Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
TotalEnergies a annoncé mardi qu’il changerait de codes mnémoniques sur les marchés où il est coté. Le nouveau code mnémonique «TE» prendra effet le 2 juin à la Bourse de Londres, le 3 juin sur Euronext Paris et Bruxelles, ainsi que le 11 juin au New York Stock Exchange où est coté son certificat américain de dépôt, ou American depositary receipt (ADR). Total avait jusqu'à présent pour codes mnémoniques «FP» sur Euronext, «TTA» à la Bourse de Londres, et «TOT» au New York Stock Exchange. Ces modifications sont liées au changement de nom du groupe, qui a abandonné son ancienne dénomination Total pour devenir TotalEnergies vendredi dernier.
TotalEnergies a annoncé mardi qu’il changerait de codes mnémoniques sur les marchés où il est coté. Le nouveau code mnémonique «TE» prendra effet le 2 juin à la Bourse de Londres, le 3 juin sur Euronext Paris et Bruxelles, ainsi que le 11 juin au New York Stock Exchange ou est coté son certificat américain de dépôt, ou American depositary receipts (ADR). Total avait jusqu'à présent pour codes mnémoniques «FP» sur Euronext, «TTA» à la Bourse de Londres, et «TOT» au New York Stock Exchange.
Les cours du pétrole ont augmenté mardi matin avant une réunion de l’Opep+ notamment avec l’espoir que la demande de carburant progressera sensiblement avec la saison estivale qui débute aux Etats-Unis, où la demande d’essence a bondi ce dimanche 10% au-dessus de la moyenne des quatre précédents, et également en Europe. Et ce malgré les inquiétudes dues aux restrictions liées au covid-19 dans certaines régions d’Asie
Shell doit réduire ses émissions de CO2 de 45% d’ici fin 2030, a décidé mercredi un tribunal néerlandais qui rendait son verdict dans une action lancée par un collectif d’ONG environnementales. Ce jugement pourrait faire jurisprudence devant des tribunaux partout dans le monde où des revendications similaires se multiplient.
Le groupe d’hydrocarbures italien Eni et son homologue britannique BP ont signé mercredi un protocole d’accord non contraignant afin d'étudier un possible rapprochement de leurs portefeuilles amont en Angola au sein d’une nouvelle coentreprise. Eni a ajouté que cette société regrouperait tous les intérêts des deux groupes dans le domaine du pétrole, du gaz et du gaz naturel liquéfié en Angola. Eni et BP ont informé le gouvernement angolais de leur intention et ont mandaté des conseillers pour les aider à trouver des financements pour ce projet. Toute transaction sera soumise à l’approbation des autorités compétentes.
Le groupe d’hydrocarbures italien Eni et son homologue britannique BP ont signé mercredi un protocole d’accord non contraignant afin d'étudier un possible rapprochement de leurs portefeuilles amont en Angola au sein d’une nouvelle coentreprise. Eni a ajouté que cette société regrouperait tous les intérêts des deux groupes dans le domaine du pétrole, du gaz et du gaz naturel liquéfié en Angola. Un rapprochement permettrait notamment «de générer des synergies importantes, d’améliorer l’efficacité des opérations et d’augmenter les investissements et la croissance dans le bassin», a souligné le groupe italien.
Total estime que l’arrêt pour cas de force majeure de son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) au Mozambique provoquera un retard d’au moins une année dans le développement du site, a indiqué Jean-Pierre Sbraire, le directeur financier du groupe d'énergies, jeudi lors d’une conférence avec les analystes financiers. Total a dû fermer son site en raison des problèmes de sécurité auxquels le Mozambique est confronté dans le nord du pays. Total a déboursé 3,9 milliards de dollars (3,2 milliards d’euros) en septembre 2019 pour acheter auprès d’Occidental Petroleum sa part de 26,5% dans le projet Mozambique LNG. Le financement du projet, de 14,9 milliards de dollars, avait été sécurisé en 2020.
Total estime que l’arrêt pour cas de force majeure de son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) au Mozambique provoquera un retard d’au moins une année dans le développement du site, a indiqué Jean-Pierre Sbraire, le directeur financier du groupe d'énergies, jeudi lors d’une conférence avec les analystes financiers.
Les cours du baril de brut ont terminé en baisse lundi à New York, alors que les inquiétudes sur la demande liées à la situation sanitaire, notamment en Inde, rendent les opérateurs prudents. Certains analystes jugent cependant possibles que ces tensions potentielles sur les achats de pétrole incitent l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés (Opep+) à suspendre leur plan de hausse de la production à l’issue de leur réunion mercredi. Le contrat de juin sur le baril de brut WTI a terminé en baisse de 0,4%, à 61,91 dollars, sur le New York Mercantile Exchange. Le baril avait déjà perdu près de 1,6% la semaine dernière.
Compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire dans le nord de la province du Cabo Delgado au Mozambique, Total confirme ce matin le retrait de l’ensemble du personnel du projet Mozambique LNG du site d’Afungi. Cette situation conduit Total, en tant qu’opérateur du projet Mozambique LNG, à déclarer la force majeure, précise le communiqué du pétrolier français.
Le déploiement des vaccins contre le covid-19 favorise la reprise de la demande mondiale de pétrole, a déclaré mercredi l’Agence internationale de l’énergie (IEA/AIE) dans son rapport mensuel, tout en soulignant que ce rebond reste fragile en raison de l’augmentation du nombre de cas d’infection dans plusieurs grands pays consommateurs.
Le pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a averti mercredi que la tempête qui a frappé le Texas cet hiver devrait avoir un impact négatif de 200 millions de dollars (168 millions d’euros) sur ses résultats ajustés au premier trimestre. Dans ses activités amont, la production devrait se situer entre 2,4 millions et 2,475 millions de barils équivalents pétrole par jour au premier trimestre, en incluant un impact de 10.000 à 20.000 barils dû à cette tempête. Le groupe misait précédemment sur une fourchette de 2,4 millions à 2,6 millions de barils équivalents pétrole par jour.
Le producteur américain de pétrole de schiste Pioneer Natural Resources a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi l’acquisition de son concurrent non coté DoublePoint Energy pour environ 6,4 milliards de dollars (5,4 milliards d’euros). Cette opération, payée en actions et en numéraire, devrait être bouclée d’ici à la fin du premier semestre. Elle aura dès cette année un effet relutif sur le bénéfice et le flux de trésorerie nette par action de Pioneer.
L’Opep et ses alliés se sont mis d’accord jeudi sur un relèvement progressif de la production, selon Reuters, qui cite plusieurs sources, mais pas encore sur le volume de ce relèvement progressif. Or le rebond des cours du pétrole est menacé par la troisième vague de la pandémie de coronavirus.
L’Arabie saoudite a annoncé mardi soir un plan d’investissements de 12.000 milliards de riyals (2.730 milliards d’euros) pour stimuler son secteur privé d’ici à 2030, dans le cadre des efforts du royaume pour diversifier son économie ultra-dépendante du pétrole. Ce plan Vision 2030 inclut 3.000 milliards de riyals provenant du Fonds d’investissement public (PIF) saoudien, et vise à «renforcer le secteur privé» en créant des centaines de milliers d’emplois et en apportant un soutien aux entreprises locales. En janvier, le prince héritier Mohammed Ben Salmane avait déjà annoncé que le PIF allait investir 40 milliards de dollars (34 milliards d’euros) par an dans l’économie saoudienne pendant cinq ans.
L’Arabie saoudite a annoncé mardi soir un plan d’investissements de 12.000 milliards de riyals (3.200 milliards de dollars, 2.730 milliards d’euros) pour stimuler son secteur privé d’ici à 2030, dans le cadre des efforts du royaume pour diversifier son économie ultra-dépendante du pétrole.
Le gouvernement britannique a annoncé mercredi vouloir autoriser de nouveaux forages pétroliers et gaziers en mer du Nord, ce qui passe mal auprès des ONG à quelques mois de l’organisation par le Royaume-Uni de la COP26. Cette annonce intervient dans le cadre d’un accord dévoilé avec le secteur des hydrocarbures sur la transition énergétique en mer du Nord, qui promet de n’autoriser que des projets d’exploration qui seraient compatibles avec l’objectif du pays d'être neutre en carbone d’ici 2050. Londres entend toutefois fortement réduire l’empreinte carbone du secteur de l'énergie en mer du Nord, tout en protégeant 40.000 postes.