Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Le ministère saoudien de l’Energie a indiqué lundi avoir demandé à l’entreprise d’Etat Aramco de réduire sa production d’un million de barils par jour à partir de juin, dans le but de soutenir les cours du pétrole.
L’Arabie saoudite va tripler le taux de sa taxe sur la valeur ajoutée (TVA), a annoncé lundi le ministre des Finances, alors que le royaume est confronté au double choc de l’effondrement des cours du pétrole et de la récession mondiale provoquée par le coronavirus. Le taux sera porté de 5% à 15% à partir du 1er juillet.
Les cours du baril de brut ont terminé en hausse vendredi soir à New York, signant un gain de plus de 25% sur la semaine. La société de services pétroliers Baker Hughes (BKR) a fait part vendredi d’une huitième baisse hebdomadaire consécutive du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, ce qui vient conforter les attentes de réduction prochaine de la production. En clôture, le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en juin a pris 1,2 dollar, soit 5,1%, à 24,74 dollars, sur le New York Mercantile Exchange. Le contrat a gagné 25,1% sur la semaine, selon Dow Jones Market Data.
Le baril de pétrole coté à New York a fini en hausse pour la cinquième séance de suite ce mardi, prenant plus de 20% à la clôture, dans un marché espérant une hausse de la consommation d’or noir. Les cours sont soutenus par les récentes baisses de production et par l’espoir d’une reprise économique sous l’effet des mesures de déconfinement. Le cours du baril léger américain WTI pour livraison en juin a grimpé de 20,5% pour finir à 24,56 dollars sur le New York Mercantile Exchange. A quelques minutes de sa propre clôture, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, coté à Londres, montait de plus de 13%, à 30,81 dollars.
Le groupe pétrolier Total a logiquement souffert au premier trimestre 2020 des conséquences économiques de la crise sanitaire sur le marché mondial des hydrocarbures, avec un prix du pétrole en baisse de 21% entre janvier et mars, à 50 dollars le baril en moyenne. Au premier trimestre, le résultat opérationnel net ajusté des secteurs a chuté de 33% à 300 millions de dollars, en baisse de 33% sur un an. Le résultat net ajusté part du groupe s’est établi à 1,781 milliard de dollars, en chute de de 35% sur un an. Le cash-flow du groupe a reculé de 31% à 4,5 milliards de dollars.
La Norvège, premier producteur pétrolier d’Europe occidentale, va réduire pour la première fois depuis 18 ans sa production de brut, de 250.000 barils/jour en juin et de 134.000 barils/jour au cours du second semestre. «En outre, le lancement de la production sur plusieurs gisements est repoussé à 2021, a indiqué a ministre de l’Energie, Tina Bru. En conséquence, la production norvégienne 2020 sera inférieure en décembre de 300.000 barils/jour (sur 1,9 à 2 millions barils/jour en temps normal, ndlr) à celle qui était initialement prévue par les entreprises. Cette réglementation prendra fin à la fin de l’année.»
La Norvège, premier producteur pétrolier d’Europe occidentale, va réduire pour la première fois depuis 18 ans sa production de brut, de 250.000 barils/jour en juin et de 134.000 barils/jour au cours du second semestre, a annoncé mercredi soir la ministre de l’Energie, Tina Bru, afin de se joindre aux efforts visant à relever les cours de l’or noir. «En outre, le lancement de la production sur plusieurs gisements est repoussé à 2021, a-t-elle ajouté. En conséquence, la production norvégienne 2020 sera inférieure en décembre de 300.000 barils/jour (sur 1,9 à 2 millions barils/jour en temps normal, ndlr) à celle qui était initialement prévue par les entreprises. Cette réglementation prendra fin à la fin de l’année.»
Royal Dutch Shell a annoncé jeudi matin une baisse de son dividende du premier trimestre 2020, une première depuis la Seconde guerre mondiale. Le montant du coupon trimestriel sera de 0,16 dollar par action, contre 0,47 dollar auparavant.
Cushing, Oklahoma, s’affiche fièrement comme le carrefour mondial du pétrole sur ce panneau en forme de pipeline (photo). Hors champ, c’est en effet là qu’est stocké dans d’énormes réservoirs le brut américain. La saturation rapide de ces capacités de stockage, liée à l’effondrement de la demande mondiale d’or noir, met sens dessus-dessous le marché pétrolier, avec en point culminant la cotation à prix négatif le 20 avril. Depuis, la pression à la baisse s’est reportée sur les barils à livrer en juin, menacés eux aussi de passer sous la barre du zéro si les baisses de production décidées par les grands pays pétroliers ne prennent pas rapidement effet.
Les prix du baril de brut léger américain WTI accentuaient leur repli lundi après-midi. Vers 17h40, le contrat livrable en juin abandonnait 28% à 12,2 dollars. Le contrat sur le baril de Brent, moins touché par les problèmes de stockage, cède tout de même près de 10% à 19,30 dollars.
Les cours du pétrole ont à nouveau chuté lundi, en raison des inquiétudes concernant les capacités de stockage aux Etats-Unis alors que l’économie mondiale est toujours à l’arrêt à cause de la pandémie de coronavirus. Le contrat Juin 2020 sur brut WTI, remonté après l’effondrement du 20 avril, chutait ce matin -16% à 14,30 dollars/baril, alors que les analystes estimaient que les réservoirs de stockage à Cushing (Oklahoma), déjà remplis à 70% mi-avril, pourraient atteindre bientôt leur pleine capacité.
L’effondrement des prix du baril de pétrole en début de semaine, avec un passage inédit en territoire négatif des prix du contrat de mai 2020 sur le brut léger américain (WTI), se fait sentir chez les opérateurs de marché. Le courtier américain Interactive Brokers a enregistré une provision de 88 millions de dollars (81 millions d’euros) pour couvrir les pertes de ses clients, selon un communiqué publié mardi soir. Certains clients détenaient des positions longues en contrats futures sur le WTI traités sur les plateformes du CME et d’ICE Europe. Lors d’une conférence téléphonique, le patron du courtier, Thomas Peterffy, a indiqué qu’Interactive Brokers avait 15% des positions ouvertes sur le contrat de mai. Barclays a annoncé la liquidation le 30 avril d’un des ETN de sa gamme iPath.
Quel automobiliste ne rêverait d’être payé pour faire son plein d’essence ? Tel est l’incroyable renversement qu’a vécu cette semaine le marché du pétrole lorsque, pour la première fois de l’histoire, les prix du brut léger américain se sont mis à coter en territoire négatif. A l’approche du jour fixé pour la livraison de barils dont plus personne ne savait que faire, l’affolement a saisi les vendeurs, pressés de se débarrasser de leurs contrats coûte que coûte. Cette dislocation sans précédent signe la décrépitude de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, et augure de jours difficiles pour une industrie déjà confrontée au déclin programmé de la demande pour les énergies fossiles.
L’effondrement des prix du baril de pétrole en début de semaine, avec un passage inédit en territoire négatif des prix du contrat de mai 2020 sur le brut léger américain (WTI), se fait sentir chez les opérateurs de marché. Le courtier américain Interactive Brokers a enregistré une provision de 88 millions de dollars (81 millions d’euros) pour couvrir les pertes de ses clients, selon un communiqué publié mardi soir.
Les autorités de Singapour ont ouvert une enquête sur une société de courtage de pétrole, Hin Leong Trading, soupçonnée d’avoir dissimulé des centaines de millions de dollars de pertes, a indiqué la police mardi. Le groupe, un acteur majeur des marchés pétroliers pendant des décennies, apparaît comme une victime du chaos dans lequel la crise du coronavirus a plongé le marché du brut. Aux abois après la dégringolade des cours qui a miné ses revenus et poussé plusieurs banques à réclamer des remboursements de dettes, la société s’est déclarée en faillite, a indiqué l’agence Bloomberg. La société, plombée par des dettes, a dissimulé près de 800 millions de dollars de pertes sur plusieurs années dues à des contrats à terme.
Le président Donald Trump a demandé mardi à son administration de mettre sur pied un programme de soutien financier à l’industrie pétrolière et gazière des Etats-Unis, frappée par la chute des cours du brut, qui sont passés lundi soir pour la première fois de leur histoire en territoire négatif. «Nous ne laisserons jamais tomber la grande industrie pétrolière et gazière américaine. J’ai ordonné au secrétaire à l’Energie et au secrétaire au Trésor d'élaborer un plan qui mettra des fonds à disposition afin que ces entreprises et ces emplois très importants soit garantis à très long terme», a écrit le président américain sur son compte Twitter.
L’Arabie saoudite a assuré mardi qu’elle était prête à prendre de nouvelles mesures afin de stabiliser le marché pétrolier, en coordination avec ses alliés de l’"Opep+" et d’autres pays producteurs, a rapporté l’agence de presse officielle SPA en citant un communiqué du gouvernement. Cette déclaration du premier exportateur mondial intervient alors que le prix à terme du pétrole brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) est tombé lundi pour la première fois en territoire négatif.