Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Total va redémarrer le chantier de son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) au Mozambique, qui représente un investissement total de 20 milliards de dollars (16,9 milliards d’euros), après un renforcement des mesures de sécurité dans un périmètre de 25 km autour des installations, a annoncé mercredi le groupe pétrolier. Après des attaques djihadistes à proximité du site de Mozambique LNG, Total avait annoncé début janvier une réduction des effectifs intervenant sur le projet. Son entrée en production est prévue pour 2024.
Le gouvernement britannique a annoncé mercredi vouloir autoriser de nouveaux forages pétroliers et gaziers en mer du Nord, ce qui passe mal auprès des ONG à quelques mois de l’organisation par le Royaume-Uni de la COP26. Cette annonce intervient dans le cadre d’un accord dévoilé avec le secteur des hydrocarbures sur la transition énergétique en mer du Nord, qui promet de n’autoriser que des projets d’exploration qui seraient compatibles avec l’objectif du pays d'être neutre en carbone d’ici 2050.
Total va redémarrer le chantier de son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) au Mozambique, qui représente un investissement total de 20 milliards de dollars (16,9 milliards d’euros), après un renforcement des mesures de sécurité dans un périmètre de 25 km autour des installations, a annoncé mercredi le groupe pétrolier. Après des attaques djihadistes à proximité du site de Mozambique LNG, Total avait annoncé début janvier une réduction des effectifs intervenant sur le projet. Son entrée en production est prévue pour 2024.
Total a annoncé mardi la signature d’accords en vue de la création d’une coentreprise avec Shenergy Group, une entreprise publique d'énergie basée à Shanghai, afin de commercialiser du gaz naturel liquéfié (GNL) en Chine. Cette coentreprise, dont Total détiendra 49% du capital, vendra du GNL aux clients de Shenergy Group ainsi qu'à Shanghai Gas, une filiale du groupe chinois, pour son activité de distribution.
Total a annoncé ce lundi avoir obtenu auprès de l’Autorité maritime et portuaire de Singapour une troisième licence d’avitaillement en gaz naturel liquéfié (GNL), pour une durée de cinq ans à compter du 1(er) janvier 2022. Le groupe d’hydrocarbures a obtenu cette licence via Total Marine Fuels Private Limited, sa filiale en charge de ses activités mondiale d’avitaillement en carburants marins.
Total a annoncé ce lundi avoir obtenu auprès de l’Autorité maritime et portuaire de Singapour une troisième licence d’avitaillement en gaz naturel liquéfié (GNL), pour une durée de cinq ans à compter du 1(er) janvier 2022. Le groupe d’hydrocarbures a obtenu cette licence via Total Marine Fuels Private Limited, sa filiale en charge de ses activités mondiale d’avitaillement en carburants marins.
Le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a annoncé mardi matin un accord avec un consortium formé par Cheiron Petroleum et Cairn Energy en vue de lui céder ses activités dans l’amont pétrolier dans le désert occidental égyptien. Shell touchera 646 millions de dollars (543 millions d’euros) pour ces activités, ainsi que des paiements supplémentaires pouvant atteindre 280 millions de dollars entre 2021 et 2024 en fonction des cours du pétrole et des résultats de la poursuite de l’exploration. Cette opération, qui devrait être bouclée au second semestre 2021, reste soumise aux autorisations gouvernementales et réglementaires nécessaires.
Le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a annoncé mardi matin un accord avec un consortium formé par Cheiron Petroleum et Cairn Energy en vue de lui céder ses activités dans l’amont pétrolier dans le désert occidental égyptien. Shell touchera 646 millions de dollars (543 millions d’euros) pour ces activités, ainsi que des paiements supplémentaires pouvant atteindre 280 millions de dollars entre 2021 et 2024 en fonction des cours du pétrole et des résultats de la poursuite de l’exploration.
Les cours du baril de brut ont terminé en baisse lundi à New York, marquant une pause après quatre séances consécutives de progression. Les cours ont nettement progressé dernièrement à la faveur de la limitation de la production des pays producteurs de l’OPEP mais «la hausse apparaît exagérée à court terme», a souligné Colin Cieszynski, stratégiste chez SIA Wealth Management. En clôture, le contrat d’avril sur le baril de brut WTI a perdu 1,04 dollar, soit 1,6 %, à 65,05 dollars. Le contrat mensuel avait terminé la semaine dernière à un sommet depuis avril 2019 après un gain hebdomadaire de 7,5%.
Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a estimé lundi que le « bon prix du pétrole » se situait actuellement entre 50 dollars et 60 dollars le baril. Interrogé sur BFM Business sur la récente hausse des cours de l’or noir, le dirigeant a jugé que leurs prix actuels étaient «très élevés». Je pense que le bon prix du pétrole se situe plutôt entre 50 dollars et 60 dollars du baril», a-t-il ajouté. Les cours du pétrole évoluaient en nette hausse lundi, après des frappes de drones et de missile balistique ayant touché au cours du week-end des installations du géant pétrolier Aramco en Arabie saoudite.
Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a estimé lundi que le « bon prix du pétrole » se situait actuellement entre 50 dollars et 60 dollars le baril. Interrogé sur BFM Business sur la récente hausse des cours de l’or noir, le dirigeant a jugé que leurs prix actuels étaient « très élevés ».
En légère baisse lundi matin, les cours du pétrole évoluaient ce week-end au-dessus de 70 dollars le baril pour le Brent, une première depuis le début de la pandémie de covid-19, notamment après de nouvelles attaques contre des installations pétrolières saoudiennes.
Les cours du baril de brut ont terminé en hausse mercredi en clôture à New York, revigorés par l’espoir d’une prolongation des baisses de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés (OPEP+) à l’issue de leur réunion jeudi. Les opérateurs ont par ailleurs digéré la hausse nettement plus forte que prévu des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis la semaine dernière. Les réserves de brut ont bondi de 21,6 millions de barils, lors de la semaine qui s’est achevée le 26 février, a indiqué l’EIA, alors que les analystes interrogés par S&P Global Platts s’attendaient à une hausse de seulement 1,3 million de barils sur la période. En clôture, le contrat d’avril sur le baril de brut WTI a fini en baisse de 1,53 dollar, à 61,28 dollars.
Exxon Mobil a annoncé lundi la nomination de deux nouveaux administrateurs, Michael Angelakis et Jeffrey Ubben, alors que le géant pétrolier américain est sous la pression d’investisseurs activistes au sujet de sa gestion des risques liés au changement climatique. Michael Angelakis est le PDG de la société de capital-investissement Atairos, tandis que Jeffrey Ubben est le cofondateur d’Inclusive Capital Partners, un fonds d’investissement axé sur les entreprises respectant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Exxon avait discuté ces derniers mois, notamment avec le fonds D.E. Shaw Group, de la nomination d’un ou deux nouveaux administrateurs et d’un renforcement de ses investissements dans la transition énergétique.
Exxon Mobil a annoncé lundi la nomination de deux nouveaux administrateurs, Michael Angelakis et Jeffrey Ubben, alors que le géant pétrolier américain est sous la pression d’investisseurs activistes au sujet de sa gestion des risques liés au changement climatique.
Exxon Mobil a conclu un accord en vue de céder la plupart de ses actifs dans l’amont pétrolier en mer du Nord britannique - lorsqu’il n’en est pas l’opérateur - à la société d’investissement norvégienne HitecVision pour plus d’un milliard de dollars (824 millions d’euros). Cette cession pourrait rapporter au groupe américain environ 300 millions de dollars supplémentaires en paiements conditionnels, en fonction de l'évolution des prix des matières premières. La transaction, qui doit être bouclée d’ici à l'été, porte sur des participations dans 14 champs de production opérés principalement par Royal Dutch Shell.
Rebondissement. Après s’être effondrés en 2020, les cours du pétrole sont repartis à la hausse cette année. En début de semaine, les cours du Brent avaient ainsi retrouvé leurs niveaux d’avant la crise du Covid, à près de 63 dollars le baril. La vague de froid qui a frappé le Texas et paralysé la production pétrolière a certes accru la demande d’or noir, mais les marchés anticipent avant tout la maîtrise de l’épidémie et la reprise de la croissance mondiale, qui tireront la demande vers le haut. L’attention se porte aussi sur la prochaine réunion de l’Opep, début mars. Depuis novembre, la production de pétrole des membres du cartel est revenue sous contrôle, et les analystes s’attendent à ce qu’elle le reste. En parallèle, les exportations iraniennes devraient continuer à subir le poids des sanctions américaines cette année. Goldman Sachs calcule que 900.000 barils par jour manqueront pour satisfaire la demande au cours de l’année prochaine. Et prévoit une hausse des prix en conséquence : le baril devrait atteindre 70 dollars au deuxième trimestre, et 75 dollars au troisième.