Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Le groupe pétrolier américain a publié ce vendredi au titre du quatrième trimestre 2020 une perte ajustée de 11 millions de dollars (9 millions d’euros), soit 1 cent par action, contre un bénéfice de 2,8 milliards de dollars, soit 1,49 dollar par action, un an plus tôt. Il a été pénalisé par les faibles marges dégagées sur la vente de carburant, des coûts afférents à l’acquisition de Noble Energy et des effets de change défavorables. Sur l’ensemble de l’exercice écoulé, il a perdu 5,5 milliards de dollars, ce qui représente sa première perte annuelle depuis celle de 497 millions de dollars accusée en 2016.
Regroupant l’ingénierie de TechnipFMC, la société bientôt scindée met en avant sa faible intensité capitalistique et prévoit une hausse significative de ses ventes et de sa marge.
Les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont baissé davantage que prévu la semaine dernière, selon les chiffres publiés mercredi par le département américain de l’Energie (EIA).
Les cours du baril de pétrole ont terminé en hausse lundi soutenus par la perspective de tensions à venir sur l’offre. Les craintes que la demande d'énergie «baisse en raison de restrictions supplémentaires [liées aux Covid-19] sont compensées par les problèmes d’offre», a souligné David Madden, analyste de marché chez CMC Markets UK, cité par Reuters. Selon des médias, l’Irak prévoit notamment de réduire sa production de pétrole pour compenser le dépassement de son quota de production en 2020, tandis que les exportations d’or noir auraient été interrompues dans certains grands ports libyens en raison d’un conflit salarial. En clôture, le contrat sur le baril de brut WTI pour livraison en mars a gagné 50 cents, soit 1%, 52,77 dollars, sur le New York Mercantile Exchange.
Les cours du baril de brut ont signé une deuxième séance de hausse d’affilée mercredi à New York, pour une quatrième semaine consécutive de progression. Les prix sont soutenus par la perspective d’une limitation de la production de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de ses alliés face à une demande qui pourrait s’effriter en raison de la résurgence de cas de coronavirus. Les opérateurs espèrent également que le vaste plan de relance de l'économie défendu par le nouveau président américain Joe Biden, qui a prêté serment mercredi, stimulera la consommation de pétrole. En clôture, le contrat sur le baril de brut WTI à échéance de février, qui expire à la clôture mercredi, a gagné 0,5%, 53,24 dollars, sur le New York Mercantile Exchange.
Les cours du baril de brut ont terminé en hausse lundi à New York, soutenus comme le reste des matières premières par l’affaiblissement du dollar. Les opérateurs espérent également que les mesures de relance en passe d'être prises aux Etats-Unis soutiendront la demande d’or noir. En clôture, le contrat sur le baril de brut WTI pour livraison en février, qui expire à la clôture mercredi, a gagné 62 cents, soit 1,2%, à 52,98 dollars, sur le New York Mercantile Exchange.
Le groupe pétrolier Total a annoncé ce jeudi avoir fait une quatrième découverte «significative» d’hydrocarbures sur le bloc 58 situé au large du Suriname. Le groupe français et son partenaire américain Apache ont découvert une colonne de 63 mètres nets d’hydrocarbures dans un puit foré dans une profondeur d’eau d’environ 725 mètres. Cette découverte fait suite à celles annoncées sur ce bloc en janvier, avril et juillet 2020. Total, avec une participation de 50%, a pris le rôle d’opérateur du bloc 58 au début de cette année et il prévoit de lancer un second programme d’exploration sur ce bloc en 2021.
Les cours du baril de brut ont signé mardi une sixième séance consécutive de hausse à New York alors que les investisseurs restent convaincus que l’affaiblissement de la demande liée à la pandémie de coronavirus sera compensée par la limitation de la production des pays de l’Opep. Le consensus réalisé par le Wall Street Journal prévoit un nouveau recul, de 1,9 million de barils, des stocks de l’EIA sur la semaine. En clôture, le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en février a terminé en hausse de 1,8% à 53,21 dollars, sur le New York Mercantile Exchange.
Le groupe d’hydrocarbures Total a annoncé ce lundi l’acquisition de Fonroche Biogaz, société spécialisée dans la conception, construction et exploitation d’unités de méthanisation en France. Aucun montant n’a été communiqué. Selon Total, Fonroche Biogaz possède le statut de leader du marché français de la production de gaz renouvelable avec une part de marché de 10%, sept unités en service et quatre autres projets en développement à court terme. La société emploie 85 personnes et affiche des capacités installées de 500 gigawattheures.
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires sont tombés d’accord mardi sur une augmentation très légère de leur production d’or noir en février et mars, réalisée uniquement par la Russie et le Kazakhstan. Le volume retiré volontairement du marché par l’alliance Opep+ passera de 7,2 millions de barils par jour (mbj) en janvier à 7,125 mbj en février puis 7,05 mbj en mars, a annoncé le cartel à l’issue du premier sommet ministériel de 2021, appelant à «la prudence» face à la crise sanitaire.
L’Opep+ reprendra à 14h30 GMT (15h30 CET) ses pourparlers inhabituellement interrompus lundi avant terme pour décider si les pays producteurs de pétrole de l’Organisation et ses partenaires non officiels devront toujours réduire leur production de -7,2 millions de barils/jour (mbj) en février ou bien si, comme cela avait été envisagé lors de la réduction des coupes en décembre, ils pourraient l’augmenter à nouveau de 0,5 mbj.
Total a annoncé, lundi, avoir signé, au sein d’un consortium international qu’il mène, un accord d’exploration-production avec Egyptian Natural Gas Holding (EGAS) portant sur le bloc offshore North Ras Kanayis, au large de l’Egypte en mer Méditerranée. Le consortium regroupe Total, qui en est l’opérateur avec une participation de 35%, Shell (30%), KUFPEC (25%) et Tharwa (10%). Cette annonce fait suite à la découverte de gaz en juillet 2020 sur le puits Bashrush du permis North El Hammad, dont le développement se fera par raccordement aux infrastructures existantes. Le groupe d’hydrocarbures français détient une participation de 25% dans le permis North El Hammad, aux côtés de l’opérateur ENI (37,5%) et de BP (37,5%).
Les cours du baril de brut ont terminé en repli lundi à New York, alors que l’Opep et ses alliés (Opep+) ont remis à mardi leur décision sur les niveaux futurs de production d’or noir à partir de février. La majorité des pays de l’Opep+ sont favorables à la prolongation des quotas actuels mais la Russie et le Kazakhstan plaident en faveur d’une hausse de 500.000 barils par jour en février, a affirmé dans un tweet Amena Bakr, spécialiste de l’Opep chez Energy Intelligence. En clôture, le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en février a perdu 90 cents, soit 1,9%, pour terminer à 47,62 dollars, sur le New York Mercantile Exchange.
Total a annoncé ce matin avoir signé, au sein d’un consortium international qu’il mène, un accord d’exploration-production avec Egyptian Natural Gas Holding (EGAS) portant sur le bloc offshore North Ras Kanayis, au large de l’Egypte en mer Méditerranée. Le consortium regroupe Total, qui en est l’opérateur avec une participation de 35%, Shell (30%), KUFPEC (25%) et Tharwa (10%). Cette annonce fait suite à la découverte de gaz en juillet 2020 sur le puits Bashrush du permis North El Hammad, dont le développement se fera par raccordement aux infrastructures existantes. Le groupe d’hydrocarbures français détient une participation de 25% dans le permis North El Hammad, aux côtés de l’opérateur ENI (37,5%) et de BP (37,5%).
Le groupe français de services parapétroliers CGG a annoncé hier avoir converti le 29 décembre un crédit vendeur émis le 8 janvier 2020 par Shearwater Geoservices Holding (SGS), pour un montant de 49,4 millions de dollars (40,3 millions d’euros), en une participation dans SGS. Dans le cadre de cette transaction, CGG a ainsi souscrit à 1.958.248 actions de catégorie A, ce qui correspond à 3,30 % du total des actions en circulation et à 3,34 % des actions SGS détenant des droits de vote.
Le groupe russe d’hydrocarbures Rosneft a annoncé hier avoir acquis le droit d’exploiter un immense gisement pétrolier situé dans l’océan Arctique en prenant le contrôle de la société Taymyrneftegaz pour un montant non dévoilé. Le champ pétrolier de Payakha, dont les réserves sont estimées à plus de 7,33 milliards de barils, n’est pas encore en phase de production. Selon le quotidien Kommersant, la valeur de ce gisement pourrait s’élever à 5 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros).