judiciaire semblable à celui de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour résoudre les litiges civils transfrontaliers après le Brexit. Par cette proposition, détaillée dans le troisième d’une série de cinq documents en cours de publication cette semaine, le gouvernement britannique espère se passer de la juridiction de la CJUE, tout en bénéficiant d’une structure similaire pour résoudre des contentieux.
Le ministre britannique du Brexit, David Davis, a demandé hier à l’Union européenne d’assouplir ses positions afin que les négociations sur la sortie de la Grande-Bretagne du bloc communautaire puissent aboutir à des discussions sur les futures relations entre les deux parties. «Je crois fortement que les premiers tours de table ont déjà démontré que de nombreuses questions liées à notre retrait étaient inextricablement liées avec nos futures relations», explique-t-il dans le Sunday Times. «Les deux camps doivent avancer rapidement vers la négociations sur notre futur partenariat et nous souhaitons que cela ait lieu après le Conseil européen en octobre», ajoute-t-il.
Le Premier ministre a donné hier quelques détails sur la configuration du futur « grand plan d’investissement » qui doit permettre de mobiliser 50 milliards d’euros sur la durée du quinquennat d’Emmanuel Macron, afin d’appuyer « la transformation du modèle économique et social » de la France. Ce plan sera intégré à la prochaine loi de programmation des finances publiques et montera en charge progressivement pendant le quinquennat. « Il sera financé par des crédits budgétaires et par des instruments financiers innovants (fonds propres, prêts) », a indiqué le gouvernement sans plus de précision. Une conférence de l’investissement sera organisée par le Premier ministre au mois de septembre avec tous les ministres et les partenaires du grand plan d’investissement, pour présenter ces orientations et les premières mesures phares mises en œuvre en 2018.