Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Un pétrolier iranien a été touché vendredi par deux missiles en mer Rouge, à une centaine de kilomètres au large du port saoudien de Djeddah, a annoncé la Compagnie pétrolière nationale iranienne (NIOC), propriétaire du navire, citée par les médias officiels de Téhéran. L’explosion a déclenché un incendie et provoqué une fuite de pétrole en mer Rouge, toutefois contenue selon les médias iraniens. Une enquête est en cours pour confirmer «qu’il s’agirait d’une attaque terroriste», écrit l’agence de presse Isna.
BP a annoncé qu’avant la fin de cette année, il prévoyait de réaliser des cessions pour un montant total d’environ 10 milliards de dollars. Il finalisera ainsi avec un an d’avance son programme de désinvestissements annoncé en 2018 à la suite de l’acquisition des activités terrestres aux Etats-Unis du groupe minier BHP. Ces cessions devraient néanmoins se traduire par une charge après impôt de l’ordre de 2 à 3 milliards de dollars, sans décaissement de trésorerie, qui sera comptabilisée dans ses résultats du troisième trimestre 2019.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a estimé jeudi dans son rapport mensuel que la demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 980.000 barils par jour en 2019, un volume inférieur de 4.000 barils par jour à la prévision fournie en septembre.
Le groupe pétrolier saoudien Aramco est en bonne voie pour renouer d’ici à fin novembre avec sa capacité de production maximale de 12 millions de barils par jour, a déclaré mercredi son directeur général, Amin Nasser. Des attaques comme celles du mois dernier contre les installations pétrolières d’Aramco pourraient se reproduire en l’absence de réponse internationale concertée susceptible de dissuader les assaillants, a ajouté Amin Nasser lors d’une conférence à Londres.
Le groupe pétrolier saoudien Aramco est en bonne voie pour renouer d’ici à fin novembre avec sa capacité de production maximale de 12 millions de barils par jour, a déclaré ce matin son directeur général, Amin Nasser. Des attaques comme celles du mois dernier contre les installations pétrolières d’Aramco pourraient se reproduire en l’absence de réponse internationale concertée susceptible de dissuader les assaillants, a ajouté Amin Nasser lors d’une conférence à Londres.
Total a annoncé lundi le démarrage de la production du champ pétrolier off-shore Johan Sverdrup, dans les eaux norvégiennes. «Les réserves récupérables totales de Johan Sverdrup s'élèvent à 2,7 milliards de barils équivalent pétrole. La phase II du projet est déjà en cours de développement et devrait augmenter de 50% la capacité de production d’ici fin 2022, à 660.000 barils par jour», indique le groupe pétrolier français. Le gisement est géré par Equinor qui en détient 40%. Lundin Petroleum en possède 22,6%, Petoro 17,36%, Aker BP 11,57% et Total 8,44%.
Total a annoncé ce matin le démarrage de la production du champ pétrolier off-shore Johan Sverdrup, dans les eaux norvégiennes, «avec plus de deux mois d’avance» sur le calendrier prévu. «Les réserves récupérables totales de Johan Sverdrup s'élèvent à 2,7 milliards de barils équivalent pétrole. La phase II du projet est déjà en cours de développement et devrait augmenter de 50% la capacité de production d’ici fin 2022, à 660.000 barils par jour», écrit le groupe pétrolier français dans un communiqué. Le gisement est géré par Equinor qui en détient 40%. Lundin Petroleum en possède 22,6%, Petoro 17,36%, Aker BP 11,57% et Total 8,44%.
BP a annoncé vendredi que son directeur général, Bob Dudley, quitterait ses fonctions l’année prochaine et serait remplacé par Bernard Looney, l’actuel directeur général des activités Amont du groupe. Bob Dudley quittera son poste le 4 février 2020, après la publication des résultats 2019 de la société et partira à la retraite le 31 mars. Bernard Looney assumera le rôle de directeur général et rejoindra le conseil d’administration de BP à compter du 5 février 2020, a précisé le groupe pétrolier britannique. Lamar McKay, qui était directeur général adjoint du groupe, est nommé directeur de la transition, avec prise de fonction immédiate.
BP a annoncé vendredi que son directeur général, Bob Dudley, quitterait ses fonctions l’année prochaine et serait remplacé par Bernard Looney, actuellement directeur général des activités Amont du groupe. Bob Dudley quittera son poste le 4 février 2020, après la publication des résultats 2019 de la société et partira à la retraite le 31 mars.
Les cours du pétrole ont de nouveau fléchi mercredi en clôture à New York, les investisseurs s’inquiétant du niveau de la demande après de nouveaux indicateurs économiques décevants et la hausse des stocks de brut aux Etats-Unis pour la troisième semaine consécutive. Le contrat de novembre sur le baril de brut léger WTI coté sur le Nymex a clôturé en baisse de 98 cents, soit 1,8%, à 52,64 dollars. En Europe, le contrat décembre sur le Brent a également reculé de 1,20 dollar, soit 2%, à 57,69 dollars. Les cours du pétrole n’avaient plus touché un tel seuil depuis le 8 août.
Le fonds souverain de Norvège, qui gère plus de 1.000 milliards de dollars (917 milliards d’euros), va sortir du capital de 95 compagnies pétrolières dans lesquelles il détient actuellement l’équivalent de 5,4 milliards d’euros, a annoncé Oslo mardi soir. Ce fonds avait fait sensation en 2017 en prônant une sortie intégrale du secteur pétrolier afin de réduire l’exposition de la Norvège, plus gros producteur de pétrole et de gaz d’Europe de l’Ouest, aux hydrocarbures.
Saudi Aramco prévoit de verser 75 milliards de dollars de dividendes en 2020, indique le groupe saoudien sur son site internet, en prévision de sa prochaine introduction en Bourse. La première compagnie pétrolière mondiale entend poursuivre une politique d’augmentation progressive du dividende. Le montant des royalties versées au royaume, unique actionnaire du groupe, est fonction du cours du pétrole : elle paiera 15% avec un baril sous les 70 dollars, 45% lorsque le prix du pétrole évoluera entre 70 et 100 dollars, et 80% lorsque le prix dépassera les 100 dollars.
Saudi Aramco prévoit de verser 75 milliards de dollars de dividendes en 2020, indique le groupe saoudien dans une courte présentation publiée sur son site internet en prévision de sa prochaine introduction en Bourse. La première compagnie pétrolière mondiale entend poursuivre une politique d’augmentation progressive du dividende. Le document ajoute que le montant des royalties versées au royaume, unique actionnaire du groupe, est fonction du cours du pétrole : elle paiera 15% avec un baril sous les 70 dollars, 45% lorsque le prix du pétrole évoluera entre 70 et 100 dollars, et enfin 80% lorsque le prix dépassera les 100 dollars.
La compagnie pétrolière saoudienne Aramco, dont deux sites majeurs ont été visés par des frappes le 14 septembre, a rétabli ses capacités de production, à 11,3 millions de barils de brut par jour (bpj), rapporte Reuters qui cite trois sources proches du dossier. Dix jours après les attaques, le site d’Abkaïk fonctionne à 4,92 millions de bpj et celui de Khouraïs à 1,3 million de bpj, précisent ces sources. Après les attaques revendiquées par les rebelles Houthis du Yémen, la production saoudienne avait été amputée de moitié, soit environ 5% de la consommation quotidienne de pétrole dans le monde, entraînant une flambée des cours.
Les cours du pétrole ont terminé sur une baisse marquée mercredi à New York, poursuivant le repli entamé la veille après les déclarations de l’Arabie saoudite sur un retour prochain à la normale de sa production suite aux attaques de samedi visant ses installations. Autre facteur, l’annonce d’une augmentation inattendue de 1,06 million de barils des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière. Le contrat octobre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu soit 2,07%, à 58,11 dollars le baril. L'échéance novembre sur le Brent a cédé 1,47% à 63,60 dollars.
Exxon Mobil cherche à se défaire de ses actifs de production dans le sud-est de l’Australie. Le groupe pétrolier américain a déclaré mercredi qu’il testait l’intérêt du marché pour ces actifs, qui incluent sa participation dans les champs de pétrole et de gaz du bassin du Gippsland dans le détroit de Bass, au large de l'État de Victoria, des plates-formes offshore et ses usines de Longford et Long Island Point. Les actifs du détroit de Bass appartiennent à la coentreprise Gippsland Basin, opérée par Exxon et détenue à parts égales avec le groupe minier BHP.
Exxon Mobil cherche à se défaire de ses actifs de production dans le sud-est de l’Australie, dans le cadre d’un examen étendu de son portefeuille mondial. Le groupe pétrolier américain a déclaré aujourd’hui qu’il testait l’intérêt du marché pour ces actifs, qui incluent sa participation dans les champs de pétrole et de gaz du bassin du Gippsland dans le détroit de Bass, au large de l'État de Victoria, des plates-formes offshore et ses usines de Longford et Long Island Point. Les actifs du détroit de Bass appartiennent à la coentreprise Gippsland Basin, opérée par Exxon et détenue à parts égales avec le groupe minier BHP.
La production pétrolière saoudienne, réduite de moitié après les attaques du week-end, retrouvera un niveau normal dans deux ou trois semaines, ont assuré mardi des sources proches à l’agence Reuters. Elle a déjà été rétablie à 70%, selon un haut fonctionnaire saoudien informé des progrès accomplis par Saudi Aramco, dont deux installations ont été bombardées samedi. Lundi, des sources évoquaient un retour à des volumes de production normaux pouvant «prendre des mois». Les cours du pétrole, qui avaient grimpé de près de 20% en séance lundi, ont fortement reculé mardi.
La production pétrolière saoudienne, réduite de moitié après les attaques du week-end, retrouvera un niveau normal dans deux ou trois semaines, ont assuré mardi des sources proches du dossier à l’agence Reuters, alors qu’il était question jusqu’ici de plusieurs mois. Elle a déjà été rétablie à 70%, selon un haut fonctionnaire saoudien informé des progrès accomplis par Saudi Aramco, dont deux installations ont été bombardées samedi.