Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Le groupe anglo-néerlandais passera autour de 4 milliards de dollars de dépréciations d’actifs au quatrième trimestre, soit plus de 20 milliards sur 2020.
Les cours du baril de brut ont terminé en hausse mardi à New York, alignant une deuxième séance consécutive de gains, alors que le déploiement du vaccin de Pfizer et BioNtech contre le coronavirus aux Etats-Unis incite les opérateurs à l’optimisme. Les signes de renforcement de la demande de brut en Chine ont également contribué à la progression des cours. Les raffineurs chinois ont traité 14,26 millions de barils par jour en novembre, soit une hausse de 455.000 barils par rapport à la même période l’an dernier, selon l’agence Bloomberg. Le contrat de janvier sur le baril de WTI a clôturé en hausse de 63 cents, soit 1,3%, pour terminer à 47,62 dollars sur le Nymex.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, désignés sous le nom d’Opep+, se réuniront le 4 janvier pour examiner la réaction du marché à leur décision d’augmenter leur production de 500.000 barils par jour à partir de janvier, a annoncé dimanche le ministre algérien de l’Energie, cité par l’agence de presse nationale. Abdelmadjid Attar s’exprimait à l’issue d’une réunion virtuelle de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole.
Les cours du pétrole ont quasiment effacé la chute qui avait été provoquée par la crise liée à la pandémie de Covid-19 et les divergences au sein de l’Opep+. Jeudi, le prix du Brent est repassé au-dessus des 50 dollars le baril, seuil qu’il n’avait plus atteint depuis mars. En milieu d’après-midi, le contrat sur le pétrole de la Mer du Nord gagnait un peu plus de 4% à 50,91 dollars le baril. Le contrat sur le WTI progressait de 4,5% à 47,55 dollars le baril, et clôturait à 47,02 dollars. Les marchés du pétrole anticipent ainsi une reprise graduelle de la consommation mondiale, au moment où plusieurs pays ont commencé les campagnes de vaccination contre le coronavirus.
Les cours du pétrole ont quasiment effacé la chute qui avait été provoqué par la crise du Covid-19 et les divergences au sein de l’Opep+. Jeudi, le prix du Brent est repassé au-dessus des 50 dollars le baril, seuil qu’il n’avait plus atteint depuis mars. En milieu d’après-midi, le contrat sur le pétrole de la Mer du Nord gagnait un peu plus de 4% à 50,91 dollars le baril. Le contrat sur le WTI progressait de 4,5% à 47,55 dollars le baril.
L’agence américaine de l’Energie (EIA) a relevé mardi ses prévisions de prix pour le baril de pétrole aux Etats-Unis en 2020 et 2021, alors qu’elle table sur un tassement de la production dans le pays l’an prochain. L’EIA s’attend désomais à un cours moyen du brut léger WTI de 38,96 dollars le baril cette année, soit une augmentation de 2% par rapport à sa prévision du mois de novembre. La projection pour 2021 a également été revue en hausse de 3,5%, à 45,78 dollars le baril en moyenne. Pour le baril de Brent, l’EIA table sur des cours moyens de 41,43 dollars et 48,53 dollars cette année et l’an prochain, soit des hausses respectives de 2% et 4,2% par rapport à sa précédente prévision mensuelle.
Les marchés ont bien accueilli la décision du cartel de rouvrir progressivement les vannes de la production. Mais le consensus reste fragile pour 2021.
Le gouvernement et le parlement danois sont convenus jeudi soir d’un accord sur l’arrêt de l’exploration et l’extraction pétrolières et gazières en mer du Nord d’ici 2050, ainsi que sur l’annulation du dernier cycle des licences d’exploration. «Nous allons désormais mettre fin à l'ère des fossiles», a déclaré dans un communiqué le ministre du Climat, Dan Joergensen.
Reportées de mardi à jeudi, les discussions entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés comme la Russie devaient initialement prolonger de janvier à mars la réduction de la production de -7,7 millions de barils/jour (mbj), au lieu de la ramener à -5,5 mbj comme dans l’accord du 10 avril. Mais la forte remontée des cours en novembre (+27%) avec l’espoir suscité par les vaccins contre le Covid-19 a conduit plusieurs pays (Emirats arabes unis en tête) à remettre en cause cette politique défendue par l’Arabie saoudite afin d’optimiser leurs recettes et de ne pas perdre de parts face aux américains. L’accord ramènera la réduction à -7,2 mbj en augmentant les pompages de 500.000 barils/jour à partir de janvier, avant une nouvelle réunion tous les mois pour décider d’évolutions similaires au-delà. Les marchés ont gagné +1% jeudi, autour de 45,75 dollars/baril pour le contrat sur le brut WTI et 48,80 dollars/baril pour celui sur le Brent, mais pourraient être plus volatiles avec l’ajout de cette incertitude.
Les discussions entre l’Opep et la Russie, qui s'étaient interrompues lundi sur un constat d'échec, se sont rapprochées d’un compromis sur l'évolution de leur offre pétrolière globale en 2021, indique Reuters, ce qui permet aux prix de l’or noir de faire preuve de fermeté avec des futures sur le Brent en hausse de 0,3%, à 48,41 dollars le baril et un WTI stable à 45,34 dollars.
Dans le sillage de son concurrent Exxon Mobil, le groupe pétrolier américain Chevron a annoncé aujourd’hui un budget d’investissement et d’exploration de 14 milliards de dollars (11,5 milliards d’euros) pour 2021 et a abaissé ses objectifs d’investissement pour la période 2022-2025 entre 14 milliards et 16 milliards de dollars par an. Ces projections sont inférieures à sa précédente estimation, qui était comprise entre 19 milliards et 22 milliards de dollars, hors Noble Energy acquis en juillet. L’intégration est en bonne voie, a indiqué le directeur général de Chevron, Michael Wirth.
Les cours du baril de brut ont terminé en baisse mardi à New York alors que les pays producteurs de l’Opep ont reporté à jeudi leur décision sur d'éventuelles réductions de la production d’or noir l’an prochain. Les prix du pétrole pourraient continuer à baisser dans les jours qui viennent «tant qu’un compromis n’a pas été trouvé pour retarder la hausse de l’offre prévue en janvier», a souligné Edward Moya, analyste chez Oanda. En clôture, le contrat à terme sur le baril WTI pour livraison en janvier a perdu 79 cents, soit 1,7%, pour terminer à 44,55 dollars.
Après un léger repli lundi, les cours du pétrole – en hausse de +25% sur un mois avec les bonnes nouvelles autour des vaccin contre le coronavirus - ont fait le «yoyo» mardi matin alors que les 13 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont débuté lundi leur réunion pour statuer sur la prolongation au-delà de décembre des réductions de production actuelles, mais aussi décidé dans la soirée de repousser leur décision officielle à jeudi, après avoir préciser avec leurs partenaires informels de l’Opep+ (dont la Russie) les modalités d’application des nouveaux quotas.
Les cours du pétrole ont bouclé une quatrième semaine consécutive de gains, avant une réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) lundi et mardi. Les contrats Janvier 2021 s’affichaient en hausse de +27% sur un mois, à 45,60 dollars/baril (+1,45% vendredi) pour le brut WTI et 48,30 dollars/baril (+0,10%) pour le Brent, essentiellement grâce aux bonnes nouvelles sur les vaccins. «Alors qu’un déploiement réussi du vaccin devrait rompre le lien entre l’infection et la mobilité, même dans ce cas, la demande mondiale de pétrole n’atteindra probablement son rythme d’avant la pandémie (100 millions de barils/jour, mbj) qu'à la mi-2022», a rappelé JP Morgan. Partant de là, l’Opep et ses alliés comme la Russie (Opep+) devraient encore retarder mardi l’augmentation de production de 2 mbj prévue (depuis le 10 avril) en janvier.
Total a annoncé sa décision de placer la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) en «arrêt conjoncturel» pour les mois à venir dans l’attente de meilleures conditions économiques, alors que le site fonctionne à perte dans le contexte d’un environnement détérioré par l’impact du coronavirus. Le projet de modernisation de Donges - de 450 millions d’euros – «se poursuit», a cependant ajouté le groupe d’hydrocarbures. Selon Reuters qui cite des sources syndicales, l’arrêt débutera lundi et il pourrait durer quatre mois.
Total a annoncé aujourd’hui sa décision de placer la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) en «arrêt conjoncturel» pour les mois à venir dans l’attente de meilleures conditions économiques, alors que le site fonctionne à perte dans le contexte d’un environnement détérioré par l’impact du coronavirus. Le projet de modernisation de Donges - de 450 millions d’euros – «se poursuit», a cependant ajouté le groupe d’hydrocarbures. Selon Reuters qui cite des sources syndicales, l’arrêt débutera lundi et il pourrait durer quatre mois.
La compagnie pétrolière saoudienne Saudi Aramco a annoncé lundi vouloir émettre des obligations libellées en dollars. Elle a chargé les banques d’affaires Goldman Sachs, Citigroup, JPMorgan Chase et Morgan Stanley, entre autres, d’organiser des conférences téléphoniques avec les investisseurs lundi avant son émission de dette. La compagnie pétrolière, qui n’a pas communiqué le prix ni le montant de l'émission, a indiqué prévoir d'émettre plusieurs tranches d’obligations, avec des maturités de trois, cinq, dix, trente et cinquante ans. Cette émission obligataire devrait permettre de lever plusieurs milliards de dollars, mais le prix et le montant total dépendront des conditions de marché, a ajouté Aramco.
La compagnie pétrolière saoudienne Saudi Aramco a annoncé lundi avoir l’intention d'émettre des obligations libellées en dollars. Dans un communiqué, Aramco a indiqué avoir chargé les banques d’affaires Goldman Sachs, Citigroup, JPMorgan Chase et Morgan Stanley, entre autres, d’organiser des conférences téléphoniques avec les investisseurs lundi avant son émission de dette.
Il est peu probable que la demande mondiale de pétrole brut profite du lancement d’un potentiel vaccin contre le covid-19 avant 2021, a rappelé hier dans son rapport mensuel l’Agence internationale de l'énergie (AIE). Les pays de l’OCDE ont légèrement réduit leurs stocks de brut en août et en septembre, mais ceux-ci restent proches des plus hauts atteints au plus fort de la pandémie. Et les reconfinements, notamment en Europe, continuent de maintenir «des fondamentaux trop faibles pour soutenir fermement les prix», détaille l’agence pour justifier sa nouvelle baisse de prévision de la demande 2020 de 400.000 barils/jour (bpj), à 91 millions de barils/jours (mbj), à comparer au 99 mbj en moyenne en 2019.