Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le gouvernement britannique s’attend à ce que la Cour suprême confirme la nécessaire implication du Parlement dans le lancement officiel des négociations sur une sortie de l’Union européenne, rapporte ce matin The Guardian. L’exécutif a préparé différentes versions du projet de loi qui découlera de cet arrêt, ajoute le quotidien britannique. La plus haute instance juridique du Royaume-Uni doit annoncer sa décision dans les deux semaines à venir. En première instance, la Haute Cour de justice a estimé que les parlementaires devaient donner leur autorisation préalable. Le gouvernement a fait appel devant la Cour suprême. Mais, citant des sources non identifiées, The Guardian écrit que des ministres reconnaissent en privé qu’il est très probable que l’appel sera rejeté.
Candidat à la primaire de la gauche pour l'élection présidentielle en France, Arnaud Montebourg a présenté hier un programme qui rappellera de mauvais souvenirs au secteur financier. L’ancien ministre propose notamment d’instaurer une taxe exceptionnelle sur les profits des banques françaises, qui devrait rapporter selon lui 5 milliards d’euros par an. Arnaud Montebourg a par ailleurs évoqué la possibilité de nationaliser l’une des cinq premières banques françaises et le vote d’une loi de séparation des activités bancaires. Il veut aussi flécher 10% des encours d’assurance vie vers le financement des PME, et créer une «banque d’encouragement au risque» pour financer les artisans, start-up et petites entreprises.
Le représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l’Union européenne, Ivan Rogers, a présenté hier sa démission, à quelques semaines de l’ouverture des négociations sur le Brexit. Le processus de négociation de la sortie du Royaume-Uni de l’UE est censé durer deux ans mais la Commission européenne souhaite le boucler pour octobre 2018. Mi-décembre, Ivan Rogers a estimé que les négociations pour définir les relations commerciales entre la Grande-Bretagne et l’UE après le Brexit pourraient prendre dix ans, sans garantie de succès. La Première ministre britannique, Theresa May, avait alors désavoué son représentant.
L’Indonésie ne fera plus appel à certains services de JPMorgan Chase après que la banque américaine a conseillé aux investisseurs de réduire leur exposition au pays, ont déclaré hier des responsables du ministère des Finances. «Après une étude complète, nous ne voyons pas la nécessité de faire appel aux services de JPMorgan en tant que primary bond dealer et en tant que «banque de perception"», a dit à Reuters Suahasil Nazara, un des responsables de la politique budgétaire. Un décret datant de 2006 dit que les banques de perception sont celles, désignées par le ministre des Finances, qui peuvent recevoir certains transferts de revenus de l’Etat. Suahasil Nazara a précisé que les pénalités infligées à JPMorgan avaient déjà pris effet.
L’Indonésie ne fera plus appel à certains services de JPMorgan Chase après que la banque américaine a conseillé aux investisseurs de réduire leur exposition au pays, ont déclaré aujourd’hui des responsables du ministère des Finances. «Après une étude complète, nous ne voyons pas la nécessité de faire appel aux services de JPMorgan en tant que primary bond dealer et en tant que «banque de perception"», a dit à Reuters Suahasil Nazara, un des responsables de la politique budgétaire. Un décret datant de 2006 dit que les banques de perception sont celles, désignées par le ministre des Finances, qui peuvent recevoir certains transferts de revenus de l’Etat. Suahasil Nazara a précisé que les pénalités infligées à JPMorgan avaient déjà pris effet.
Le représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l’Union européenne, Ivan Rogers, a présenté sa démission, à quelques semaines de l’ouverture des négociations sur le Brexit, rapporte le Financial Times. Le processus de négociation de la sortie du Royaume-Uni de l’UE est censé durer deux ans mais la Commission européenne souhaite le boucler pour octobre 2018. Mi-décembre, Ivan Rogers a estimé que les négociations pour définir les relations commerciales entre la Grande-Bretagne et l’UE après le Brexit pourraient prendre dix ans, sans garantie de succès.
Le président du gouvernement espagnol a réitéré vendredi sa ferme opposition à la tenue en Catalogne d’un référendum sur l’indépendance de la région. La loi dans ce domaine est claire, a fait valoir Mariano Rajoy, se disant toutefois prêt à «offrir quelque chose de beaucoup plus raisonnable, le dialogue». Une enquête d’opinion publiée jeudi montre que 46,8% des Catalans interrogés s’opposent à une sécession. Ils étaient 45,1% en novembre et 42,4% en juin. Ceux en faveur de l’indépendance sont, avec 45,3%, légèrement plus nombreux ce mois-ci qu’en novembre, mais moins qu’en juin (47,7%).
Le social-démocrate Martin Schulz, président du Parlement européen démissionnaire, ne sera pas candidat l’année prochaine au poste de chancelier, rapportait vendredi l'édition en ligne du Spiegel. Si elle se confirme, la décision de Martin Schulz ouvre la voie à une candidature du président du Parti social-démocrate (SPD), Sigmar Gabriel, qui tentera de ravir le poste de chef de l’exécutif allemand à Angela Merkel, en lice pour un quatrième mandat.
La présidente sud-coréenne Park Geun-hye, suspendue de ses fonctions, a réfuté hier les allégations de malversation dans le scandale politique qui la menace d’une destitution, rapportent des médias sud-coréens. Park, pour sa première rencontre avec des journalistes sud-coréens depuis l’enclenchement d’une procédure de destitution à son encontre, a dit avoir été «piégée» et affirmé que les accusations de trafic d’influence relevaient de «l’invention et du mensonge».
Le Parlement suisse a adopté vendredi une loi limitant l’immigration tout en évitant l’instauration de quotas qui aurait contrarié les relations entre la Confédération helvétique et l’Union européenne. Le texte voté par les deux chambres de l’Assemblée fédérale est moins restrictif que celui qui avait été soumis aux Suisses en 2014 lors d’une consultation référendaire qui prévoyait d'établir un plafond annuel au nombre d’Européens souhaitant travailler en Suisse.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé samedi qu’il rétablissait temporairement les billets de 100 bolivars, qui resteront valables jusqu’au 2 janvier. Ces billets, la plus forte valeur en circulation, étaient devenus officiellement inutilisables jeudi. Dans un pays où 40% de la population n’a pas de comptes bancaires, de nombreux Vénézuéliens se sont subitement trouvés sans moyens de paiement pour régler leurs achats de nourritures, de carburants ou pour Noël. De longues files d’attente se sont aussitôt formés aux guichets des banques, des magasins ont été pillés tandis que des manifestations anti-gouvernementales se développaient.
Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’Union européenne (UE) ont accepté hier les conditions mises par les Pays-Bas pour approuver l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine. Cet accord doit renforcer les relations politiques entre Kiev et les Vingt-Huit et libéraliser le commerce entre les signataires dans le but de rapprocher l’ex-république soviétique de l’UE. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte va maintenant faire porter le texte à son Parlement pour approbation.
Le nouveau président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, a obtenu hier la confiance du Sénat après avoir reçu la veille celle de la Chambre des députés, ce qui va permettre à son gouvernement de prendre ses fonctions. Les sénateurs se sont prononcés par 169 voix contre 99 en faveur du successeur de Matteo Renzi qui avait démissionné après le rejet de son projet de réforme constitutionnelle lors du référendum du 4 décembre. Jugeant que les Italiens ont exprimé clairement leur volonté de changement, plusieurs sénateurs ont quitté les bancs de la chambre haute avant le vote.
La Cour constitutionnelle espagnole a suspendu hier une résolution de l’assemblée régionale de Catalogne en faveur de la tenue en septembre prochain d’un référendum sur l’indépendance. La Cour avait déjà annulé en août une résolution similaire. Cette fois, elle est suspendue pour cinq mois, période au terme de laquelle la suspension pourrait devenir permanente ou être annulée. Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, refuse toute mesure qui pourrait faciliter les visées séparatistes d’une région qui représente un cinquième du poids économique de l’Espagne.
La Cour constitutionnelle espagnole a suspendu mercredi une résolution de l’assemblée régionale de Catalogne en faveur de la tenue en septembre prochain d’un référendum sur l’indépendance. La Cour avait déjà annulé en août une résolution similaire. Cette fois, elle est suspendue pour une durée de cinq mois, période au terme de laquelle la suspension pourrait devenir permanente ou être annulée. Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, refuse d’envisager toute mesure qui pourrait faciliter les visées séparatistes d’une région qui représente un cinquième du poids économique de l’Espagne. Le président de la région catalane, Carles Puigdemont, a de son côté assuré que la Catalogne organiserait ce référendum sur son indépendance, que Madrid le veuille ou non.
Le président du Conseil italien a obtenu hier soir la confiance de la Chambre des députés à une large majorité, franchissant le premier obstacle vers une investiture à la tête du gouvernement. Paolo Gentiloni devra désormais obtenir aujourd’hui le soutien du Sénat. Si les députés lui ont accordé leur confiance à une large majorité de 368 voix contre 105, le vote à la chambre haute du parlement devrait être plus incertain, le chef du gouvernement y disposant d’une majorité a priori plus étroite.
Au lendemain de sa nomination à la présidence du Conseil italien, Paolo Gentiloni a dévoilé hier soir la composition de son gouvernement dans lequel la plupart des ministres sortants sont reconduits aux mêmes postes, ce qui devrait rassurer les marchés. L’Alliance libéral-populaire-Autonomies (ALA), modeste parti du centre, a toutefois menacé de quitter la coalition gouvernementale, ce qui priverait le nouveau chef du gouvernement de la majorité au Sénat. Parmi les ministres reconduits figure celui de l’Economie, Pier Carlo Padoan, La Défense, l’Industrie, la Santé et la Justice n’ont pas non plus changé de mains. Les Affaires étrangères reviennent à l’ex-ministre de l’Intérieur Angelino Alfano. L’un des premiers chantiers politiques du gouvernement sera la réforme du code électoral qui pourrait ouvrir la voie à des élections anticipées au premier semestre 2017, avec un an d’avance sur le calendrier.
Le Parlement sud-coréen a voté vendredi à une écrasante majorité la destitution de la présidente Park Geun-hye, impliquée dans une affaire de trafic d’influence et désormais suspendue de ses fonctions. La Cour constitutionnelle va maintenant soit valider ce vote de destitution et confirmer la fin du mandat de la présidente soit au contraire invalider le vote et la rétablir dans ses fonctions. Le processus pourrait prendre six mois.
Le Parlement sud-coréen a voté vendredi à une écrasante majorité (234 voix pour et 56 contre) la destitution de la présidente Park Geun-hye impliquée dans une affaire de trafic d’influence et l’a ainsi suspendue de ses fonctions. Pour que la destitution soit prononcée, il fallait qu’elle soit votée par 200 des 300 membres de l’Assemblée nationale, le Parlement monocaméral du pays. La Cour constitutionnelle va maintenant soit valider ce vote de destitution et confirmer la fin du mandat de la présidente soit au contraire invalider le vote et la rétablir dans ses fonctions. Le processus pourrait prendre six mois. En attentant, le Premier ministre Hwang Kyo-ahn assure l’intérim de la présidence.
François Hollande a nommé Bernard Cazeneuve Premier ministre en remplacement de Manuel Valls, démissionnaire et candidat à la primaire du PS. Ancien ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve n’a effectué que trois retouches à l'équipe gouvernementale. Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée depuis 2012, lui succède à l’Intérieur. Jean-Marie Le Guen, soutien affiché de Manuel Valls, reste au gouvernement mais échange son portefeuille des relations avec le Parlement avec André Vallini, qui lui cède en retour le Développement et la Francophonie.