Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
La Cour constitutionnelle espagnole a suspendu la session du Parlement régional de Catalogne prévue lundi prochain au cours de laquelle les dirigeants séparatistes devaient proclamer l’indépendance. La cour avait été saisie par le Parti socialiste de Catalogne, qui s’oppose à la sécession, précise le quotidien El Pais. Le Parlement régional de Catalogne a prévu de se réunir lundi à Barcelone pour examiner le résultat du référendum organisé dimanche dernier en dépit de son interdiction par la Cour constitutionnelle et lancer le processus menant à l’indépendance de la Catalogne.
La Cour constitutionnelle espagnole a suspendu la session du Parlement régional de Catalogne prévue lundi prochain au cours de laquelle les dirigeants séparatistes devaient proclamer l’indépendance. La cour avait été saisie par le Parti socialiste de Catalogne, qui s’oppose à la sécession, précise le quotidien El Pais. Le Parlement régional de Catalogne a prévu de se réunir lundi à Barcelone pour examiner le résultat du référendum organisé dimanche dernier en dépit de son interdiction par la Cour constitutionnelle et lancer le processus menant à l’indépendance de la Catalogne.
La crise constitutionnelle en Espagne a nettement pesé sur les valeurs du pays hier et s’est étendue aux actifs européens. Les valeurs bancaires, notamment celles des établissements installés en Catalogne, CaixaBank et Sabadell, ont été les plus touchées. Elles perdaient respectivement 4,96% et 5,69% en Bourse à la clôture, portant leur recul à plus de 9% et 12,7% sur cinq séances. Santander et BBVA n’ont pas été épargnées non plus. Le roi d’Espagne Felipe VI a déploré mardi soir l’attitude «irresponsable» des dirigeants sécessionnistes catalans, les accusant d’avoir divisé la société catalane.
La société n'a pas directement lié son départ aux velléités indépendantistes de la région, mais sa décision illustre les inquiétudes de la classe économique.
La crise constitutionnelle en Espagne a nettement pesé sur les valeurs du pays mercredi et s’est étendue aux actifs européens. Les valeurs bancaires, notamment celles des établissements installés en Catalogne, CaixaBank et Sabadell, ont été les plus touchées. Les deux banques perdaient respectivement 4,96% et 5,69% en Bourse à la clôture, portant leur recul à pluus de 9% et 12,7% sur cinq séances. Santander et BBVA n’ont pas été épargnées non plus.
Dans un communiqué commun publié hier, les chefs de la Confédération de l’industrie britannique (CBI) et du Congrès des syndicats (TUC) jugent que l’incertitude entourant les droits des quatre millions d’Européens résidant au Royaume-Uni et de Britanniques installés dans l’UE est devenue intolérable. Dans leur communiqué, Carolyn Fairbairn et Frances O’Grady comparent la situation à un «poker humain» et réclament un accord. Les deux dirigeantes soulignent que «des millions de ressortissants européens au Royaume-Uni travaillent dans les secteurs public et privé et apportent une contribution vitale à l'économie britannique».
Wolfgang Schäuble est prêt à abandonner son poste de ministre allemand des Finances pour devenir président du Bundestag, a déclaré hier le chef du groupe parlementaire CDU-CSU. Dans un communiqué, Volker Kauder annonce que les conservateurs proposeront de le nommer candidat à la présidence du Bundestag lors de leur prochaine réunion le 17 octobre. «Nous sommes heureux que Wolfgang Schäuble ait accepté d'être candidat à ce poste», ajoute-t-il. Le ministère des Finances pourrait être promis à un partenaire de coalition de la CDU-CSU, le FDP s'étant déjà déclaré candidat. Le nouveau Bundestag doit se réunir avant le 24 octobre et son président être désigné dans la foulée.
Wolfgang Schäuble est prêt à abandonner son poste de ministre allemand des Finances pour devenir président du Bundestag, a déclaré mercredi le chef du groupe parlementaire CDU-CSU à la chambre basse du Parlement. Dans un communiqué, Volker Kauder annonce que les conservateurs proposeront de le nommer candidat à la présidence du Bundestag lors de leur prochaine réunion le 17 octobre. «Nous sommes heureux que Wolfgang Schäuble ait accepté d'être candidat à ce poste», ajoute-t-il.
Angela Merkel devra intégrer dans sa coalition des libéraux hostiles à un budget européen commun et composer avec un parti d’extrême droite fort dans l’opposition.
Londres sera soumis aux lois de l’Union européenne pendant une période de transition suivant la sortie de l’Union européenne, a déclaré hier Michel Barnier, le négociateur de l’UE pour le Brexit, à l’ouverture de la quatrième session de discussions sur le divorce du Royaume-Uni avec l’UE. «Si l’idée est que pendant cette période, le Royaume-Uni se maintient dans le marché unique, alors il est clair que toutes les lois européennes de régulation, d’application, les conditions financières, la supervision, tout cela sera maintenu pendant cette période, sans exception», a-t-il dit en conférence de presse, précisant que «l’UE doit décider s’il y aura une période de transition et si cela est dans son intérêt».
Sur fond de concessions britanniques et de dégradation de la note du pays par Moody's, les discussions entre Londres et Bruxelles redémarrent aujourd’hui.
Les cinq ordonnances réformant le Code du Travail ont été publiées samedi au Journal officiel, une journée après leur signature par le président de la République, Emmanuel Macron. Plusieurs mesures prennent effet immédiatement, comme le droit au télétravail ou la barémisation des indemnités prud’homales. Des décrets doivent être pris d’ici la fin de l’année pour compléter cette entrée en vigueur. Par ailleurs, le Parlement doit encore ratifier ces ordonnances afin de les rendre pérennes.
En obtenant près du tiers des suffrages lors des élections législatives hier en Allemagne, le bloc conservateur CDU/CSU d’Angela Merkel est quasiment assuré de rester pour un quatrième mandat à la tête de la première puissance européenne. Si les projections se confirme, cela marquerait toutefois le pire résultat pour son parti depuis 1949, alors qu’il avait obtenu 41,5% des voix en 2013. Son partenaire actuel au gouvernement, le SPD de Martin Schulz, parvient tout juste à dépasser les 20%, également au plus bas depuis l’après-guerre. Le parti d’extrême-droite AfD est le principal vainqueur du scrutin, faisant pour la première fois son entrée au parlement avec 13,5% des suffrages. Le FDP obtiendrait 10,5%, devant les Verts à 9,5% et la gauche radicale à 9%. Martin Schulz ayant d’ores et déjà exclu une reconduction de la «grande coalition», préférant mener l’opposition, une coalition inédite à trois partis entre la CDU/CSU, le FDP et les Verts est la plus probable. Les négociations s’annoncent longues et difficiles du fait des divergences prononcées entre ces deux derniers partis. La montée des populistes de l’AfD et le bon score du FDP devraient également compliquer les efforts d’intégration en Europe. Alors que les marchés ouvraient en Asie, l’euro perdait 0,4% à 1,1903 dollar.
La Première ministre britannique, Theresa May, a souhaité vendredi dans un discours à Florence qu’une «période de transition» d’environ deux ans soit mise en oeuvre après mars 2019, date prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Durant cette période, les règles européennes existantes serviraient de cadre à l’accès aux marchés britannique et européens. Theresa May a espéré que les détails de cette période de transition seraient réglés aussi vite que possible. «Durant cette période de mise en oeuvre, les gens continueront de pouvoir venir, vivre et travailler au Royaume-Uni, mais il y aura un système d’enregistrement, des préparatifs essentiels pour le nouveau régime», a-t-elle précisé.
Le procureur général d’Espagne a demandé hier aux autorités locales de convoquer les plus de 700 maires de Catalogne qui soutiennent le référendum sur l’indépendance de la région prévu le 1er octobre prochain et que Madrid considère comme illégal. Pour l’heure, 712 édiles municipaux ont promis d’autoriser l’utilisation de l’espace public dans leurs communes pour organiser le vote. Le maire de Barcelone, la capitale catalane, n’a pour sa part pas encore pris de position définitive. Si les maires concernés ne répondent pas à la convocation, la police doit les interpeller, a déclaré le bureau du procureur central.