Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Donald Trump rencontrera vendredi les dirigeants de grands groupes pétroliers américains pour évoquer des mesures de soutien au secteur face à l’effondrement des cours du baril, selon le WSJ. Les patrons d’Exxon Mobil, Chevron et Occidental Petroleum participeront à cette réunion prévue à la Maison-Blanche, de même que le président du conseil de Continental Resources, ont affirmé les sources. L’industrie pétrolière américaine est confrontée au double choc représenté par la chute de la demande d'énergie liée à l'épidémie de coronavirus et par une envolée de l’offre de pétrole dans le cadre de la guerre des prix déclenchée entre la Russie et l’Arabie saoudite. Parmi les mesures envisagées, figure la possibilité d’imposer des tarifs sur les importations de pétrole en provenance d’Arabie saoudite.
En 2019, Maurel & Prom a enregistré une hausse de 19% de sa production à plus de 27.000 barils équivalent pétrole par jour (bep/j). Son chiffre d’affaires a progressé de 14% à 504 millions de dollars, pour un résultat opérationnel en chute de 45% à 70 millions, en raison de dotations plus importantes aux amortissements et provisions. Le bénéfice net recule de 43% à 35 millions d’euros. Le groupe ne proposera pas de dividende au titre de 2019.
Pour faire face à la chute des cours du pétrole brut consécutive à la paralysie économique causée par le coronavirus, BP a annoncé ce matin une réduction de 25% de ses investissements qui tomberont à 12 milliards de dollars (11 milliards d’euros) en 2020. Cette baisse concernera à la fois l’exploration et la production d’hydrocarbures, en particulier des activités dans le pétrole de schiste aux Etats-Unis, ainsi que le raffinage.
Alors que le président américain Donald Trump a de nouveau déclaré mardi tardivement qu’il pourrait si nécessaire prendre part aux discussions prévues entre la Russie et l’Arabie saoudite sur l’effondrement du marché pétrolier mondial, qui accentue les conséquences de la guerre des prix entre Moscou et Ryad, les cours sont assez peu remontés mercredi matin sur les marchés européens : autour de 20,55 dollars/baril pour le contrat mai 2020 sur le brut WTI (+1,7%), et de 25,41 dollars/baril pour le contrat juin 2020 sur le Brent (-2%).
Les cours du pétrole avaient fini par remonter légèrement lundi soir, après que le président Donald Trump a téléphoné à son homologue russe, Vladimir Poutine, pour s’entendre sur une prochaine rencontre des responsables américains et russes du secteur de l'énergie afin de discuter de l’effondrement du marché pétrolier. Ayant finalement terminé légèrement au-dessus de 20 dollars/baril, le contrat mai 2020 sur le pétrole brut WTI s’affichait à 21,35 dollars ce matin, effaçant presque la chute de 6% de lundi. Le contrat Juin 2020 sur le Brent remontait lui de 3,7% à 27,40 euros.
IWBank vient de recruter Massimiliano Busdraghi pour développer le réseau des conseillers financiers de la banque du groupe UBI Banca et la coordination des projets commerciaux dédiés, rapporte Funds People Italia. L’intéressé a travaillé précédemment chez Deutsche Bank et Axa SIM.
Le cours du pétrole brut WTI américain a fortement chuté lundi, à nouveau tout proche des 20 dollars le baril sous lesquels il serait passé brièvement selon Reuters, tandis que le Brent atteignait, lui, son plus bas niveau en dix-huit ans à 23 dollars le baril. Les opérateurs craignent de plus en plus que l’arrêt mondial de l’économie lié au coronavirus ne dure des mois et que la demande de carburant ne s'évapore davantage.
La demande mondiale de pétrole pourrait chuter de 20% en raison de la multiplication des mesures de confinement, qui touchent désormais quelque 3 milliards de personnes dans le monde, a déclaré l’Agence internationale de l'énergie (AIE), en appelant l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, à favoriser une stabilisation du marché.
Le pétrolier américain a révisé aujourd’hui à la baisse ses projets d’investissement pour 2020 et suspendu ses rachats d’actions, en raison de la baisse de la demande provoquée par la pandémie de coronavirus et de la chute du prix du baril. Chevron va ainsi réduire de 20%, à environ 16 milliards de dollars (14,8 milliards d’euros), ses investissements et dépenses d’exploration pour l’exercice en cours. Cette diminution concerne surtout ses activités dans le bassin Permien, dans l’ouest du Texas et au Nouveau-Mexique.
Le groupe pétrolier anglo-néerlandais a annoncé lundi des mesures d'économies face à la chute des cours du pétrole et aux répercussions de la pandémie. Royal Dutch Shell réduira de 3 à 4 milliards de dollars ses coûts opérationnels sous-jacents au cours des 12 prochains mois et ramènera ses dépenses d’investissement à 20 milliards de dollars ou moins cette année, contre 25 milliards prévus initialement. Il devrait ainsi générer entre 8 et 9 milliards de dollars de flux de trésorerie disponible avant impôt. Il dit vouloir mener à bien son programme de cessions d’actifs de plus de 10 milliards de dollars sur la période 2019-2020. Il ne va pas lancer la prochaine tranche de son programme de rachat d’actions.
Le groupe pétrolier anglo-néerlandais a annoncé ce matin des mesures d'économies qui lui permettront de renforcer sa solidité financière face à la chute des cours du pétrole et aux répercussions de la pandémie de coronavirus. Royal Dutch Shell réduira de 3 à 4 milliards de dollars ses coûts opérationnels sous-jacents au cours des 12 prochains mois et ramènera ses dépenses d’investissement à 20 milliards de dollars ou moins cette année, contre 25 milliards de dollars prévus initialement.
Total a dévoilé lundi un plan d’actions devant lui permettre de résister à la chute des cours du baril et aux conséquences de la conséquence de la pandémie de coronavirus.
ConocoPhillips a annoncé mardi une baisse de 10%, soit environ 700 millions de dollars (648 millions d’euros), de son budget d’investissement cette année, afin de préserver sa trésorerie face à la chute des cours du pétrole. Le groupe va freiner le développement de certaines activités et reporterait certains investissements dans les forages en Alaska. Ces mesures devraient entraîner une baisse d’environ 20.000 barils d'équivalent pétrole par jour de sa prévision de production cette année. Il va aussi ralentir ses rachats d’actions, à un rythme de 250 millions de dollars par trimestre contre 750 millions auparavant.
Les cours du baril de pétrole ont encore chuté ce mercredi, vers des plus bas d’avant 2000, à 26 dollars le baril pour le contrat mai 2020 sur le Brent et au-dessous de 24 dollars par baril sur le brut WTI, donc bien au-dessous des niveaux de la crise de fin 2015 (autour de 33 dollars/baril).