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La perspective d’engager dès le mois d’octobre les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur l’avenir de leurs relations diminue, étant donné l’absence d’avancées dans les discussions sur le Brexit proprement dit, a déclaré hier le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier. Celui-ci a rendu compte, devant les ambassadeurs des 27 pays qui demeureront au sein de l’UE après le retrait de la Grande-Bretagne en mars 2019, de la session de négociations tenue en juillet avec les Britanniques.
Le président du gouvernement espagnol a assuré hier devant la justice qu’il ignorait tout des cas de corruption dont sa formation, le Parti populaire (PP, au pouvoir), est accusée. Mariano Rajoy est le premier chef de gouvernement en Espagne à être cité à comparaître devant un tribunal en tant que témoin. Il n’est lui-même accusé d’aucune malversation dans cette affaire de « caisse noire » ayant alimenté des campagnes électorales et financée par de généreux donateurs anonymes. Mais le dossier est embarrassant pour le chef de l’exécutif, qui exerce depuis octobre dernier un deuxième mandat de 4 ans sans majorité au Parlement.
Le président polonais Andrzej Duda a annoncé hier qu’il allait opposer son veto à deux des trois projets de loi sur la réforme de la justice. La réforme a également été critiquée par l’Union européenne et les partisans de l’opposition ont manifesté en masse pour réclamer un veto présidentiel contre une initiative qualifiée d’atteinte à l'équilibre des pouvoirs. L’un des deux textes rejetés par le président Duda prévoyait notamment de mettre à la retraite d’office les juges de la Cour suprême à l’exception de ceux nommés par le gouvernement. L’autre texte réformait le Conseil national de la justice, octroyant au Parlement le droit d’en nommer la plupart des membres.
Le Qatar peut mobiliser 340 milliards de dollars (près de 300 milliards d’euros) face au blocus qui lui est imposé par ses puissants voisins arabes, estime le gouverneur de la banque centrale, le cheikh Abdallah ben Saoud al Sani. «C’est la crédibilité de notre système. Nous avons suffisamment de liquidités pour nous prémunir contre tout type de choc», déclare le gouverneur dans un entretien à la chaîne de télévision CNBC publié lundi sur son site internet.
La gestion des contrats courts sera attribuée aux branches par la réforme du Code du Travail, a annoncé hier la ministre du Travail Muriel Pénicaud. «Demain, [les partenaires sociaux] vont pouvoir par accord de branche définir un certain nombre de modalités sur les contrats courts : les délais, les durées de carence et le fameux contrat de chantier», a-t-elle déclaré lors du Grand Rendez-vous CNEWS, Europe 1 et Les Echos. Pour l’instant, le recours aux CDD n’est possible que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire et seulement dans les cas énumérés par la loi, tandis que les CDI de chantier sont essentiellement accessibles dans le bâtiment.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, propose de simplifier les modalités de prise en compte de la pénibilité au travail, sujet à controverses, dans une lettre adressée samedi aux partenaires sociaux. Les modalités actuelles de prise en compte de l’exposition à la pénibilité ne seront ainsi maintenues que pour six facteurs sur dix: le travail en milieu hyperbare, de nuit, répétitif, en «équipes successives alternantes» (posté), en milieu bruyant ou exposé à des températures extrêmes. Pour la manutention manuelle de charges, les postures pénibles, les vibrations mécaniques et les risques chimiques, le droit à départ anticipé à la retraite sera lié à la reconnaissance d’une maladie professionnelle.
Le Parlement français a adopté définitivement aujourd’hui un projet de loi qui prévoit de prolonger pour la sixième fois l'état d’urgence, cette fois du 15 juillet au 1er novembre 2017. Il s’agit du premier texte du quinquennat d’Emmanuel Macron voté lors de la nouvelle législature. Le Sénat, où la droite est majoritaire, avait adopté mardi ce texte par 312 voix contre 22. L’Assemblée vient de l’approuver dans les mêmes termes par 137 voix contre 13. Le texte est donc définitivement adopté par le Parlement.
Les pays arabes qui ont imposé des sanctions au Qatar ont décidé de maintenir le boycott diplomatique et économique de l'émirat tant que celui-ci ne changera pas de politique régionale, a annoncé hier le ministre saoudien des Affaires étrangères à l’issue d’une réunion avec ses homologues au Caire. Adel al Joubeïr n’a pas exclu que de nouvelles sanctions soient prises ultérieurement contre Doha, «dans le respect des règles internationales».
Le projet de loi destiné à organiser la transposition des lois européennes dans la législation britannique sera présenté la semaine prochaine au Parlement, a annoncé hier le porte-parole de la Première ministre Theresa May. Cette grande «loi d’abrogation» doit à la fois supprimer l’European Communities Act de 1972 et donner au Parlement le pouvoir de changer les lois existantes. Des dizaines de milliers de lois relatives à l’UE ont été adoptées par le Royaume-Uni en plus de quarante ans d’appartenance au bloc communautaire et doivent désormais être retranscrites dans le droit britannique.
Le projet de loi destiné à organiser la transposition des lois européennes dans la législation britannique sera présenté la semaine prochaine au Parlement, a annoncé mardi le porte-parole de la Première ministre Theresa May. L’information a été donnée par le ministre chargé de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, David Davis, à ses collègues lors d’une réunion consacrée à la «Repeal Bill».
Le Parti libéral démocrate (PLD) au pouvoir au Japon a subi un revers historique hier lors de l'élection de la nouvelle assemblée métropolitaine de Tokyo, un résultat embarrassant et préoccupant pour le Premier ministre, Shinzo Abe. Le PLD, d’après des sondages sortie des urnes fournis par la chaîne de télévision publique NHK, a obtenu au mieux 37 des 127 sièges. Il en détenait vingt de plus avant le vote. Le scrutin a été remporté, en coalition avec des alliés, par le parti de l’actuelle gouverneure de la métropole nipponne, Yuriko Koike, une ancienne ministre de la Défense qui est en poste depuis un an.
La Grande-Bretagne va quitter la Convention de Londres sur la pêche afin de retrouver «le contrôle exclusif» des droits de pêche à proximité de ses côtes, a annoncé dimanche le ministre de l’Environnement, Michael Gove. Le gouvernement britannique notifiera aujourd’hui sa décision aux Etats signataires de cette convention conclue en 1964, point de départ d’un processus de sortie qui prendra deux ans. La Convention de Londres autorise la pêche dans une zone comprise entre six et douze milles au large des côtes des six pays signataires, soit du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de Belgique, de France, d’Irlande et des Pays-Bas.
Le Qatar transmettra dans la journée au Koweït ses réponses aux exigences de l’Arabie saoudite et de ses alliés arabes, rapportait hier l’agence de presse officielle qatarie QNA alors que l’ultimatum posé par ses voisins a expiré hier soir. Les ministres des Affaires étrangères saoudien, égyptien, émirati et bahreïni se réuniront mercredi au Caire pour discuter du dossier, a de son côté annoncé le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué. Dimanche, la Bourse de Doha a perdu 3,1%, dans un volume d'échanges toutefois restreint, portant à 11,9% son recul depuis le 5 juin.
La loi sur le logement que prépare le gouvernement devrait contenir des mesures fortes telles que le durcissement de l’opération d’urbanisme dit «d’intérêt national» et la fin du dispositif Pinel, écrit vendredi le journal l’Opinion. L’un des objectifs du projet de loi que devrait présenter en septembre le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Médard, «consistera à détendre le plus possible les zones ‘tendues’ où la construction est insuffisante par rapport à l’offre», écrit le quotidien.
La Première ministre britannique a obtenu hier la confiance de la Chambre des communes par 323 voix contre 309, après la formation d’un gouvernement de coalition avec les extrémistes nord-irlandais du DUP et en plein débat sur sa conception du Brexit comme sur ses mesures d’austérité. Privée de la majorité absolue depuis son pari raté des élections législatives anticipées du 8 juin, Theresa May a écourté un déplacement à Berlin pour assister au vote. Elle a obtenu mercredi à la Chambre le rejet d’un premier amendement déposé par l’opposition travailliste pour contester un projet de plafonnement des salaires de certains fonctionnaires, grâce au soutien des élus du Parti unioniste démocrate (DUP). Jeremy Corbyn, chef de file du Labour, a estimé que la Première ministre n’avait «ni majorité ni mandat ni programme». Le Labour est prêt «à former un gouvernement (...) au service du plus grand nombre et non de quelques-uns», a-t-il souligné.
Les autorités italiennes ont appelé à l’aide mercredi l’Union européenne pour la prise en charge des migrants venant des côtes africaines, évoquant même la possibilité de fermer leurs ports aux navires de sauvetage pour faire pression sur les partenaires européens de Rome, rapporte Reuters de source gouvernementale. L’Italie a accueilli plus de 500.000 migrants arrivés par la mer depuis 2014 et depuis début 2017, le nombre d’arrivants a atteint 75.000 personnes, en augmentation d’environ 14% par rapport à la même période de l’an dernier.
Le chef de file de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a décidé de repousser le vote de la réforme de la santé afin d’obtenir un soutien plus large des sénateurs de son parti, a appris hier soir Reuters auprès d’assistants parlementaires. Parallèlement, le président américain, Donald Trump a convoqué à la Maison-Blanche les 52 parlementaires républicains du Sénat afin d'évoquer avec eux des suites de cette réforme qu’il a promise au cours de sa campagne électorale. Mitch McConnell espérait faire adopter un texte avant la suspension de la session parlementaire à la fin de cette semaine. Ce report montre que ni lui ni le président américain ne sont parvenus à convaincre un nombre suffisant de parlementaires pour faire adopter cette réforme dont l’objectif est d’abroger l’Affordable Care Act, plus connu sous le nom d’Obamacare.
L’ex-écologiste François de Rugy, candidat de La République en marche (LREM), le mouvement d’Emmanuel Macron, a été élu hier à la présidence de l’Assemblée nationale par 353 voix sur 543 suffrages exprimés dès le premier tour de scrutin. Jean-Charles Taugourdeau (Les Républicains) a recueilli 94 voix, devant Laurence Dumont, du groupe Nouvelle gauche (ex-PS, 32 voix), Caroline Fiat (La France insoumise, 30 voix) et Laure de la Raudière, du groupe LR constructifs, UDI et indépendants (34). Le candidat désigné quelques heures plus tôt par le groupe LREM, qui détient à lui seul la majorité absolue avec ses 308 députés, avait le soutien du groupe MoDem.
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a déclaré hier qu’elle allait attendre que les conditions de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne soient clarifiées avant d’organiser un second référendum pour l’indépendance de l’Ecosse. En mars, la Première ministre britannique Theresa May avait rejeté une demande de Nicola Sturgeon d’organiser un nouveau référendum dans les deux années à venir. Consultés en septembre 2014, les Écossais avaient rejeté à 55% l’indépendance du pays, mais Nicola Sturgeon estime que le contexte du Brexit a changé la donne.