Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Le contrat à un mois sur le pétrole Brent a dépassé les 89,20 dollars/baril mercredi matin (+0,7%), soit un plus haut de sept ans qu’il avait déjà atteint le 20 janvier en séance, soutenu par des problèmes d’approvisionnement persistant et les tensions géopolitiques en Europe et au Moyen-Orient, qui font craindre de nouvelles perturbations. Le président américain Joe Biden a déclaré mardi qu’il envisagerait des sanctions personnelles contre le président Vladimir Poutine si la Russie envahissait l’Ukraine. Lundi, le mouvement houthi du Yémen a lancé une attaque aux missiles contre une base des Emirats arabes unis. Le contrat à un mois sur le brut WTI a gagné +0,6% à 86,14 dollars/baril.
L’Agence internationale de l’énergie a égaré… 200 millions de barils de pétrole. L’organisation a en effet déclaré la semaine dernière que les stocks mondiaux observables ont chuté de plus de 600 millions de barils l’année dernière. Selon ses calculs, qui se basent sur des modélisations complexes mais aussi un suivi satellite, cette baisse n’aurait pourtant dû être que de 400 millions. Une combinaison de facteurs est sans doute à l’origine de cette erreur : les stockages souterrains n’ont pas pu être pris en compte, la demande n’a pas été entièrement reportée… Alors que l’incertitude demeure sur le marché du pétrole, l’erreur n’aidera certainement pas à tirer la situation au clair.
Le contrat à un mois sur le pétrole Brent a dépassé les 89,20 dollars/baril mercredi matin (+0,7%), soit un plus haut de sept ans qu’il avait déjà atteint le 20 janvier en séance, soutenu par des problèmes d’approvisionnement persistant et les tensions géopolitiques en Europe et au Moyen-Orient, qui font craindre de nouvelles perturbations.
L’énergéticien français TotalEnergies a annoncé vendredi son retrait de Birmanie, faute d’avoir pu limiter les flux financiers perçus par la société pétrolière nationale MOGE. «En dépit des actions entreprises, TotalEnergies n’a pas été en mesure de satisfaire les attentes de nombreuses parties prenantes (actionnaires, organisations de la société civile internationale ou birmane), qui demandent de mettre fin aux revenus dont bénéficie l’Etat du Myanmar via la société d’Etat MOGE au titre de la production du champ de Yadana», a indiqué le groupe dans un communiqué.
Préoccupant. Les inquiétudes sur la demande en pétrole pourraient bientôt faire place à des tensions sur l’offre. De fait, l’Opep+* échoue à atteindre ses objectifs de production depuis 7 mois. Une partie de ses membres, en Afrique ou en Asie, n’arrivent pas à extraire suffisamment de pétrole pour atteindre leurs objectifs fixés par l’organisation. Le sous-investissement chronique et les fuites répétées, en particulier au Nigeria, érodent les volumes de production, ce qui pèse aussi sur les volumes produits par l’Angola, la Guinée équatoriale ou le Congo. D’autres pays, telle la Russie, ont pu se voir attribuer des objectifs trop élevés. S’y ajoutent des problèmes idiosyncrasiques : problèmes politiques au Koweït ou travaux de maintenance imprévus sur les terminaux malaisiens. Certes, les grands producteurs de pétrole que sont l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis ou l’Irak pourraient compenser le manque, mais les règles de l’Opep les en empêchent. Le déficit continuera de se creuser : l’Opep prévoit de relever de 400.000 barils/jour les objectifs de production chaque mois. En parallèle, les stocks se vident : fin octobre, les volumes stockés par les économies de l’Organisation de coopération et de développement économiques étaient inférieurs de 6 % à leur niveau moyen de 2015-2019.
Exxon Mobil a annoncé mardi s'être fixé un objectif de neutralité carbone pour ses activités d’ici à 2050, alors que la pression s’intensifie sur les producteurs de pétrole pour qu’ils réagissent au changement climatique. En 2021, le fonds activiste Engine No.1 est parvenu à faire élire trois représentants au conseil d’administration du pétrolier en vue d’infléchir sa politique climatique. Le groupe pétrolier américain a indiqué avoir élaboré des programmes détaillés de réduction des émissions pour ses principales installations et actifs et être en mesure de mener à bien la transition vers des sources d'énergie moins polluantes. Le nouvel objectif d’Exxon ne concerne pas les émissions liées à l’utilisation de ses produits, tels que l’essence et les autres combustibles issus du pétrole raffiné ou le gaz naturel utilisé par les particuliers.
Exxon Mobil a annoncé mardi s'être fixé un objectif de neutralité carbone pour ses activités d’ici à 2050, alors que la pression s’intensifie sur les producteurs de pétrole pour qu’ils réagissent au changement climatique. En 2021, le fonds activiste Engine No.1 est parvenu à faire élire trois représentants au conseil d’administration du pétrolier en vue d’infléchir sa politique climatique.
Les prix du pétrole ont grimpé mardi à leur plus haut niveau depuis 2014, alors que d'éventuelles perturbations de l’offre après des attentats dans le Golfe du Mexique sont venues s’ajouter à des perspectives d’approvisionnement déjà serrées.
Les énergéticiens TotalEnergies, Engie, BP, Shell et Iberdrola ont annoncé lundi avoir remporté auprès des autorités écossaises des concessions pour développer des projets éoliens au large des côtes du pays. 17 projets sur 74 propositions ont été sélectionnés, représentant une capacité cumulée de 24,8 gigawatts (GW), ont indiqué lundi les autorités écossaises. «Un total d’un peu moins de 700 millions de livres sterling (837,6 millions d’euros, ndlr) en frais d’option sera payé par les candidats retenus et transmis au gouvernement écossais» pour être affecté aux dépenses publiques, ont précisé les autorités. TotalEnergies a notamment remporté, au sein d’un consortium, une concession pour développer un parc éolien de 2 gigawatts (GW). Le consortium a aussi bouclé un accord de raccordement au réseau électrique avec National Grid, a ajouté TotalEnergies. Ocean Winds, une coentreprise entre Engie (50%) et le groupe EDP Renewables (50%), s’est vu attribuer un projet situé dans la baie de Moray, à l’est d’Inverness, et portant sur des installations d’une capacité de 1 GW. ScottishPower, filiale de l'énergéticien espagnol Iberdrola, et son partenaire Royal Dutch Shell se sont pour leur part vu confier deux projets d'éolien flottant au nord-est et à l’est d’Aberdeen.
Les énergéticiens TotalEnergies, Engie, BP, Shell et Iberdrola ont annoncé lundi avoir remporté auprès des autorités écossaises des concessions pour développer des projets éoliens au large des côtes du pays.
L’action Technip Energies enregistrait la plus forte hausse de l’indice SBF 120 mardi en fin de matinée, en hausse de plus de 7%, à 14,14 euros, après que le groupe d’ingénierie et de technologies pour l’industrie énergétique a annoncé le rachat de 1,8 million d’actions de ses propres actions auprès de TechnipFMC. Il clôturait à +6,10%. Le groupe de services parapétroliers TechnipFMC a procédé à la cession d’un bloc de 9 millions d’actions Technip Energies, soit environ 5% du capital du groupe d’ingénierie, dans le cadre d’un placement privé. Outre les 1,8 million de titres cédés à Technip Energies, TechnipFMC a vendu 3,6 millions d’actions à Bpifrance Participations, et 3,6 millions d’actions à la société d’investissement néerlandaise HAL Investments. Ces actions ont été cédées à un prix unitaire de 13,15 euros, représentant un produit de cession de 118,4 millions d’euros au total.
Le britannique Plastic Energy et le français TotalEnergies viennent de signer un nouvel accord pour promouvoir la technologie du recyclage chimique des plastiques. Dans ce cadre, Plastic Energy construira sa seconde usine de recyclage chimique à Séville pour transformer, via un procédé breveté, des déchets plastiques en une matière première recyclée appelée « TACOIL ». Cette matière première sera ensuite transformée par TotalEnergies en polymères aux propriétés identiques à celles des polymères vierges, et notamment compatibles avec l’usage alimentaire.
L’action Technip Energies enregistre la plus forte hausse de l’indice SBF 120 mardi en fin de matinée, en hausse de plus de 7%, à 14,14 euros, après que le groupe d’ingénierie et de technologies pour l’industrie énergétique a annoncé le rachat de 1,8 million d’actions de ses propres actions auprès de TechnipFMC.
Le groupe de services parapétroliers CGG a annoncé lundi que son chiffre d’affaires des activités devrait s'établir « autour de 941 millions de dollars » pour 2021, après avoir progressé de 12% sur un an au quatrième trimestre.
barils par jour... L’objectif de production pour janvier fixé par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) reste élevé, malgré les tensions économiques liées à la situation sanitaire. L’organisation prévoit d’ailleurs un niveau de consommation de pétrole record pour 2022, mais prévient que la production pourra être diminuée rapidement si Omicron étouffe la demande.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, dont la Russie, a décidé ce mardi de s’en tenir à sa trajectoire d’augmentation de la production de pétrole, car elle s’attend à ce que le variant Omicron n’ait qu’un impact de courte durée sur la demande énergétique mondiale. L’Opep+ est engagée depuis août 2021 sur une augmentation mensuelle de sa production de pétrole de 400.000 barils par jour (bpj). Ce rythme sera donc confirmé le 2 février lors de la prochaine réunion de l’organisation. Fin 2021, les États-Unis ont exhorté le cartel à pomper davantagede pétrole pour calmer la hausse des prix et aider l'économie mondiale à se remettre de la pandémie. Mais selon l’Opep+, le marché n’a pas besoin d’encore plus de pétrole. Suite à cette décision, les cours du baril de brut ont terminé en hausse mardi à New York: le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en février a gagné 1,2%, à 76,99 dollars.
L’Opep+ ne change pas ses plans. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, dont la Russie, a décidé ce mardi de s’en tenir à sa trajectoire d’augmentation de la production de pétrole, car elle s’attend à ce que le variant Omicron n’ait qu’un impact de courte durée sur la demande énergétique mondiale.