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Le Premier ministre britannique dévoilera jeudi un projet visant à restaurer la souveraineté législative du Royaume-Uni dans un texte qui mettra fin à la « suprématie du législateur européen», rapportait hier soir Reuters de source gouvernementale. Ce projet sera publié au lendemain du lancement formel de la procédure du Brexit. Le texte aura dans un premier temps pour effet de fondre la législation européenne en vigueur dans la législation britannique afin de garantir la continuité juridique pour les entreprises, les salariés et le commerce.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a indiqué vendredi que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne coûterait au pays autour de 50 milliards de livres, soit 58 milliards d’euros. «Nous devons calculer scientifiquement à combien se montent les engagements de la Grande-Bretagne, et ensuite la facture doit être payée», a indiqué le dirigeant. Interrogé sur le montant de 50 milliards de livres, Jean-Claude Juncker a répondu : «c’est environ cela».
Les ministres des Finances de la zone euro auront à dire dans les prochains mois si Jeroen Dijsselbloem peut aller au terme de son mandat de président de l’Eurogroupe, même s’il perd son poste de ministre néerlandais à la suite des élections de la semaine dernière aux Pays-Bas, a déclaré hier l’intéressé. Jeroen Dijsselbloem, dont le mandat court jusqu’en janvier 2018, jouit de la considération des 18 autres ministres de l’Eurogroupe et des institutions de l’Union européenne mais son parti socialiste a subi une défaite cinglante au scrutin du 15 mars.
Les ministres des Finances de la zone euro auront à dire dans les prochains mois si Jeroen Dijsselbloem peut aller au terme de son mandat de président de l’Eurogroupe, même s’il perd son poste de ministre néerlandais à la suite des élections de la semaine dernière aux Pays-Bas, a déclaré l’intéressé ce lundi. Jeroen Dijsselbloem, dont le mandat court jusqu’en janvier 2018, jouit de la considération des 18 autres ministres de l’Eurogroupe et des institutions de l’Union européenne mais son parti socialiste a subi une défaite cinglante au scrutin du 15 mars. Il n’est donc pas certain qu’il garde sa place dans le gouvernement du Premier ministre libéral Mark Rutte à l’issue des négociations sur une nouvelle coalition.
C’est officiel: la Première ministre britannique Theresa May écrira à l’Union européenne le 29 mars pour formellement annoncer la volonté du Royaume-Uni de sortir de l’UE, a annoncé son porte-parole lundi. Tim Barrow, amabassadeur britannique auprès de l’Union européenne, en a informé le bureau du président du Conseil européen, Donald Tusk.
Le Conseil constitutionnel a publié samedi la liste finale des onze candidats à l'élection présidentielle française, qui ont recueilli le nombre requis d’au moins 500 parrainages. Il s’agit de la présidente du Front national, Marine Le Pen, de l’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron, de l’ancien Premier ministre François Fillon (Les Républicains), du socialiste Benoît Hamon et de son rival de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Les autres sont Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Philippe Poutou (NPA), Jean Lassalle (député centriste) François Asselineau (UPR) et Jacques Cheminade.
Lors d’un congrès extraordinaire, Martin Schulz a été formellement investi hier en tant que président du Parti social-démocrate allemand (SPD) et candidat du SPD à la chancellerie allemande pour les élections législatives du 24 septembre. Sa candidature avait été approuvée fin janvier par la direction du SPD, après le désistement de Sigmar Gabriel. La nomination de l’ancien président du Parlement européen, âgé de 61 ans, a donné un nouvel élan au SPD, qui fait désormais jeu égal avec les conservateurs du bloc CDU-CSU d’Angela Merkel dans les sondages.
La progression limitée de l’extrême droite a rassuré les investisseurs sur l’avenir de l’Europe, sans lever les incertitudes concernant l’élection française.
Les députés et les Lords britanniques ont voté hier soir le projet de loi autorisant le gouvernement à déclencher le Brexit. Ils ouvrent ainsi la voie au déclenchement du divorce avec l’Union européenne par la Première ministre Theresa May. En deuxième lecture, les députés ont rejeté par 335 voix contre 287 le premier amendement des Lords visant à protéger les trois millions de citoyens européens vivant au Royaume-Uni. Ils ont fait de même pour l’autre amendement qui conférait le dernier mot au parlement sur l’accord final avec Bruxelles. La chambre des Lords a approuvé le texte plus tard dans la soirée. Dans la journée, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon avait annoncé qu’elle allait demander un nouveau référendum d’indépendance. Nicolas Sturgeon, qui souhaite un référendum à l’automne 2018 ou au plus tard au printemps 2019, a expliqué qu’elle demanderait la semaine prochaine au parlement écossais l’autorisation de réclamer l’accord du gouvernement britannique pour lancer la procédure.
Les élections de demain ne devraient pas mener à un gouvernement populiste aux Pays-Bas. Mais le score de l’eurosceptique Geert Wilders pourrait surprendre.
La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a annoncé ce lundi que l’Ecosse chercherait à organiser un second référendum sur l’indépendance du pays «au plus tôt à l’automne 2018» et «au plus tard au printemps 2019». Les circonstances ont matériellement changé depuis l’échec du précédent référendum en 2014, a-t-elle indiqué, soulignant le choix poursuivi par le gouvernement britannique d’un «hard Brexit» hors du marché unique. Nicola Sturgeon a précisé qu’elle demanderait la semaine prochaine au parlement écossais de lui confier l’autorité nécessaire à l’organisation d’un second référendum.
Le projet de loi autorisant Theresa May à activer l’article 50 du traité européen de Lisbonne sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est de retour dans une version amendée ce lundi à la Chambre des communes. Lors de son passage à la Chambre non élue des lords, les pairs du royaume ont ajouté deux amendements visant l’un à garantir les droits des ressortissants de pays de l’UE résidant en Grande-Bretagne, l’autre à accorder au Parlement le droit à un «vote significatif» sur tout accord définitif négocié entre Londres et ses partenaires européens. La Chambre des communes, qui avait adopté le projet gouvernemental sans amendement, devrait annuler les modifications apportées par la chambre haute du Parlement.
La Cour constitutionnelle sud-coréenne a confirmé vendredi à l’unanimité des huit juges la destitution de la présidente Park Geun-hye, votée en décembre par les députés après sa mise en cause dans une affaire de trafic d’influence. Park Geun-hye, 65 ans, est la première dirigeante sud-coréenne démocratiquement élue à être ainsi écartée du pouvoir. Le Premier ministre, Hwang Kyo-ahn, continuera à assurer l’intérim jusqu'à la tenue d’une élection présidentielle anticipée dans un délai de 60 jours, comme le prévoit la Constitution. S’il décidait de démissionner pour se présenter à l'élection, comme le spéculent certains médias coréens, il serait remplacé par son ministre des Finances.
Nicola Sturgeon a indiqué hier que, dans le cas d’un nouveau référendum d’indépendance pour contrecarrer les effets du Brexit, l’automne 2018 serait une «date de bon sens» pour l’organiser. Interrogée sur la BBC dans le cadre d’un documentaire, la dirigeante indépendantiste a assuré «ne rien exclure». Fin décembre, Nicola Sturgeon a présenté son plan pour que l'Écosse, qui a voté à 62% pour un maintien dans l’Union européenne, reste membre du marché unique en dépit du Brexit.
Le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon a indiqué aujourd’hui que, dans le cas d’un nouveau référendum d’indépendance pour contrecarrer les effets du Brexit, l’automne 2018 serait une «date de bon sens» pour l’organiser. Interrogée sur la BBC dans le cadre d’un documentaire, la dirigeante indépendantiste a assuré «ne rien exclure». Fin décembre, Nicola Sturgeon a présenté son plan pour que l'Écosse, qui a voté à 62% pour un maintien dans l’Union européenne, reste membre du marché unique en dépit du Brexit.
François Fillon a maintenu mercredi sa candidature à l'élection présidentielle malgré une mise en examen qui devrait intervenir le 15 mars prochain dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs pesant sur sa famille. «C’est au peuple français que je m’en remets (...) seul le suffrage universel peut décider qui sera le prochain président», a déclaré l’ancien Premier ministre devant la presse en dénonçant une enquête menée «exclusivement à charge» ne respectant pas la présomption d’innocence. «Oui, je serai candidat à l'élection présidentielle», a-t-il lancé.
L’actuel gouvernement polonais ne soutiendra «en aucune circonstance» la candidature de l’ex-Premier ministre Donald Tusk à un second mandat de président du Conseil européen, a déclaré mardi le chef du parti Droit et justice, au pouvoir. Jaroslaw Kaczynski tient Donald Tusk pour «moralement responsable» de la mort de son frère jumeau Lech Kaczynski dans un accident d’avion en Russie en 2010, époque où Donald Tusk dirigeait le gouvernement. Le président du Conseil européen est choisi par les dirigeants des pays membres, soit à l’unanimité, soit par un vote majoritaire, qui outrepasse tout veto national.
Le gouvernement britannique ne veut pas entendre parler d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse. Le porte-parole du Premier ministre Theresa May a jugé que la résurgence de cette idée crée une incertitude et une division inutiles. Les Ecossais ont voté à 55% contre l’indépendance en 2014. Mais la perspective du Brexit a relancé la possibilité d’organiser un nouveau référendum. La presse indiquait ce week-end que le gouvernement de Theresa May se préparait à une telle éventualité ce qui a pesé sur le cours de la livre lundi matin, qui reculait de 0,8% face au dollar et de 0,9% face à l’euro.
Le président de la Commission européenne a plaidé hier pour que l’Union européenne permette à des Etats membres de renforcer leur coopération dans certains domaines sans que l’ensemble du bloc suive le mouvement. «Le temps n’est plus où l’on pouvait s’imaginer faire tous la même chose ensemble», a déclaré Jean-Claude Juncker dans un discours prononcé devant des étudiants de l’université catholique de Louvain-la-Neuve en Belgique. La Commission présentera ses propositions à ce sujet dans un livre blanc la semaine prochaine.