Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Les cours du pétrole sont remontés mardi, à 82,54 euros/baril pour le contrat Janvier 2022 sur le Brent et 81,30 euros/baril pour le contrat Décembre 2021 sur le brut WTI, soutenus par la perspective de stocks resserrés un peu partout dans le monde. En outre, les pays producteurs associés dans l’Opep+ auraient du mal à accélérer davantage leur production même si une décision était prise dans ce sens début décembre, a expliqué le directeur général de Nigerian National Petroleum Corp, Mele Kyari, dans une interview à Bloomberg TV.
La Cour suprême des Pays-Bas a annulé vendredi une décision de justice obligeant la Russie à verser 50 milliards de dollars (43,3 milliards d’euros) aux anciens actionnaires du défunt groupe pétrolier Ioukos et renvoyé le dossier à la cour d’appel d’Amsterdam pour un nouveau jugement.
Les cours du pétrole se sont un peu repris vendredi, après avoir chuté jeudi alors que les pays producteurs réunis dans l’Opep+ décidaient de maintenir et non d’accélérer leur rythme de réouverture des vannes, ce qui était censé faire diminuer les prix… Très volatile, la session de jeudi a ainsi annulé les gains antérieurs, à des sommets de sept ans, après un rapport selon lequel la production de pétrole de l’Arabie saoudite dépassera bientôt les 10 millions de barils/jour (mbj) pour la première fois depuis le début du covid-19. Les stocks de pétrole connaîtront des augmentations «énormes» à la fin de 2021 et au début de 2022 en raison du ralentissement de la consommation, a déclaré jeudi le ministre saoudien de l’Energie, le prince Abdulaziz bin Salman. L’Organisation et ses alliés ont donc convenu de s’en tenir au plan décidé en juillet revenant à augmenter la production de 400.000 barils par jour chaque mois jusqu’en décembre (la prochaine réunion se tiendra le 2 décembre), malgré l’appel des Etats-Unis pour un approvisionnement supplémentaire qui ralentirait la hausse des prix.
BP a annoncé mardi un bénéfice courant de 3,32 milliards de dollars (2,86 milliards d’euros) sur la période juillet-septembre, un chiffre supérieur aux attentes des analystes, qui le donnaient en moyenne à 3,06 milliards de dollars. Le pétrolier britannique s’attend en outre à ce que les prix du gaz naturel restent élevés à l’approche du pic de la demande hivernale. Il a également l’intention de procéder à des rachats d’actions supplémentaires à hauteur de 1,25 milliard de dollars d’ici à début 2022, après 900 millions au troisième trimestre. Au 30 septembre dernier, la dette nette du groupe avait baissé à 32 milliards de dollars, contre 32,7 milliards trois mois plus tôt.
BP a annoncé mardi un bénéfice courant de 3,32 milliards de dollars (2,86 milliards d’euros) sur la période juillet-septembre, un chiffre supérieur aux attentes des analystes, qui le donnaient en moyenne à 3,06 milliards de dollars. Le pétrolier britannique s’attend en outre à ce que les prix du gaz naturel restent élevés à l’approche du pic de la demande hivernale. Il a également l’intention de procéder à des rachats d’actions supplémentaires à hauteur de 1,25 milliard de dollars d’ici à début 2022, après 900 millions au troisième trimestre. Au 30 septembre dernier, la dette nette du groupe avait baissé à 32 milliards de dollars, contre 32,7 milliards trois mois plus tôt.
Exxon Mobil a publié vendredi son meilleur résultat trimestriel en quatre ans, porté par les prix du pétrole et du gaz qui ont plus que doublé. Au troisième trimestre, le plus grand producteur américain de pétrole a réalisé un bénéfice de 1,57 dollar par action, en ligne avec le consensus. Exxon va par ailleurs augmenter la distribution aux actionnaires jusqu'à 10 milliards de dollars (8,59 milliards d’euros), par le biais d’un programme de rachat d’actions qui doit débuter en 2022. Chevron a de son côté publié son bénéfice trimestriel le plus élevé depuis huit ans, grâce à la hausse des prix des hydrocarbures et à la reprise de la demande de carburants qui a stimulé les marges de raffinage. Au troisième trimestre 2021, son bénéfice net s’est établi à 6,11 milliards de dollars, soit 3,19 dollars par action, contre une perte de 207 millions de dollars un an plus tôt.
Exxon Mobil a publié vendredi son meilleur résultat trimestriel en quatre ans, porté par les prix du pétrole et du gaz qui ont plus que doublé. Au troisième trimestre, le plus grand producteur américain de pétrole a réalisé un bénéfice de 1,57 dollar par action, en ligne avec le consensus. Ces résultats reflètent aussi l’amélioration des marges de raffinage et les pénuries d’approvisionnement. Exxon a par ailleurs indiqué que les perspectives solides en termes de flux de trésorerie lui permettront d’augmenter la distribution aux actionnaires jusqu'à 10 milliards de dollars (8,59 milliards d’euros), par le biais d’un programme de rachat d’actions qui doit débuter en 2022.
TotalEnergies a publié jeudi des résultats trimestriels en très forte hausse grâce au renchérissement des hydrocarbures et il s’attend à un maintien des prix du gaz élevés jusqu’au printemps prochain en Europe et en Asie. Le groupe français a également annoncé que sa production devrait s'établir entre 2,85 et 2,9 millions de barils équivalent pétrole par jour (Mbep/j) au quatrième trimestre, un niveau record depuis le deuxième trimestre 2020. D’un an sur l’autre, son résultat net ajusté trimestriel à fin septembre a été multiplié par 5,5 à 4,8 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros), son excédent brut d’exploitation (Ebitda) a plus que doublé à 11,2 milliards de dollars et sa marge brute d’autofinancement hors frais financiers a augmenté de 96% à 8,4 milliards.
Le gouvernement brésilien envisage de privatiser la compagnie pétrolière publique Petroleo Brasileiro (Petrobras), a déclaré mercredi le président Jair Bolsonaro, dont la popularité souffre de la forte hausse des prix de l'énergie. Dans des propos retransmis à la télévision brésilienne, Jair Bolsonaro a déclaré que Petrobras lui donnait des «maux de tête» en se préoccupant uniquement des intérêts de ses actionnaires.
Le gouvernement brésilien envisage de privatiser la compagnie pétrolière publique Petroleo Brasileiro (Petrobras), a déclaré mercredi le président Jair Bolsonaro, dont la popularité souffre de la forte hausse des prix de l'énergie. Dans des propos retransmis à la télévision brésilienne, Jair Bolsonaro a déclaré que Petrobras lui donnait des «maux de tête» en se préoccupant uniquement des intérêts de ses actionnaires.
Contrairement au Brent européen, stable autour de 85 dollars/baril depuis une semaine, le brut WTI américain a continué sur sa lancée haussière pour s’échanger au-dessus de 84,60 dollars/baril lundi pour les contrats à terme novembre 2021. Il marque un nouveau sommet de sept ans dans un contexte d’offre mondiale serrée et de perspectives d’augmentation de la demande, alors que les économies se remettent de la pandémie. Après plus d’un an de baisse de la demande de carburant, la consommation d’essence est de nouveau conforme aux moyennes sur cinq ans aux Etats-Unis. Les prix du pétrole ont également été soutenus par les inquiétudes suscitées par les pénuries de charbon et de gaz en Chine, en Inde et en Europe, qui ont incité à passer au diesel et au fioul pour la production d’électricité.
Contrairement au prix du pétrole Brent européen, stable autour de 85 dollars/baril depuis une semaine, le prix du brut WTI américain a continué sur sa lancée haussière pour s’échanger au-dessus de 84,60 dollars/baril lundi pour les contrats à terme novembre 2021. Il marque un nouveau sommet de sept ans dans un contexte d’offre mondiale serrée et de perspectives d’augmentation de la demande, alors que les économies se remettent de la pandémie.
Quotas. Pas de rallonge du côté de l’Opep+. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés ont choisi le 4 octobre le statu quo alors que plusieurs grands consommateurs confrontés à l’emballement des prix de l’énergie, comme l’Inde, leur demandaient de relâcher les vannes. Le cartel s’en tient donc à l’accord trouvé en juillet, qui prévoit une hausse de la production de 400.000 barils par jour (b/j) à compter du mois de novembre et jusqu’en avril 2022 au moins. Les incertitudes autour de l’hiver et d’une nouvelle vague de Covid qui pèserait sur la demande ont convaincu les membres de l’Opep+, dont la réunion a été courte, de rester l’arme au pied.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+), notamment la Russie, ont décidé, lundi, malgré la pression de pays les plus consommateurs comme les Etats-Unis et l’Inde, de ne pas toucher à leur plan d’ajustement de la production. Celui-ci, fixé en juillet, consiste en l’ajout de 400.000 barils/jour (soir 0,4 million de barils/jour, mbj) chaque mois entre août et novembre, a rappelé le cartel. Les coupes volontaires de production de l’organisation et de ses alliés atteignaient alors 5,8 mbj, et doivent donc se situer aujourd’hui entre 5 et 4,6 mbj ; l’Opep+ pourrait donc maintenir à peu près ce même rythme pour rétablir une pleine capacité de production seulement au printemps 2022. L’offre mondiale actuelle est estimée autour de 97,5 mbj alors que la demande mondiale approcherait les 99 mbj (contre 100 à 102 avant crise et moins de 80 mbj en avril 2020).
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+), notamment la Russie, ont décidé, lundi, malgré la pression de pays les plus consommateurs comme les Etats-Unis et l’Inde, de ne pas toucher à leur plan d’ajustement de la production. Celui-ci, fixé en juillet, consiste en l’ajout de 400.000 barils/jour (soir 0,4 million de barils/jour, mbj) chaque mois entre août et novembre, a rappelé le cartel dans son communiqué.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), parmi lesquels la Russie, se réunissent virtuellement ce lundi à 15h et devraient s’en tenir à l’accord actuel d’une hausse de la production de 400.000 barils par jour (ou 0,4 mbj) aux mois d’octobre et de novembre, ont déclaré lundi trois sources à Reuters. Ces sources ont considéré que maintenir l’accord serait la décision la plus «raisonnable» et la plus «probable», malgré les pressions en faveur d’une hausse substantielle de l’offre face à la demande croissante.