Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le gouvernement autonome écossais envisage «très sérieusement» pour l’an prochain un nouveau référendum sur l’indépendance, a appris jeudi Reuters auprès d’un conseiller du gouvernement. Consultés en septembre 2014, les Ecossais ont rejeté l’indépendance à 55% mais les nationalistes du Parti national écossais (SNP) au pouvoir à Edimbourg estiment que le contexte du Brexit a changé la donne. En juin 2016, les Ecossais ont voté à une très large majorité contre la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, adoptée au niveau britannique, et en redoutent les effets sur leur économie.
Le gouvernement autonome écossais envisage «très sérieusement» pour l’année prochaine un nouveau référendum sur l’indépendance, a appris jeudi Reuters auprès d’un conseiller du gouvernement écossais. Consulté en septembre 2014, les Ecossais ont rejeté l’indépendance à 55% mais les nationalistes du Parti national écossais (SNP) au pouvoir à Edimbourg estiment que le contexte du Brexit a changé la donne et qu’il peut enclencher une nouvelle dynamique. En juin dernier, les Ecossais ont voté à une très large majorité contre la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, adoptée globalement au niveau britannique, et redoutent les effets du Brexit sur leur économie.
L’euro s’est retourné à la hausse sur le marché des changes mercredi après l’annonce par le centriste François Bayrou de sa décision de ne pas se présenter à l'élection présidentielle et de proposer une alliance sous conditions à Emmanuel Macron. La monnaie unique européenne, qui était tombée auparavant à un plus bas de six semaines de 1,0494 dollar dans la crainte d’un émiettement des candidatures en France, est remontée à 1,0540. Le dollar a parallèlement réduit ses pertes face au yen, qui bénéficiait jusque-là de son statut de valeur refuge.
L’ancien président du Conseil italien a démissionné hier de son poste de secrétaire du Parti démocrate (PD), remettant son mandat en jeu pour clarifier la ligne de la formation de gauche. Il a reproché à ses détracteurs de faire le jeu du Mouvement 5 Etoiles de Beppe Grillo en paralysant le PD. Matteo Renzi n’a pas dit quand se tiendrait le futur congrès du parti, mais ses alliés suggèrent que le vote interne aura lieu avant des élections locales prévues en juin.
Le président de la Cour suprême britannique a reproché jeudi aux responsables politiques de ne pas avoir défendu suffisamment l’indépendance du système judiciaire après les critiques virulentes de certains médias pro-Brexit à l’encontre des juges l’an dernier. La Haute Cour d’Angleterre a suscité la colère de plusieurs journaux en novembre en jugeant que la décision d’enclencher le processus de sortie du pays de l’Union européenne devait être approuvée par le Parlement et non prise par le seul gouvernement. «Je crois que certaines choses qui ont été dites affaiblissaient l’Etat de droit», a déclaré David Neuberger dans un entretien à la BBC.
La contraction surprise du PIB grec au 4e trimestre dément les prévisions optimistes des Européens. Le temps presse pour débloquer de nouveaux fonds à Athènes.
L’ex-président du Conseil italien Matteo Renzi a réclamé hier la tenue d’un congrès extraordinaire du Parti démocrate (PD) afin de trancher les débats internes de sa formation avant la tenue d'élections législatives. Matteo Renzi, qui a démissionné après l'échec du référendum constitutionnel du 4 décembre, a déclaré que la direction du parti de la gauche italienne était arrivée en «fin de cycle». Il n’a pas proposé de calendrier mais un de ses alliés politiques, interrogé par Reuters, a déclaré que l’ancien chef du gouvernement souhaitait que ce congrès ait lieu en avril. La presse italienne s’attend à ce que Matteo Renzi démissionne de son poste de secrétaire du PD le week-end prochain, ce qui officialisera l’ouverture de la campagne en vue de l'élection de la future direction du parti.
Le conseil exécutif du Medef a donné hier son feu vert pour rouvrir la négociation sur l’assurance chômage, alors que les partenaires sociaux doivent se décider mercredi, a annoncé l’organisation patronale dans un communiqué. La négociation avait échoué en juin suite au refus du patronat de moduler la taxation des contrats courts. Hier, le conseil exécutif a toutefois «rappelé l’impérieuse nécessité de ne pas alourdir le coût du travail».
L’ex-président du Conseil italien Matteo Renzi a réclamé lundi la tenue d’un congrès extraordinaire du Parti démocrate afin de trancher les débats internes de sa formation avant la tenue d'élections législatives. Renzi, qui a démissionné de la tête du gouvernement après son échec au référendum constitutionnel du 4 décembre, a déclaré que la direction du parti de la gauche italienne était arrivée en «fin de cycle». Lui reprochant d’avoir «droitisé» le parti, plusieurs factions de sa formation l’ont appelé à démissionner du poste de secrétaire du PD qu’il occupe depuis décembre 2013.
La Turquie organisera un référendum le 16 avril prochain sur la modification de la Constitution visant à remplacer le système parlementaire actuel par un régime présidentiel souhaité par le président Recep Tayyip Erdogan, a annoncé samedi le président du Haut conseil des élections (YSK). Si la modification de la Constitution est approuvée, le président de la République pourra prendre des décrets, déclarer l'état d’urgence, nommer les ministres et les plus hauts responsables de l’Etat et dissoudre le Parlement, toutes compétences qui, selon les deux principaux partis d’opposition, remettent en question l'équilibre des pouvoirs et font pencher la balance en faveur du chef de l’Etat.
L’ancien ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a été élu hier président de l’Allemagne, devenant la douzième personnalité à exercer cette fonction principalement protocolaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Steinmeier, membre du Parti social-démocrate (SPD) qui a servi dans le gouvernement de coalition conduit par Angela Merkel jusqu’au mois dernier, a obtenu 931 voix sur les 1.239 voix valides du collège électoral composé de parlementaires et de représentants des 16 régions. Son prédécesseur, Joachim Gauck, doit quitter ses fonctions à la fin de son mandat le 18 mars.
Le Parlement écossais a voté très largement hier contre le projet de sortie de l’Union européenne porté par le gouvernement britannique. La motion présentée par le gouvernement écossais a recueilli 90 voix contre 34, la plupart des voix contre venant des rangs des élus conservateurs. S’il n’a aucune valeur contraignante, ce vote souligne les fractures entre les quatre nations constitutives du Royaume-Uni sur la question du Brexit. Les électeurs anglais et gallois ont voté en faveur du départ de l’UE lors du référendum du 23 juin 2016, alors que l’Ecosse et l’Irlande du Nord ont opté pour le maintien.
La Grande-Bretagne devra honorer ses engagements financiers auprès du budget européen comme le font des amis qui s’offrent des tournées au pub, a prévenu mardi le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas. «Ce sera un élément essentiel des négociations sur une séparation en bon ordre. Et comme tous les engagements sont pris de concert, s’ils ne sont pas honorés par le Royaume-Uni, les 27 autres Etats membres devront régler la note», a-t-il ajouté. Selon certains responsables européens, la facture globale que pourrait exiger l’Union européenne avoisine les 60 milliards d’euros.
Le gouvernement britannique a rendu public jeudi son Livre blanc fixant ses plans en vue de la négociation à venir avec ses partenaires européens sur la sortie de l’Union européenne. Londres fera tout son possible pour négocier un divorce dont les modalités seront bénéfiques aux deux parties, a déclaré le ministre chargé du Brexit, David Davis, présentant ce document de 77 pages devant le Parlement. «Nous rechercherons un nouveau partenariat stratégique, un accord de libre-échange et un accord douanier audacieux et ambitieux qui assureront le commerce le plus libre et le plus harmonieux possible des biens et des services», a-t-il ajouté.
Les parlementaires britanniques se sont prononcés hier soir contre l’abandon du projet de loi autorisant le gouvernement à entamer la procédure de divorce avec l’Union européenne. Après deux jours de débat sur le texte permettant à la Première ministre Theresa May d’invoquer l’article 50 du traité européen, les élus ont rejeté par 336 voix contre 100 un amendement, déposé par les nationalistes écossais, qui demandait l’abandon du projet.
Donald Trump a annoncé hier qu’il fera connaître ce soir le nom de son candidat pour remplacer le juge Antonin Scalia à la Cour suprême des Etats-Unis qui pourrait désormais prendre une orientation conservatrice. L’identité du successeur d’Antonin Scalia, juge conservateur décédé en février dernier, est l’objet de nombreuses spéculations car le nouveau juge va déterminer l’orientation de la plus haute juridiction du pays. Le candidat choisi par Donald Trump devra ensuite obtenir l’approbation du Sénat où les républicains disposent d’une courte majorité de 52 élus sur 100.
Réunissant près de 59% des voix contre un peu plus de 41% pour son concurrent Manuel Valls sur la base de résultats portant sur les trois quarts des bureaux de vote, Benoît Hamon, tenant de l’aile gauche du Parti socialiste, a largement remporté hier la primaire organisée par le PS pour choisir son candidat à l'élection présidentielle. Il a immédiatement annoncé qu’il proposerait à Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et au candidat écologiste Yannick Jadot de bâtir ensemble une majorité.
Les trois principaux partis politiques italiens sont favorables à des élections anticipées, mais des simulations publiées vendredi montrent qu’aucun n’en sortirait vainqueur avec le mode de scrutin en vigueur. La Cour constitutionnelle a invalidé mercredi une partie de la réforme du code électoral, qui prévoyait l’instauration d’un système à deux tours pour la Chambre des députés, et a rétabli le système proportionnel tenu responsable de l’instabilité politique de la péninsule. Pour le président Sergio Mattarella, le mode de scrutin de la Chambre des députés doit être réformé et calqué sur celui du Sénat avant tout retour aux urnes.
Les discussions visant à fixer les objectifs politiques et éviter l’effondrement de la coalition au pouvoir en Autriche progressent, a déclaré vendredi le chancelier Christian Kern, membre du Parti social-démocrate autrichien (SPD) qui tente de trouver un accord avec les conservateurs de l'ÖVP (Parti populaire autrichien). Arrivé au deuxième tour de l'élection présidentielle, le candidat d’extrême droite Norbert Hofer, a recueilli en décembre 46,7% des suffrages et son parti, le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche), pourrait être le grand gagnant de législatives anticipées si les prévisions des sondages se confirment.
Les trois principaux partis politiques italiens sont favorables à des élections anticipées, mais des simulations publiées vendredi montrent qu’aucun n’en sortirait vainqueur avec le mode de scrutin en vigueur. La Cour constitutionnelle a invalidé mercredi une partie de la réforme du code électoral, qui prévoyait l’instauration d’un système à deux tours pour la Chambre des députés, et a rétabli le système proportionnel tenu responsable de l’instabilité politique chronique de la péninsule. Pour le président Sergio Mattarella, seul à même de dissoudre le Parlement, le mode de scrutin de la Chambre des députés doit être réformé et calqué sur celui du Sénat avant tout retour aux urnes.