Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
L'émir du Koweït s’est rendu en Arabie saoudite pour s’entretenir avec le roi Salman de la crise diplomatique déclenchée la veille avec le Qatar, que Riyad et ses alliés accusent de déstabiliser la région en soutenant le terrorisme et l’Iran. L'émir du Koweït, cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Djaber al-Sabah, s'était entretenu auparavant par téléphone avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani. Le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani a expliqué à la chaîne de télévision Al Djazira que Doha voulait donner à l'émir du Koweït la possibilité de «communiquer avec les parties impliquées dans la crise et de tenter de maîtriser la situation».
L'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont rompu hier leurs relations avec le Qatar. Les conséquences sont difficiles à apprécier
Le Parti conservateur britannique de Theresa May risque de perdre la majorité absolue à la Chambre des communes à l’issue des élections législatives du 8 juin, rapportait hier le quotidien The Times en s’appuyant sur les résultats d’un sondage de l’institut YouGov. Selon cette enquête, qui contredit les autres sondages selon lesquels les Tories conforteront leur majorité, le Parti conservateur pourrait perdre 20 sièges sur les 330 qu’il détient à la Chambre et le Parti travailliste en gagner près de 30. Il manquerait ainsi 16 sièges aux conservateurs pour atteindre la majorité absolue au Parlement, qui est de 326 sièges. Suite à la publication de ce sondage, la livre cédait 0,4% face au dollar, à 1,280 et 0,29% face à l’euro, à 1,146.
Theresa May a répété hier qu’elle était prête à quitter la table des négociations sur le Brexit sans avoir obtenu d’accord avec l’Union européenne et a appelé les électeurs à soutenir son gouvernement contre «l’agressivité» dont font preuve, selon elle, les Européens à l'égard de la Grande-Bretagne. «Nous serons là pour négocier l’accord qui convient mais comme je l’ai dit aucun accord vaut mieux qu’un mauvais accord. Nous devons être prêts à nous désengager», a-t-elle déclaré sur la chaîne de télévision Sky News. Dans un discours qu’elle doit prononcer aujourd’hui et dont des extraits ont été rendus publics hier, la dirigeante lance ainsi un appel à ses concitoyens pour soutenir son action. «Ils (les Européens) adoptent une position agressive dans la négociation qui ne peut être compensée que par un gouvernement fort de la Grande-Bretagne», avance-t-elle.
L’Union européenne a présenté à la Turquie un calendrier de 12 mois afin de relancer les relations mises à mal entre le bloc communautaire et les autorités turques, a annoncé le président Recep Tayyip Erdogan, cité samedi par le quotidien Hurriyet. Plusieurs contentieux diplomatiques entre Ankara et les Européens - en particulier avec l’Allemagne - ont provoqué une dégradation rapide des relations entre les deux partenaires au cours des derniers mois. Le président turc a indiqué qu’il avait demandé que la question de la libération des visas pour les ressortissants turcs soit inscrite à l’agenda de ce calendrier.
L’ancien chef du gouvernement italien Matteo Renzi a suggéré hier dans un entretien au journal Il Messaggero que les prochaines élections en Italie se tiennent en même temps qu’en Allemagne, «dans une perspective européenne». Les élections législatives auront lieu le 24 septembre prochain outre-Rhin. Les élections italiennes sont prévues en mai 2018, mais certains estiment probable que des législatives anticipées aient lieu à l’automne prochain. Le président italien Sergio Mattarella, qui a seul la faculté de dissoudre le Parlement, a indiqué qu’il fallait d’abord que le Parlement vote une nouvelle loi électorale pour harmoniser les systèmes de vote à la Chambre des députés et au Sénat. Matteo Renzi, qui a repris fin avril la direction du Parti démocrate (centre gauche) juge qu’il est possible de parvenir à un accord sur un système de vote calqué sur le système allemand à la proportionnelle.
Les décrets d’attribution de chaque ministère du gouvernement d’Edouard Philippe ont été publiés hier au «Journal officiel». Ces décrets définissent les compétences de chaque ministre et précisent les services placés sous leur autorité. Le commerce extérieur reste ainsi rattaché au ministère des affaires étrangères, tandis que l’économie sociale et solidaire est attribuée au ministère de la transition énergétique. Par rapport à Ségolène Royal qui le précédait dans cette fonction, Nicolat Hulot conserve la mer mais perd la pêche et l’agriculture.
Le Président français veut boucler la réforme du droit du travail en septembre, d’après ce qu’il ressort des réunions avec les partenaires sociaux hier. François Asselin (CPME) a précisé le calendrier aux journalistes: «concertation jusqu'à la mi-juin (...), loi d’habilitation durant l'été, avec une volonté du président de la République de passer au vote courant septembre». François Hommeril (CFE-CGC) a expliqué que le président souhaitait voir la loi de ratification votée fin septembre. Pour les réformes des retraites et de l’assurance chômage, François Asselin évoque la mi-2018. Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a exprimé des désaccords mais salué le fait que le président semblait prêt à donner un peu de temps à la concertation.
Emmanuel Macron semble prêt à prendre un peu plus de temps que prévu pour réformer le droit du travail, a déclaré le secrétaire général de la CGT à l’issue d’un entretien avec le chef de l’Etat qui recevait mardi les partenaires sociaux avant d’engager une série de mesures sociales controversées.
Mariano Rajoy, président du gouvernement conservateur espagnol, a déclaré hier qu’il ne pensait pas que la réélection de Pedro Sanchez à la tête du Parti socialiste (PSOE) aboutirait à des élections législatives anticipées. Il a ajouté qu’il continuerait de chercher le soutien d’autres formations politiques sur les projets de loi de son gouvernement minoritaire. Il a fait observer qu’il avait déjà fait passer des textes sans le soutien des députés socialistes, mais en obtenant les voix des élus du parti centriste Ciudadanos et de formations régionales. Dans l’immédiat, Pedro Sanchez a indiqué qu’il ne voterait pas la motion de défiance contre Rajoy, déposée la semaine dernière par le mouvement anti-austérité Podemos.
Mariano Rajoy, président du gouvernement conservateur espagnol, a déclaré lundi qu’il ne pensait pas que la réélection de Pedro Sanchez à la tête du Parti socialiste (PSOE) aboutirait à des élections législatives anticipées. Il a ajouté qu’il continuerait de rechercher le soutien d’autres formations politiques sur les projets de loi de son gouvernement minoritaire et a fait observer qu’il avait déjà fait passer des textes sans le soutien des députés socialistes mais en obtenant les voix des élus du parti centriste Ciudadanos et de formations régionales. Dans l’immédiat, Pedro Sanchez a indiqué qu’il ne voterait pas la motion de défiance contre Rajoy déposée la semaine dernière par le mouvement anti-austérité Podemos.
Le FMI «surveille» la situation au Brésil, déstabilisé par une nouvelle crise politique, et décidera bientôt si les prévisions de croissance du pays doivent être dégradées, a indiqué vendredi l’un de ses responsables. «Nous allons surveiller la situation dans les prochaines semaines pour évaluer si nous avons besoin de modifier nos prévisions», a déclaré le chef de la division Amériques du Fonds monétaire international, Alejandro Werner. En avril, le FMI avait prédit que le pays renouerait de justesse avec la croissance économique (+0,2%).
Le FMI «surveille» la situation au Brésil, déstabilisé par une nouvelle crise politique, et décidera bientôt si les prévisions de croissance du pays doivent être abaissées, a indiqué vendredi un de ses responsables. «Nous allons surveiller la situation dans les prochaines semaines pour évaluer si nous avons besoin de modifier nos prévisions», a déclaré le chef de la division Amériques du Fonds monétaire international, Alejandro Werner.
Lors de la présentation du programme conservateur, la Première ministre britannique est revenue sur certains engagements économiques du gouvernement Cameron.
L’ancien numéro deux du cabinet de Christine Lagarde à Bercy, qui avait ensuite officié comme conseiller économique de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, revient au ministère de l’Economie. Il dirigera le cabinet de Bruno Le Maire. Enarque, Emmanuel Moulin a commencé sa carrière au Trésor, avant d'être détaché à la Banque mondiale puis de passer chez Citigroup. Après 2012, il avait rejoint le secteur privé, d’abord chez Eurotunnel, puis à partir de 2015 en tant que directeur général France et Benelux de la banque d’affaires italienne Mediobanca à Paris.
L’ancien numéro deux du cabinet de Christine Lagarde à Bercy, qui avait ensuite officié comme conseiller économique de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, revient au ministère de l’Economie. Il dirigera le cabinet de Bruno Le Maire. Enarque, Emmanuel Moulin a commencé sa carrière au Trésor, avant d'être détaché à la Banque mondiale puis de passer chez Citigroup. Après 2012, il avait rejoint le secteur privé, d’abord chez Eurotunnel, puis à partir de 2015 en tant que directeur général France et Benelux de la banque d’affaires italienne Mediobanca à Paris.
Le Premier ministre irlandais, Enda Kenny, a annoncé hier soir qu’il démissionnait de la tête de son parti, le Fine Gael. Il restera cependant à la tête du gouvernement jusqu'à l'élection de son successeur, qui devrait intervenir d’ici au 2 juin. Leader du parti de centre droit depuis près de quinze ans, Enda Kenny, 66 ans, a été élu Premier ministre en 2011. Il avait été reconduit voici un an, mais sans majorité au Parlement, et dirigeait un gouvernement minoritaire avec le consentement de la principale force d’opposition, le Fianna Fail. Il n’entendait pas briguer un troisième mandat.
Les marchés d’actions étaient nettement orientés à la baisse mercredi après-midi sur fond de regain d’aversion pour le risque. L’indice S&P 500 américain abandonnait plus de 1,1% vers 17h40, tandis que les indices européens ont tous accusé des pertes comprises entre 1,5% et 2%. Les valeurs bancaires étaient parmi les plus attaquées.