Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
ConocoPhillips a annoncé aujourd’hui une baisse de 10%, soit d’environ 700 millions de dollars (648 millions d’euros), de son budget d’investissement cette année, afin de préserver sa trésorerie face à la chute des cours du pétrole. Le groupe américain a indiqué qu’il freinerait le développement de certaines activités et reporterait certains investissements dans les forages en Alaska. Ces mesures devraient entraîner une baisse d’environ 20.000 barils d'équivalent pétrole par jour de sa prévision de production cette année. ConocoPhillips va également ralentir ses rachats d’actions, à un rythme de 250 millions de dollars par trimestre contre 750 millions auparavant, dès le deuxième trimestre.
Le groupe pétrolier français a annoncé ce matin avoir réalisé avec ses partenaires une nouvelle découverte de gaz à condensats en mer du Nord britannique, à environ 40 kilomètres au sud du champ d’Elgin-Franklin et à 170 kilomètres à l’est d’Aberdeen. Le puits a été foré à une profondeur d’environ 80 mètres et a traversé une colonne de 64 mètres nets de gaz à condensats et d’huile légère de très bonne qualité. Cette licence d’exploration est opérée par Total (30 %), aux côtés de Neptune Energy (50 %), Ithaca Energy (10 %) et de la filiale d’Edison, Euroil Exploration (10 %).
Le groupe pétrolier américain Apache a annoncé une réduction de 90% de son dividende trimestriel et un plan d'économies, en réaction à la forte chute des cours du pétrole. Apache imite ainsi plusieurs autres producteurs de pétrole de schistes américains, comme Occidental, Devon ou Diamondback Energy. Au cours des prochaines semaines, Apache cessera ses forages dans le Permian et réduira une partie de sa production à l'étranger, notamment en Egypte et dans la Mer du Nord.
Le groupe pétrolier américain Apache a annoncé une réduction de 90% de son dividende trimestriel, et un plan d'économies, en réaction à la forte chute des cours du pétrole. Apache imite ainsi plusieurs autres producteurs de pétrole de schistes américains, comme Occidental, Devon ou Diamondback Energy. Au cours des prochaines semaines, Apache cessera ses forages dans le Permian et réduira une partie de sa production à l'étanger, notamment en Egypte et dans la Mer du Nord.
Les prix du pétrole se sont de nouveau repliés mercredi : à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a lâché 3,8% et à New York, le baril américain de WTI pour avril a perdu 4%. L’Arabie saoudite, via l’entreprise publique Aramco, et les Emirats arabes unis, ont annoncé leur intention d’augmenter fortement leur production d’or noir, au moment où la demande est fragilisée par la propagation du coronavirus dans le monde. L’Arabie, premier exportateur mondial de brut, avait déjà décidé mardi d’augmenter sa production à 12,3 mbj à partir d’avril. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a déjà revu à la baisse sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2020 mercredi, prévoyant une croissance de la demande à 60.000 barils par jour.
Occidental Petroleum s’adapte à la chute des prix de pétrole. Le groupe pétrolier américain a annoncé ce mardi 10 mars une forte réduction de son dividende trimestriel, à 11 cents par action contre 79 cents auparavant. La baisse prendra effet à compter de juillet 2020.
Saudi Aramco augmentera son approvisionnement en pétrole brut, qui comprend le pétrole de ses clients à l’intérieur du royaume et à l'étranger, à 12,3 millions de barils/jour (mbj) à partir du 1er avril, a déclaré mardi son Pdg Amin Nasser. L’approvisionnement en brut du mois d’avril sera ainsi de 300.000 barils/jour au-dessus de la capacité maximale de l’entreprise. L’approvisionnement du marché à partir de la production peut différer selon les contraintes de stockage.
La société de services pétroliers CGG a assuré lundi ne pas être dans une situation financière difficile et ne pas avoir besoin de l’aide de l’Etat pour faire face à la chute des cours du pétrole. Le secteur pétrolier est pénalisé par le plongeon de plus de 20% des cours du brut après la décision de l’Arabie saoudite de casser ses prix de vente et de prévoir une forte augmentation de sa production, au moment où l'épidémie de coronavirus réduit significativement la demande mondiale. A la Bourse de Paris, le titre CGG a chuté lundi de 37,48%, à 1,236 euro par action, sa plus forte baisse en une séance depuis au moins 20 ans.
La société de services pétroliers CGG a assuré lundi ne pas être dans une situation financière difficile et ne pas avoir besoin de l’aide de l’Etat pour faire face à la chute des cours du pétrole.
La demande mondiale de pétrole devrait baisser cette année pour la première fois depuis 2009 alors que l'économie mondiale est ralentie par l'épidémie de coronavirus partie de Chine, a indiqué lundi l’Agence internationale de l'énergie (AIE). L’AIE s’attend désormais à une baisse de la demande de d’environ 90.000 barils par jour (bpj), alors que sa précédente prévision, en février, prévoyait encore une hausse de 825.000 bpj pour l’année 2020.
Le groupe parapétrolier CGG a annoncé une prévision de croissance d’environ 5% de son chiffre d’affaires en 2020, retraité de 50 millions de dollars de commissions de transferts exceptionnels réalisés l’an dernier. Cet objectif intègre un impact limité du Covid-19. Il anticipe une marge brute d’exploitation de 50% et une marge opérationnelle de 15%, toutes deux stables par rapport à 2019. CGG compte dégager un flux net de trésorerie positif malgré une accélération de ses investissements. En 2019, le groupe a réduit sa perte nette à 61,5 millions de dollars, contre un résultat négatif de 95,8 millions un an plus tôt.
Les cours du pétrole se sont enfoncés, alors que l’Opep et ses partenaires, essentiellement la Russie, réunis dans l’Opep+, ne sont pas parvenus à un accord de réduction de la production de pétrole. L’Opep souhaitait une baisse supplémentaire de la production de 1,5 million de barils par jour jusque fin 2020. Le cartel s’est heurté au refus de la Russie, qui estime qu’il est encore trop tôt pour prédire l’impact de l'épidémie de coronavirus sur la demande mondiale de pétrole. Dans un communiqué, l’Opep+ a indiqué qu’elle poursuivrait ses consultations en vue de stabiliser le marché. L’accord actuel conclu par l’Opep et ses partenaires va expirer ce mois-ci. Les marchés d’actions du Golfe s’effondraient dimanche dans la foulée, tout comme les cours du brut, les cours des futures sur le WTI chutant de 9,43% dimanche matin, pour s'établir à 41,28 dollars.
Alors que les grands indices boursiers subissaient une nouvelle forte baisse vendredi, le pétrole connaît également une journée noire. Les cours du pétrole s’enfoncent fortement dans le rouge en fin d’après-midi, le contrat sur le baril de Brent chutant de 9%, à 45,37 dollars, alors que l’Opep et ses partenaires, essentiellement la Russie, réunis dans l’Opep+, ne sont pas parvenus à un accord de réduction de la production de pétrole.
Le groupe parapétrolier CGG a annoncé ce matin une prévision de croissance d’environ 5% de son chiffre d’affaires en 2020, retraité de 50 millions de dollars de commissions de transferts exceptionnels réalisés l’an dernier. Cet objectif intègre un impact limité du Covid-19. Il anticipe une marge brute d’exploitation de 50% et une marge opérationnelle de 15%, toutes deux stables par rapport à 2019. CGG compte dégager un flux net de trésorerie positif malgré une accélération de ses investissements. L’action perdait 8,5% à Paris en fin de matinée.
Les ministres des pays de l’Opep réunis jeudi à Vienne sont tombés d’accord pour proposer un plan visant à ce que les pays exportateurs de l’Organisation et leurs alliés réduisent la production de pétrole de 1,5 million de barils par jour (mbj) supplémentaires au deuxième trimestre pour enrayer la baisse de la demande, sous condition que la Russie se joigne à eux. Les pays de l’Opep porteraient deux tiers de l’effort et leurs alliés le tiers supplémentaire. Les pourparlers avec les Etats de l’Opep+ doivent se poursuivre jusqu’à vendredi.
L’Opep pourrait s’entendre cette semaine, avec ou sans le soutien de la Russie, sur une nouvelle réduction de la production de pétrole afin d’enrayer la baisse des cours provoquée par l'épidémie de coronavirus, ont déclaré à Reuters deux sources proches du cartel. Le président russe Vladimir Poutine a jugé dimanche que les cours actuels du brut étaient acceptables pour le budget de la Russie, et que la Russie - membre de l’Opep+ qui réunit l’Opep et ses alliés - avait assez de ressources pour faire face à une détérioration de la situation économique mondiale. Le prix du baril de Brent, tombé vendredi à 49,67 dollars, a perdu plus de 15% depuis janvier en raison du ralentissement de la production et de la baisse de la demande pétrolière provoquée par le coronavirus.