Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Les prix du pétrole ont bondi jeudi de près de 9% à plus de 105 dollars/baril pour le contrat 1 mois sur le Brent et plus de 100 dollars/baril pour celui sur le brut WTI, après que la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, avec des explosions signalées jusqu'à Kiev. Les marchés se méfient depuis des semaines de l’escalade des tensions en Europe de l’Est, craignant qu’un conflit majeur ne perturbe les flux énergétiques et ne provoque des sanctions paralysantes sur toutes les transactions avec la Russie. Les prix du gaz naturel européen (contrat TTF 1 mois à Rotterdam) ont bondi davantage encore, passant de 90 à 118 euros/MWh à l’ouverture (+31%), avant de redescendre vers 114 euros/MWh face aux craintes de ruptures d’approvisionnement.
Les prix du pétrole ont bondi jeudi de près de 9% à plus de 105 dollars/baril pour le contrat 1 mois sur le Brent et plus de 100 dollars/baril pour celui sur le brut WTI, après que la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, avec des explosions signalées jusqu'à Kiev. Vladimir Poutine a réaffirmé que l’objectif n’était pas d’occuper l’Ukraine, mais de protéger les habitants de l’est-ukrainien contre le «régime», et il a averti les autres pays que toute tentative d’interférer avec l’action russe entraînerait des «conséquences qu’ils n’ont jamais vues», selon Reuters.
Les cours du pétrole ont chuté mercredi à l’ouverture, alors qu’ils avaient atteint un plus haut de sept ans mardi à cause de la crise géopolitique extrême en Ukraine, parce qu’il est devenu clair que la première vague de sanctions américaines et européennes contre la Russie ne perturberait probablement pas l’approvisionnement en pétrole.
Les groupes d’hydrocarbures BP et Shell ont décidé vendredi de suspendre les activités de leur raffinerie de pétrole Sapref, la plus importante d’Afrique du Sud. BP, qui a l’intention de vendre sa participation dans la raffinerie, a indiqué que les deux groupes n'étaient pas en mesure d’investir dans le site tant qu’une décision n’avait pas été prise concernant ses futurs propriétaires. Le site, qui représente 35% de la capacité de raffinage de l’Afrique du Sud, restera fermée pour une durée indéterminée. BP a précisé qu’un redémarrage était possible à l’avenir, même en cas de cession.
Les groupes d’hydrocarbures BP et Shell ont décidé vendredi de suspendre les activités de leur raffinerie de pétrole Sapref, la plus importante d’Afrique du Sud. BP, qui a l’intention de vendre sa participation dans la raffinerie, a indiqué que les deux groupes n'étaient pas en mesure d’investir dans le site tant qu’une décision n’avait pas été prise concernant ses futurs propriétaires. Le site, qui représente 35% de la capacité de raffinage de l’Afrique du Sud, restera fermée pour une durée indéterminée. BP a précisé qu’un redémarrage était possible à l’avenir, même en cas de cession.
Si les résultats des valeurs pétrolières tutoient les records, leur performance de long terme sera affectée par le financement de la transition énergétique. Investisseurs engagés et ONG promettent d’y veiller.
BP a annoncé mardi un bénéfice de 12,85 milliards de dollars (11,27 milliards d’euros) sur l’ensemble de 2021, le plus élevé en huit ans, grâce au bond des prix du gaz naturel et du pétrole et à la reprise progressive de l'économie mondiale. Son bénéfice sous-jacent au coût de remplacement a atteint 4,1 milliards de dollars au quatrième trimestre, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur un bénéfice de 3,93 milliards. Il compte racheter pour 1,5 milliard de dollars d’actions avant la publication de ses résultats du premier trimestre 2022.
Le cours du brut WTI américain (contrat Mars 2022) a gagné 1,85% et atteint vendredi 92 dollars/baril pour la première fois depuis mi-2014, après qu’une énorme tempête hivernale a balayé les Etats-Unis et perturbé une partie de la production de pétrole dans la région du bassin permien. Dans son sillage, le cours du Brent européen (contrat Avril 2022) a gagné encore 1,65% à 92,65 dollars/baril.
Shell a annoncé jeudi un relèvement de son dividende et de ses rachats d’actions, après avoir enregistré des résultats supérieurs aux attentes au quatrième trimestre 2021, grâce au bond des prix du pétrole et du gaz. Son bénéfice ajusté a augmenté de 55% par rapport au trimestre précédent, à 6,4 milliards de dollars (5,67 milliards d’euros), et il a été multiplié par plus de 16 d’un an sur l’autre. Le groupe s’attend à augmenter son dividende de 4% au premier trimestre 2022.
L’Organisation des pays producteurs de pétrole et ses alliés de l’Opep+ ont comme prévu décidé mercredi de continuer à relever leur production globale de 400.000 barils par jour en mars. Cette nouvelle augmentation de la production est conforme aux décisions prises l’an dernier pour que la production retrouve progressivement ses niveaux d’avant la pandémie. L’Opep+ confirme son plan d’ajustement mensuel de la production approuvé en juillet dernier, portant sur une augmentation de la production de 400.000 barils par jour chaque mois à compter d’août 2021. Sachant qu’un certain nombre de ces pays ont toujours du mal à rejoindre l’objectif de remonter leur production mensuelle.
L’Organisation des pays producteurs de pétrole et ses alliés de l’Opep+ ont comme prévu décidé mercredi de continuer à relever leur production globale de 400.000 barils par jour en mars.
Exxon Mobil a publié mardi un bénéfice ajusté supérieur aux attentes des analystes au titre du quatrième trimestre 2021, période durant laquelle son chiffre d’affaires a bondi de 83% à 85 milliards de dollars (75,5 milliards d’euros). Le bénéfice net du groupe américain d’hydrocarbures s’est établi à 8,9 milliards de dollars, soit 2,08 dollars par action, à comparer à une perte nette de 20,07 milliards de dollars, ou 4,70 dollars par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, son bénéfice ajusté par action a atteint 2,05 dollars, un niveau supérieur au consensus qui s'établissait à 1,94 dollar.
TotalEnergies a annoncé lundi avoir signé un accord en vue de céder à la société britannique Kistos Energy un intérêt de 20% dans les champs gaziers de la zone de Greater Laggan et dans l’usine de traitement de gaz de Shetland au Royaume-Uni, ainsi que des intérêts dans plusieurs licences d’exploration voisines. «Le prix de cette transaction comprend un montant ferme de 125 millions de dollars - soit environ 112 millions d’euros -, ainsi que deux paiements contingents», a indiqué l’énergéticien français. Celui-ci conservera 20% dans ces actifs et ses partenaires détiendront chacun 20% de ces champs gaziers.
TotalEnergies a annoncé lundi avoir signé un accord en vue de céder à la société britannique Kistos Energy un intérêt de 20% dans les champs gaziers de la zone de Greater Laggan et dans l’usine de traitement de gaz de Shetland au Royaume-Uni, ainsi que des intérêts dans plusieurs licences d’exploration voisines.
Chevron a annoncé vendredi avoir connu l’an dernier son exercice le plus rentable depuis 2014, grâce au bond des prix des matières premières engendré par la reprise de l'économie mondiale. Pour 2021, le pétrolier américain a publié un bénéfice net de 15,6 milliards de dollars (14 milliards d’euros), contre une perte nette de 5,5 milliards de dollars l’année précédente. Au quatrième trimestre, il a dégagé un bénéfice net de 5,06 milliards de dollars, contre une perte nette de 665 millions un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le BPA du quatrième trimestre a atteint 2,56 dollars, alors que les analystes anticipait un niveau encore plus élevé de 3,12 dollars. Le groupe a en outre annoncé un flux de trésorerie disponible record de 21,1 milliards de dollars pour l’exercice écoulé.