Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Le groupe de services parapétroliers CGG a annoncé mardi avoir conclu la cession des actifs de stockage physique et des services associés à son activité Smart Data Solutions à Oasis Group et Access. Les éléments financiers de l’opération n’ont pas été communiqués.
La production annuelle de pétrole de la Russie a augmenté de plus de 2% en 2021 grâce à l’assouplissement des mesures de réductions de la production instaurées par l’Opep+ en 2020. La production russe de condensats de pétrole et de gaz a atteint 10,52 millions de barils par jour (bpj) l’an dernier, selon les données du ministère de l'Énergie citées par l’agence de presse Interfax et Reuters, contre 10,27 millions de bpj en 2020. Le vice-premier ministre russe, Alexander Novak, a déclaré que la production pétrolière du pays devrait encore augmenter pour atteindre 10,8-11,2 millions de bpj en 2022.
Un tribunal sud-africain a prononcé mardi l’interdiction pour le groupe d’hydrocarbures Shell de mener une exploration sismique au large de la touristique Wild Coast, une victoire pour les écologistes qui s’inquiétaient de ses répercussions sur la faune marine. «Nous respectons la décision du tribunal et avons suspendu l'étude pendant que nous examinons le jugement», a déclaré un porte-parole de Shell. «L’Afrique du Sud est fortement dépendante des importations pour une grande partie de ses besoins énergétiques. Si des ressources viables étaient découvertes en mer, cela pourrait contribuer de manière significative à la sécurité énergétique du pays», a-t-il ajouté. Début décembre, un tribunal avait rejeté une demande d’interdiction urgente de ce projet de recherche de gisements de pétrole et de gaz, prévu sur quatre à cinq mois dans la région, sur une surface de plus de 6.000 km2. Le ministre sud-africain de l’Energie avait défendu ce projet, accusant ses détracteurs de faire barrage aux investissements dont le pays a besoin.
Si les marchés européens restent sensibles aux nouvelles sur l’épidémie de coronavirus, la politique américaine a sans doute également pesé sur les marchés lundi.
Royal Dutch Shell a annoncé son retrait d’un projet de champ pétrolier au large des îles Shetland en Ecosse contesté par les ONG environnementales. A l’issue d’un examen approfondi du projet de Cambo, le groupe d’hydrocarbures a indiqué dans un communiqué publié jeudi soir «que l’intérêt économique en faveur d’un investissement dans ce projet n'était pas assez solide pour le moment». Ce gisement contient l'équivalent de plus de 800 millions de barils de pétrole, dont 170 millions devraient être extraits dans la première phase du projet. Il est détenu à 70% par Siccar Point Energy et à 30% par Shell UK.
Royal Dutch Shell a annoncé son retrait d’un projet de champ pétrolier au large des îles Shetland en Ecosse contesté par les ONG environnementales. A l’issue d’un examen approfondi du projet de Cambo, le groupe d’hydrocarbures a indiqué dans un communiqué publié jeudi soir «que l’intérêt économique en faveur d’un investissement dans ce projet n'était pas assez solide pour le moment». Ce gisement contient l'équivalent de plus de 800 millions de barils de pétrole, dont 170 millions devraient être extraits dans la première phase du projet. Il est détenu à 70% par Siccar Point Energy et à 30% par Shell UK.
L’organisation a maintenu le statut quo sur l'augmentation de sa production mais pourrait la réduire en cas de mauvaise nouvelle sur le variant Omicron.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés (Opep+) sont convenus jeudi de s’en tenir à leur politique actuelle d’augmentation mensuelle de la production pétrolière. Malgré les craintes que les ventes de réserves stratégiques par les Etats-Unis et leur alliés, et le nouveau variant du coronavirus, ne conduisent à une nouvelle chute des prix du pétrole.
Le pétrolier américain a annoncé mercredi, dans le cadre de la présentation de sa stratégie à long terme, qu’il était en bonne voie pour atteindre fin 2021 l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre qu’il s'était fixé pour 2025. Il prévoit également de doubler ses bénéfices et son flux de trésorerie d’ici à 2027 par rapport à 2019. Exxon Mobil prévoit en outre des investissements d’un montant compris entre 20 milliards et 25 milliards de dollars (entre 17,7 milliards et 22,1 milliards d’euros) par an jusqu’en 2027, soit 17% à 33% de moins qu’avant la pandémie.
Les contrats à terme sur le brut WTI ont rebondi de +5% vers 72 dollars le baril lundi, alors que les traders stoppaient les ventes à découvert guidés par les spéculations sur une réponse agressive de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) et ses alliés dans l’Opep+, pour contrer les pressions à la baisse sur les prix suite à la résurgence des cas de covid-19 avec le variant Omicron.
En convainquant cinq pays, dont la Chine, de relâcher une partie de leurs réserves de pétrole, Washington augmente la pression diplomatique... et fait monter les cours.
La mesure a beau être inédite et spectaculaire elle n’a pas atteint son but. Les États-Unis ont annoncé mardi qu’ils allaient libérer 50 millions de barils de pétrole de leurs réserves stratégiques, en coordination avec la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, le Japon et la Grande-Bretagne, pour tenter de faire baisser les prix. En vain. Après un repli initial, les contrats à terme sur le Brent et le WTI sont repartis à la hausse, le premier repassant au-dessus de 80 dollars le baril.
Alors que les voies officielles indiquaient jeudi que le Japon ne pouvait légalement pas libérer ses réserves stratégiques de pétrole (SPR) pour faire baisser les prix à la pompe - comme les Etats-Unis et la Chine, voire l’Inde envisagent de le faire -, l’agence de presse Kyodo a rapporté samedi que le nouveau Premier ministre serait prêt à agir face à la flambée des cours à la suite d’une demande des Etats-Unis. D’après la législation nippone, le Japon ne peut utiliser ses réserves qu’en cas de contraintes d’approvisionnement et de catastrophes naturelles, et non pour faire baisser les prix du marché. Mais «nous examinons ce que nous pouvons faire légalement, en partant du principe que le Japon se coordonnera avec les Etats-Unis et les autres pays concernés, a déclaré Fumio Kishida.
Alors que les voies officielles indiquaient jeudi que le Japon ne pouvait légalement pas libérer ses réserves stratégiques de pétrole (SPR) pour faire baisser les prix à la pompe - comme les Etats-Unis et la Chine, voire l’Inde envisagent de le faire -, l’agence de presse Kyodo a rapporté samedi que le nouveau Premier ministre serait prêt à agir face à la flambée des cours à la suite d’une demande des Etats-Unis.
Les contrats Janvier 2022 sur le pétrole sont tombés jeudi à un creux de six semaines, à 77,90 dollars/baril pour le brut WTI et 80 dollars/baril pour le Brent. Cela porte les pertes au cours des deux derniers jours autour de 5% après une remontée en début de semaine, alors que les Etats-Unis demandaient à d’autres grands pays consommateurs de pétrole comme l’Inde, le Japon, la Corée du Sud et la Chine d’envisager une libération coordonnée de leurs réserves stratégiques de pétrole afin de faire baisser les prix. La demande des Etats-Unis reflète la frustration envers l’Organisation des pays producteurs de pétrole et ses alliés (Opep+) tels que la Russie qui ont rejeté les demandes de Washington d’augmenter plus rapidement que prévu leur production, alors que l’économie mondiale se remet de la pandémie.
Les contrats Janvier 2022 sur le pétrole sont tombés jeudi à un creux de six semaines, à 77,90 dollars/baril pour le brut WTI et 80 dollars/baril pour le Brent. Cela porte les pertes au cours des deux derniers jours autour de 5% après une remontée en début de semaine, alors que les Etats-Unis demandaient à d’autres grands pays consommateurs de pétrole comme l’Inde, le Japon, la Corée du Sud et la Chine d’envisager une libération coordonnée de leurs réserves stratégiques de pétrole afin de faire baisser les prix.