Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Le tribunal de commerce de Marseille a désigné, lundi, les banques créancières pour la reprise du groupe parapétrolier Bourbon, placé en redressement judiciaire depuis le 7 août. Ce tribunal n’avait retenu lors d’une audience le 10 décembre qu’une seule offre de reprise, celle de la Société phocéenne de participations (SPP), détenue par un groupe de banques françaises fédérant les créanciers qui représentent 75% de la dette du groupe. Bourbon précise que le transfert de la propriété des actifs aura lieu à partir du 2 janvier 2020.
L’achèvement de la construction du gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne est une affaire de quelques mois, a déclaré, lundi, le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, minimisant l’impact des sanctions que Washington menace d’imposer aux entreprises qui participent au projet. Le gazoduc, dont Washington estime qu’il rendra l’Europe trop dépendante des livraisons russes, devait à l’origine entrer en service au premier semestre 2020. L’élu conservateur allemand Peter Beyer espère que le projet sera achevé au second semestre 2020.
Total et le producteur de pétrole et de gaz américain Apache ont annoncé, lundi, avoir conclu une coentreprise à 50-50 pour explorer et exploiter un gisement offshore «très prometteur» au Suriname. Le pétrolier américain recevra 5 milliards de dollars (4,5 milliards d’euros) en numéraire et bénéficiera du remboursement de 50% des investissements consentis jusqu’à présent. Il exploitera les trois premiers puits du gisement avant de céder le statut d’opérateur à Total. Ce dernier paiera, une fois la transaction finalisée, «un bonus de 100 millions de dollars ainsi que sa part des coûts passés».
L’Agence internationale de l'énergie (AIE) a indiqué, jeudi dans son rapport mensuel, que, «en dépit des réductions supplémentaires de production par l’Opep+ et d’une baisse à 2,1 millions de barils par jour (mbj) de nos prévisions sur la croissance de la production des pays hors Opep en 2020, les stocks mondiaux de pétrole pourraient s’accroître de 700.000 barils par jour au premier trimestre». L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres pays producteurs, dont la Russie, sont convenus la semaine dernière de réduire de 500.000 barils par jour supplémentaires (de -1,2 à -1,7 mbj) leur production de pétrole au premier trimestre de l’année prochaine afin de rééquilibrer le marché et de soutenir les prix. Mais ils n’ont pris aucun engagement au-delà de mars.
La compagnie pétrolière britannique Tullow Oil perdait 58% à 59,2 pence en fin de matinée à la Bourse de Londres, après une révision en nette baisse de ses prévisions de production et la démission de son directeur général, Paul McDade, avec effet immédiat. Tullow Oil prévoit une production nette de l’ordre de 87.000 barils par jour en 2019, contre 88.200 barils en 2018. Le groupe anticipe une production comprise en moyenne entre 70.000 et 80.000 barils par jour en 2020 et une production moyenne de 70.000 barils environ les trois années suivantes.
Les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l’Opep+ réunis à Vienne vendredi se sont mis d’accord sur une baisse de la production de 500.000 barils par jour supplémentaire, a indiqué Reuters en citant une source au fait des discussions. Plusieurs pays de l’Opep+, la Russie et l’Arabie saoudite notamment, plaidaient pour une réduction de ce niveau, destinée à éviter un effondrement des cours. Cette nouvelle réduction portera la baisse entamée en 2017 à 1,7 million de barils par jour, soit 1,7% de l’offre mondiale.
Les pays de l’Opep et ses alliés de l’Opep+, dont la Russie, qui se réunissent à Vienne jeudi et vendredi, se préparent à approuver un encadrement plus strict de la production de pétrole afin d'éviter une nouvelle surabondance et une baisse des cours. L’accord d’encadrement actuel prévoit une réduction globale de la production de 1,2 million de barils par jour (mbj), soit environ 1,2% de la demande mondiale. Selon Reuters, l’Opep+ envisageait de réduire la production d’au moins 400.000 de barils supplémentaires. Depuis 2017, l’Opep+ encadre sa production de pétrole afin de lutter contre une offre excédentaire provoquée par l’essor de la production aux Etats-Unis.
Total et le japonais Mitsui O.S.K. Lines vont affréter un deuxième navire avitailleur en Gaz Naturel Liquéfié (GNL), qui sera livré en 2021. Ce navire sera positionné dans la région de Marseille-Fos (France).
Les pays de l’Opep et ses alliés de l’Opep+, dont la Russie, qui se réunissent à Vienne jeudi pour les premiers, vendredi tous ensemble, se préparent à approuver un encadrement plus strict de la production de pétrole afin d'éviter une nouvelle surabondance et une baisse des cours. «Une réduction plus importante est privilégiée par un certain nombre de membres importants de l’Opep», a déclaré le ministre irakien du Pétrole, Thamer Ghadhban, ajoutant qu’il s’agissait selon lui du souhait de l’Arabie saoudite, tandis que Moscou n’aurait pas encore finalisé sa position.
Compte tenu de l’offre recommandée en numéraire de GeoPark sur Amerisur, et suite à la réalisation d’un audit et conformément à ses critères d’investissement, Maurel & Prom confirme ce matin ne pas avoir l’intention de faire une offre concurrente portant sur Amerisur.
Le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, a déclaré ce matin que l’Opep et d’autres grands producteurs de pétrole (Opep+) pourraient discuter de l’ajustement des quotas de production de pétrole lors de la réunion prévue les 5 et 6 décembre à Vienne.
Exxon Mobil envisage de céder pour 25 milliards de dollars d’actifs en Europe, en Afrique et en Asie pour se concentrer sur ses principaux projets, rapporte Reuters jeudi en citant trois sources bancaires. La major pétrolière ne conserverait qu’une participation minoritaire aux Pays-Bas, selon l’agence de presse. Exxon pourrait également céder des actifs en Indonésie, en Malaisie, au Tchad, en Guinée équatoriale et dans d’autres pays, ont indiqué les sources interrogées. Un porte-parole d’Exxon interrogé par Reuters n’a pas souhaité s’exprimer sur les actifs évoqués mais a rappelé que le groupe avait déjà fait savoir qu’il envisageait de réaliser 25 milliards de dollars de cessions d’ici à 2025.
L’offre des pays non membres de l’Opep devrait augmenter de 2,3 millions de barils par jour l’an prochain, notamment aux Etats-Unis, au Brésil et en Norvège, selon le dernier rapport mensuel publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ces chiffres devraient mettre la pression sur les membres de l’Opep, et leurs alliés dont la Russie, qui se réuniront les 5 et 6 décembre prochains pour discuter de la reconduction de leur accord de réduction de production. La demande devrait croître de 1,2 million de barils jours, selon l’AIE.
La société d’ingénierie pétrolière italienne Saipem envisagerait un rapprochement avec sa concurrente Subsea 7 afin de créer un grand groupe européen de services pétroliers, rapporte Bloomberg de sources proches du dossier. Une alliance entre les deux entreprises représenterait l’une des plus importantes transactions jamais réalisées en Europe dans les services pétroliers. A ce jour, aucune décision finale n’a cependant été prise, ont précisé les sources.
L’offre des pays non membres de l’Opep devrait augmenter de 2,3 millions de barils par jour l’an prochain, notamment aux Etats-Unis, au Brésil et en Norvège, selon le dernier rapport mensuel publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ces chiffres devraient mettre la pression sur les membres de l’Opep, et leurs alliés dont la Russie, qui se réuniront les 5 et 6 décembre prochains pour discuter de la reconduction de leur accord de réduction de production.
L’Opep s’attend à un excédent plus faible que prévu auparavant sur le marché pétrolier en 2020, même si elle table sur une baisse de la demande pour son pétrole en raison de l’augmentation des pompages de ses rivaux. Dans son rapport mensuel, l’organisation précise que la demande pour son pétrole devrait revenir à 29,58 millions de barils par jour (bpj) en 2020, soit 1,12 million de bpj de moins qu’en 2019. Cette prévision implique une offre excédentaire de 70.000 bpj, inférieure à celle prévue dans ses rapports précédents.
L’Opep a fait savoir aujourd’hui qu’elle s’attendait à un excédent plus faible que prévu auparavant sur le marché pétrolier en 2020, même si elle table sur une baisse de la demande pour son pétrole en raison de l’augmentation des pompages de ses rivaux. Dans son rapport mensuel, l’organisation précise que la demande pour son pétrole devrait revenir à 29,58 millions de barils par jour (bpj) en 2020, soit 1,12 million de bpj de moins qu’en 2019. Cette prévision implique une offre excédentaire de 70.000 bpj, inférieure à celle prévue dans ses rapports précédents.
Le développement de carburants plus propres et le recours accru aux voitures électriques réduiront la demande mondiale de pétrole à partir de 2025, a déclaré mercredi l’Agence internationale de l'énergie (AIE). Mais la demande de pétrole devrait continuer de croître en lien avec l’activité économique, d’environ 1 million de barils par jour (mbj) en moyenne chaque année jusqu’en 2025, en partant des 97 mbj de l’année 2018, puis de seulement 0,1 mbj en moyenne dans les années 2030, pour culminer à 106 mbj en 2040. L’agence anticipe un pic de la demande pour le transport automobile à la fin des années 2020. Du côté de la production, les Etats-Unis devraient porter la leur à 11 mbj en 2035, contre 6 mbj en 2018.