Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Considérant leur situation actuelle, il est difficile d’imaginer que les six pays de la Coopération du Golfe ont pu un jour s’entendre sur une monnaie commune.
Les cours du baril de brut ont signé une petite hausse mardi à New York, dans un climat de prudence avant la publication des stocks hebdomadaires aux Etats-Unis. Les analystes sondés par S&P Global Platts s’attendent à ce que l’agence américaine à l'énergie (EIA) fasse état, mercredi, d’une baisse des stocks de 4 millions de barils sur la semaine achevée le 18 septembre. En clôture, le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en octobre, qui expire à la fin de la séance, a gagné 0,7%, pour terminer à 39,6 dollars sur le New York Mercantile Exchange. Le nouveau contrat pour livraison en novembre a clôturé sur un gain de 0,7%, à 39,80 dollars.
Vallourec a annoncé ce matin avoir obtenu l’accord demandé aux porteurs de certaines obligations pour pouvoir solliciter la nomination d’un mandataire ad hoc sans que cela constitue un cas de défaut sur sa dette. Il a aussi obtenu l’accord de ses banques pour engager des discussions concernant sa restructuration financière. Le producteur de tubes sans soudure en acier avait annoncé le 1er septembre solliciter l’accord des porteurs d’obligations soumises au droit américain, dont le feu vert est nécessaire pour demander éventuellement la nomination d’un mandataire ad hoc sans que cette démarche constitue un cas de défaut.
Les cours du pétrole augmentaient pour le quatrième jour consécutif vendredi midi, sur la voie d’un gain hebdomadaire de 10%, le plus important depuis juin, après que que l’ouragan Sally a freiné la production américaine et que l’Arabie saoudite a pressé ses alliés de l’Opep+ de s’en tenir aux quotas de production. Le contrat Octobre 2020 sur le brut WTI atteignait 41,10 dollars/baril (+0,2%, +10,3% depuis mardi matin), et le contrat Novembre 2020 sur le Brent 43,50 dollars/baril (+0,5%, +9,8% depuis mardi matin).
Les cours du baril de brut ont terminé en forte hausse mardi à New York, alors que l’arrivée de l’ouragan Sally aux Etats-Unis pourrait provisoirement limiter l’offre dans un contexte d’interrogations sur la demande. En clôture, le contrat d’octobre sur le baril de brut léger américain WTI a terminé en progression de 2,7%, à 38,28 dollars, effaçant une partie de ses pertes de ce mois-ci. Le cours du contrat sur le baril de Brent de même échéance a pour sa part clôturé en hausse de 2,3%, à 40,53 dollars. Selon les autorités américaines, près de 27% de la production pétrolière offshore dans le Golfe du Mexique est à l’arrêt en raison de l’ouragan Sally, qui pourrait toucher les côtes américaines mardi soir.
L’Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu mardi à la baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2020, face aux inquiétudes liées à l’impact de l'épidémie sur le rythme de la reprise économique. Selon son rapport mensuel, la demande devrait se situer cette année autour des 91,7 millions de barils/jour (mbj), soit 200.000 barils de moins que la projection d’août.
Le groupe pétrolier Total et le gouvernement ougandais ont annoncé un accord portant sur la construction d’un oléoduc d’une valeur de 3,5 milliards de dollars (3 milliards d’euros) à destination du port de Tanga en Tanzanie. Cet accord débloque le développement longtemps retardé des plus grandes réserves de brut de la région. La compagnie pétrolière nationale ougandaise, Uganda National Oil Company, participera également à ce projet de près de 1.500 km de long. Il vise à soutenir le développement des champs de pétrole brut ougandais, qui contiennent des réserves estimées jusqu'à 6 milliards de barils de brut.
Le groupe pétrolier Total et le gouvernement ougandais ont annoncé ce matin un accord portant sur la construction d’un oléoduc d’une valeur de 3,5 milliards de dollars (3 milliards d’euros) à destination du port de Tanga en Tanzanie. Cet accord débloque le développement longtemps retardé des plus grandes réserves de brut de la région. La compagnie pétrolière nationale ougandaise, Uganda National Oil Company, participera également à ce projet de près de 1.500 kilomètres de long. Il vise à soutenir le développement des vastes champs de pétrole brut ougandais, qui contiennent des réserves estimées jusqu'à 6 milliards de barils de brut.
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés ont augmenté leur production de brut en août, conformément à leur décision d’assouplir les quotas mis en place pour soutenir les cours, selon une étude de S&P Global Platts publiée mercredi. La production mensuelle des pays réunies au sein de l’Opep+ a augmenté de 1,71 million de barils par jours par rapport au mois de juillet, pour atteindre 34,63 millions de barils par jour. Le mois d’août marquait l’entrée en vigueur de l’assouplissement des quotas de production mis en place par le cartel. Initialement fixée à 9,7 millions de barils par jour, la réduction de production imposée aux pays membres est désormais de 7,7 millions de barils par jour. L’Opep+ aurait respecté ce nouveau quota à 97%, selon les estimations.
Les cours du pétrole ont terminé de nouveau en repli jeudi à New York, pour la cinquième fois en six séances, alors que le niveau futur de la demande d’or noir préoccupe les opérateurs après la pandémie de coronavirus, notamment avec l’essor du télétravail et des cours à distance. Le net recul des marchés d’actions à Wall Street a également pesé sur les échanges, même si les cours du brut se sont écartés de leurs points bas en fin de séance. En clôture, le contrat sur le brut léger WTI pour livraison en octobre a cédé 0,3%, à 41,51 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Les prix du pétrole ont terminé en légère hausse ce mardi, soutenus par l’affaiblissement continu du dollar et des indicateurs de bonne tenue sur l’activité manufacturière en Chine comme aux Etats-Unis. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s’est apprécié de 0,7%, pour finir à 45,58 dollars. A New York, le baril de WTI pour octobre a pris 0,4% pour clôturer à 42,76 dollars. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés ont convenu de limiter fortement leur production pour enrayer l’effondrement des prix observé en mars. Si ces contraintes ont été assouplies cet été, les membres de l’Opep+ sont censés diminuer leur production de 7,7 millions de barils par jour jusqu’en janvier.
Les cours du baril de brut ont terminé en baisse lundi, alors que les opérateurs continuent d'évaluer les perspectives pour la demande d’or noir. L'éditeur de Sevens Reports, Tyler Richey souligne également que la bonne dynamique des cours observée au deuxième trimestre commence à s’essouffler même si le baril bénéficie au plan technique d’un support essentiel autour de 40 dollars. En clôture, le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en octobre a terminé en recul de 0,8%, pour terminer à 42,61 dollars.
Les cours du baril de brut ont terminé en hausse à New York, mardi, soutenus par la perspective d’une réduction de l’offre après la suspension de plus de la moitié de la production d’or noir dans le Golfe du Mexique en raison de l’arrivée de tempêtes tropicales. En clôture, le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en octobre a progressé de 28 cents, soit 0,7%, à 42,62 dollars. Il s’agit de la première hausse des cours pour le contrat mensuel depuis trois séances, selon FactSet.
Total a annoncé lundi avoir pris, avec ses partenaires, la décision d’investissement permettant de lancer la troisième phase du projet Mero (bloc de Libra) au Brésil. L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) Mero 3 devrait démarrer « d’ici à 2024 » et aura une capacité de traitement liquide de 180.000 barils par jour, a indiqué Total. Les ressources pétrolières du champ de Mero, situé en eaux profondes à 180 kilomètres des côtes de Rio de Janeiro dans la zone prolifique du pré-sel brésilien du bassin de Santos, sont estimées entre 3 millions et 4 millions de barils, a précisé Total. Le consortium Libra qui gère le champ est opéré par Petrobras (40%), en partenariat avec Total (20%), Shell Brasil (20%), CNOOC (10%) et CNPC (10%).
L’Opep a annoncé hier s’attendre pour cette année à une baisse de la demande mondiale de pétrole plus forte qu’estimé auparavant en raison de la pandémie de coronavirus, ajoutant que la reprise attendue l’an prochain restait soumise à de multiples incertitudes, ce qui risque de peser sur les cours. Elle prévoit désormais une chute de la demande mondiale de brut de 9,06 millions de barils par jour (bpj) cette année, précise son rapport mensuel, alors qu’elle tablait le mois dernier sur un recul de 8,95 millions de bpj.
La Turquie va accorder d’ici la fin du mois des permis d’exploration et de forage dans de nouvelles zones de la Méditerranée orientale et elle poursuivra ses activités dans cette région, a déclaré hier son ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. Ankara et Athènes se disputent la souveraineté de plusieurs zones de la Méditerranée dans lesquelles pourraient se trouver des réserves d’hydrocarbures. La tension liée à ce dossier est montée d’un cran lundi avec l’envoi d’un navire d’exploration turc chargé de mener des études sismiques dans l’une de ces zones disputées, une décision jugée illégale par la Grèce.
Equinor a annoncé lundi la nomination d’Anders Opedal comme directeur général, à compter du 2 novembre prochain. Il remplacera Eldar Saetre qui a fait valoir ses droits à la retraite. «Equinor s’engage dans une phase de transformation importante au moment où le monde doit agir encore plus fortement contre le changement climatique. Anders a pour mission d’accélérer notre développement en tant que groupe d’énergie diversifié et d’accroître la création de valeur pour nos actionnaires grâce à la transition énergétique», a expliqué Jon Erik Reinhardsen, le président du groupe norvégien.