Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Les discussions visant à fixer les objectifs politiques et éviter l’effondrement de la coalition au pouvoir en Autriche progressent, a déclaré vendredi le chancelier Christian Kern, membre du Parti social-démocrate autrichien (SPD) qui tente de trouver un accord avec les conservateurs de l'ÖVP (Parti populaire autrichien). Arrivé au deuxième tour de l'élection présidentielle, le candidat d’extrême droite Norbert Hofer, a recueilli en décembre 46,7% des suffrages et son parti, le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche), pourrait être le grand gagnant de législatives anticipées si les prévisions des sondages se confirment.
Le texte de loi autorisant l’activation de l’article du traité européen enclenchant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sera débattu mardi et mercredi prochains au Parlement britannique, a annoncé hier le gouvernement. La Cour suprême britannique a rendu mardi un arrêt exigeant que le gouvernement sollicite un vote des parlementaires l’autorisant à invoquer l’article 50 du Traité de Lisbonne, point de départ d’une période de deux ans pour parvenir au Brexit. Le projet de loi sollicitant l’aval préalable des parlementaires, qui se compose de deux brefs articles, a été publié hier à la mi-journée. Il devra être approuvé à la fois par la Chambre des communes et par la Chambre des Lords. La brièveté du texte devrait permettre d'éviter de trop nombreux amendements, mais laisse de fait une grande latitude à la Première ministre Theresa May. Il lui offre la possibilité d’invoquer l’article 50, sans l’imposer, et ne fixe pas de date butoir. D’après le Financial Times, le calendrier serré proposé par le gouvernement doit permettre une mise en application du texte au 13 mars au plus tôt.
Le texte de loi autorisant l’activation de l’article du traité européen enclenchant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sera débattu mardi et mercredi prochains au Parlement britannique, a annoncé aujourd’hui le gouvernement. La Cour suprême britannique a rendu mardi un arrêt exigeant que le gouvernement sollicite un vote des parlementaires l’autorisant à invoquer l’article 50 du Traité de Lisbonne, point de départ d’une période de deux ans pour parvenir au Brexit. Le projet de loi sollicitant l’aval préalable des parlementaires, qui se compose de deux brefs articles, a été publié à la mi-journée. Il devra être approuvé à la fois par la Chambre des communes et par la Chambre des Lords.
La défaite annoncée du parti travailliste néerlandais aux élections de mars repose la question de l’institutionnalisation de la présidence de cet organe européen.
Suite à l’arrêt rendu mardi par la Cour suprême britannique, le gouvernement déposera dans la journée un texte de loi demandant au Parlement d’approuver l’engagement de négociations en vue de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, a annoncé hier la porte-parole de Theresa May. David Davis, ministre en charge du Brexit, a précisé que le projet de loi serait «le plus simple possible». Theresa May a en outre finalement choisi de rendre public son projet de négociation avec l’UE dans un «livre blanc» qui sera examiné par les parlementaires britanniques.
Les taux italiens ont peu réagi hier à la validation partielle de la réforme électorale de 2015, qui maintient la prime au parti obtenant au moins 40% des suffrages.
Suite à l’arrêt rendu mardi par la Cour suprême britannique, le gouvernement déposera demain un texte de loi demandant au Parlement d’approuver l’engagement de négociations en vue de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, a annoncé la porte-parole de Theresa May. David Davis, ministre en charge du Brexit, a précisé que le projet de loi serait «le plus simple possible». Theresa May a en outre finalement choisi de rendre public son projet de négociation avec l’UE dans un «livre blanc» qui sera examiné par les parlementaires britanniques.
La Maison-Blanche annoncera le 2 février le nom du nouveau magistrat qu’il a choisi pour siéger à la Cour suprême, plus haute instance de l’appareil judiciaire américain, ce qui devrait faire basculer la juridiction dans le camp conservateur, a annoncé mercredi Donald Trump sur son compte Twitter. Le juge qui sera nommé remplacera Antonin Scala, un magistrat conservateur décédé il y a près d’un an. Parmi les candidats à sa succession, figurent trois juges de cours d’appel: Neil Gorsuch, juge siégeant à la cour d’appel de Denver, Thomas Hardiman, de celle de Philadelphie, et William Pryor, de celle d’Atlanta. La désignation d’un juge à la Cour suprême, une fonction à vie, requiert l’aval du Sénat, contrôlé en majorité par les Républicains.
La Cour constitutionnelle italienne a jugé partiellement invalide la loi électorale actuelle, dite «Italicum», mais a laissé en place une bonne partie du mode de scrutin, dans son arrêt rendu aujourd’hui, qui pourrait ouvrir la voie à des législatives anticipées cette année. La Cour a rejeté l’idée que les élections législatives pourraient se tenir à deux tours, mais accepte qu’un parti qui recueille au moins 40% des suffrages bénéficie d’une prime majoritaire. La loi ainsi amendée pourrait désormais être appliquée sans délai si des législatives étaient convoquées, a ajouté la Cour constitutionnelle.
Le gouvernement du Royaume-Uni devra solliciter l’accord du Parlement pour enclencher la procédure du Brexit, a décidé ce matin la Cour suprême britannique, confirmant une décision de la Haute Cour de Londres fin 2016. Le gouvernement de Theresa May devra ainsi présenter au Parlement un bref projet de loi permettant d’engager les négociations censées durer 2 ans à partir du déclenchement de l’article 50 des traités européens, prévu en mars 2017. Les élus adopteront vraisemblablement ce projet de loi, le Premier ministre ayant promis qu’elle soumettrait aux deux Chambres le résultat final des négociations avec la Commission européenne.
Sollicités en appel par le gouvernement, les sages devraient confirmer la nécessité d'un vote du Parlement avant de déclencher les négociations sur la sortie de l’UE.
Le président de la Commission européenne s’est prononcé hier pour l’instauration d’un salaire minimum dans tous les Etats membres de l’Union européenne. Cette mesure qu’il présente comme une riposte au «dumping social» doit faire partie de la politique sociale européenne, a estimé Jean-Claude Juncker, tout en soulignant que le montant devait relever des gouvernements eux-mêmes. Le président de l’exécutif européen s’exprimait à Bruxelles dans le cadre d’une conférence sur l'établissement d’un «socle européen des droits sociaux», initiative qu’il a lancée en septembre 2015.
Critiquée par Donald Trump pour ne pas respecter ses obligations financières au sein de l’Otan, l’Allemagne va renforcer son budget militaire, a annoncé hier la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen. Elle a précisé que les dépenses militaires allaient augmenter de deux milliards d’euros en 2017 à 37 milliards d’euros, soit 1,22% du PIB. Elles atteindront 39,2 milliards d’euros d’ici à 2020. «Nous avançons dans la bonne direction mais nous ne pouvons pas le faire en une année», a-t-elle plaidé. En novembre, Angela Merkel avait reconnu que son pays ne pourrait pas, dans un avenir proche, remplir les exigences de l’Otan. Un porte-parole du ministère allemand de la Défense a précisé que les dépenses d’armement, de munitions et d’autres équipements avaient augmenté de près de 11% en 2016 à 5,1 milliards d’euros et qu’elles augmenteraient encore pour atteindre 6 milliards cette année.
Le Premier ministre britannique, Theresa May, participera au sommet européen informel du 3 février à Malte, a annoncé hier la porte-parole du 10 Downing Street. Initialement, ce sommet devait se tenir sans le Royaume-Uni, comme celui de Bratislava en septembre dernier. Theresa May «a désormais l’intention de participer à la première partie du sommet de La Valette», a déclaré sa porte-parole. Elle a dit ne pas s’attendre à ce que la question du Brexit figure à l’ordre du jour des discussions à 28, qui porteront avant tout sur des dossiers ayant trait aux migrants notamment.
L’eurodéputé italien Antonio Tajani, candidat du Parti populaire européen (PPE-Centre droit), a été élu hier soir à Strasbourg président du Parlement européen, avec 351 voix contre 282 pour le socialiste Gianni Pittella, également italien, a annoncé le président sortant, Martin Schulz. Agé de 63 ans, Antonio Tajani, ancien journaliste et officier de l’armée de l’air, est devenu député européen une première fois en 1994 avant d'être nommé commissaire européen, chargé des transports, puis de l’industrie, entre 2008 et 2014. Il succède pour deux ans et demi au social-démocrate allemand Martin Schulz.
Dans un discours très attendu mardi midi prononcé à Lancaster House, la Première ministre britannique Theresa May a penché pour un Brexit «dur», sans employer l’expression. «Je veux être claire, ce que je propose ne peut signifier l’appartenance au Marché unique», a reconnu la dirigeante, en jugeant impossible pour le Royaume-Uni de respecter les quatre piliers de l’Union européenne. Londres ne cherchera pas non plus un statut de membre partiel ou associé à l’Union européenne, comme d’autres pays d’Europe, ni rien «qui nous laisserait à moitié en dedans, à moitié en dehors», a poursuivi Theresa May.
Le gouvernement britannique a décidé hier la tenue le 2 mars prochain d'élections législatives anticipées en Irlande du Nord, qui pourrait entrer dans une période prolongée de paralysie politique au moment où commenceront les négociations sur le Brexit. La décision, annoncée par le ministre chargé de l’Irlande du Nord, James Brokenshire, lors d’une conférence de presse à Belfast, est la conséquence de la démission voici une semaine du vice-Premier ministre du gouvernement autonome de Belfast.
Selon l'agence, les engagements de François Fillon, Manuel Valls et Emmanuel Macron pourront exercer une "pression à la hausse" sur la notation française.
La Grande-Bretagne pourrait devoir changer de modèle économique pour rester compétitive en l’absence d’accord sur l’accès au marché unique européen dans le cadre du Brexit, a prévenu le ministre britannique des Finances, Phillip Hammond, lors d’une interview accordée au journal dominical allemand Welt am Sonntag. Interrogé sur le projet de Londres de réduire l’impôt sur les sociétés, Philip Hammond dit espérer que l'économie britannique pourra conserver son identité européenne, avec le système fiscal et la réglementation qui en sont la marque. «Mais si on est contraints de faire autre chose, alors il nous faudra faire autre chose», a-t-il déclaré. Dans l’interview, Philip Hammond précise que le gouvernement britannique n’a pas encore arrêté sa position sur le type de contrôle qu’il entend exercer sur l’immigration. Theresa May prononcera mardi un discours important à Londres devant un parterre de diplomates et de hauts responsables britanniques, y compris l'équipe qui sera chargée de négocier le Brexit, ont fait savoir ses services hier. Le Sunday Times rapportait hier que la Première ministre devrait annoncer être prête à renoncer à l’union douanière pour retrouver le contrôle sur l’immigration, faisant chuter la livre.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé vendredi la Grèce d’entraver la conclusion d’un accord sur la réunification de Chypre et prévenu qu’Ankara maintiendrait une présence militaire sur l'île pour protéger la minorité turque. Des discussions sur la réunification de Chypre se sont achevées jeudi à Genève sans accord, mais les délégations ont prévu de se revoir le 18 janvier pour aborder la difficile question de la sécurité, avant une nouvelle tentative de règlement politique.