Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Exxon Mobil a annoncé aujourd’hui avoir conclu un accord en vue de céder la plupart de ses actifs dans l’amont pétrolier en mer du Nord britannique - lorsqu’il n’en est pas l’opérateur - à la société d’investissement norvégienne HitecVision pour plus d’un milliard de dollars (824 millions d’euros). Cette cession pourrait rapporter au groupe américain environ 300 millions de dollars supplémentaires en paiements conditionnels, en fonction de l'évolution des prix des matières premières. La transaction, qui doit être bouclée d’ici à l'été, porte sur des participations dans 14 champs de production opérés principalement par Royal Dutch Shell.
Grâce à une baisse importante de ses coûts et à la remontée des prix du pétrole, le groupe d’hydrocarbures italien a pu contenir sa perte nette à 725 millions d’euros au quatrième trimestre 2020, à comparer à une perte de 1,89 milliard enregistrée un an plus tôt. Sur l’ensemble de l’exercice, Sa perte nette s’est élevée à 8,56 milliards d’euros, alourdie par des dépréciations de 3,2 milliards sur des actifs pétroliers et gaziers. En 2019, Eni avait dégagé un résultat net positif de 148 millions.
A l’issue de sa séparation de l’entreprise de services parapétroliers TechnipFMC, Technip Energies s’adjugeait plus de 56% à 14,09 euros en fin de matinée pour son premier jour de cotation à la Bourse de Paris. Son cours de référence technique avait été fixé à 9 euros.
Le baril de pétrole américain de WTI pour le mois de mars a franchi lundi la barre des 60 dollars, une première depuis le 9 janvier 2020, effaçant ainsi les dégâts de la pandémie de Covid-19 grâce à de multiples facteurs tant sur l’offre que sur la demande. Le baril américain de WTI pour le mois de mars s’est apprécié de 1,09% lundi pour clôturer une séance écourtée du fait d’un jour férié aux Etats-Unis, le «Presidents’ day», à 60,12 dollars, après avoir passé dès les premiers échanges asiatiques la barre de 60 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a gagné dans le même temps 1,38% à Londres, à 63,30 dollars, au plus haut depuis le 22 janvier 2020. Il avait franchi la barre des 60 dollars lundi dernier.
S&P Global Ratings a abaissé vendredi d’un cran les notes des géants américains du pétrole ExxonMobil, Chevron et ConocoPhillips, sous pression comme l’ensemble du secteur à cause de l’essor des énergies renouvelables, de faibles marges et de la volatilité des cours du baril. L’agence de notation financière a aussi prévenu qu’elle pourrait à moyen terme encore réduire la note d’ExxonMobil en raison de son endettement élevé. S&P avait prévenu fin janvier qu’elle se préparait à abaisser les notes des plus grandes entreprises du secteur pétrolier au vu des changements de fond les affectant. La pandémie de Covid-19 a massivement réduit la demande énergétique en mettant à l’arrêt des secteurs entiers de l’activité économique, comme le transport aérien.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a abaissé jeudi sa prévision de croissance pour la demande mondiale de pétrole en 2021. Dans son rapport mensuel, l’Opep a indiqué s’attendre à ce que la demande mondiale de pétrole augmente de 5,8 millions de barils par jour (bpj) en 2021, ce qui représente une baisse de 100.000 barils par rapport à sa prévision de janvier, qui s'établissait à 96,1 millions de bpj en moyenne. L’organisation s’attend par ailleurs à ce que l’offre hors Opep augmente de 700.000 barils par jour en 2021, soit d’environ 200.000 barils de moins que sa précédente estimation qui était de 63,3 millions de bpj en moyenne.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a abaissé aujourd’hui sa prévision de croissance pour la demande mondiale de pétrole en 2021. Dans son rapport mensuel, l’Opep a indiqué s’attendre à ce que la demande mondiale de pétrole augmente de 5,8 millions de barils par jour en 2021, ce qui représente une baisse de 100.000 barils par rapport à sa prévision de janvier, qui s'établissait à 96,1 millions de barils par jour en moyenne.
L’Agence américaine de l'énergie (EIA) a relevé mardi ses prévisions concernant les prix du baril de brut léger américain (WTI) et du Brent en 2021 et 2022. Elle table sur un cours moyen du brut léger WTI de 50,21 dollars le baril cette année, soit une augmentation de 1% par rapport à sa prévision de janvier. Elle a également relevé sa prévision pour 2022 de 3,5%, à 51,56 dollars le baril. Concernant le baril de Brent, l’EIA a augmenté sa prévision pour 2021 de 0,9%, à 53,20 dollars, et relevé celle pour 2022 de 3,3%, à 55,19 dollars. Par rapport à janvier, l’EIA a également réduit de 0,8% sa prévision concernant la production de brut aux Etats-Unis cette année, à 11,02 millions de barils par jour.
Les cours du pétrole ont de nouveau progressé ce jeudi pour retrouver des niveaux proches de l’avant pandémie de Covid-19. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a gagné 0,65% ou 38 cents, par rapport à la clôture de mercredi, à 58,84 dollars. Le baril américain de WTI pour le mois de mars s’est apprécié de 0,96% ou 54 cents à 56,23 dollars. Les réserves de pétrole brut aux Etats-Unis ont en outre reculé la semaine dernière de 1 million de barils, selon un rapport de l’Agence américaine d’Information sur l’Energie (EIA) diffusé mercredi, après avoir déjà chuté de 9,9 millions la semaine précédente. A ce signal positif est venue s’ajouter la perspective d’une limitation de l’offre des pays producteurs de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de ses alliés cette année.
Total a déclaré jeudi matin qu’il étudiait l’impact de la situation en Birmanie, où l’armée s’est emparée du pouvoir lundi, sur ses opérations et projets dans le pays. Le pétrolier français a souligné que sa priorité était d’assurer la sécurité de ses employés et leurs proches ainsi que de ses sous-traitants. Le producteur gazier australien Woodside coopère avec Total et la société birmane MPRL E&P pour développer un projet en mer, baptisé A-6, à plus de 2.000 mètres de profondeur au large de la côte sud-ouest de la Birmanie. Woodside mène également des forages au large de la côte nord-ouest du pays.
Le groupe a perdu de l’argent tout au long de 2020, pour finir sur une perte historique de 22,4 milliards de dollars, dont 20 milliards de dépréciations d’actifs.
BP a accusé une perte de 5,7 milliards de dollars l’an dernier, sa première en une décennie, pénalisé par les ravages de l'épidémie de coronavirus sur la demande mondiale de pétrole. Pour le dernier trimestre de 2020, le groupe britannique a enregistré un bénéfice de 115 millions de dollars (95,3 millions d’euros), contre 86 millions de dollars enregistrés au trimestre précédent et 2,6 milliards de dollars un an plus tôt. «Nous nous attendons à ce que le renouvellement des restrictions contre le Covid-19 ait un impact plus important sur la demande de produits, avec des volumes de vente au détail en janvier en baisse d’environ 20% sur un an, contre une baisse de 11% au quatrième trimestre», a indiqué BP.
BP a accusé une perte de 5,7 milliards de dollars l’an dernier, sa première en une décennie, pénalisé par les ravages de l'épidémie de coronavirus sur la demande mondiale de pétrole. Pour le dernier trimestre de 2020, le groupe britannique a enregistré un bénéfice de 115 millions de dollars (95,3 millions d’euros), contre 86 millions de dollars enregistrés au trimestre précédent et 2,6 milliards de dollars un an plus tôt. Les analystes tablaient sur un bénéfice de 360 millions de dollars sur le trimestre écoulé.
Le groupe pétrolier américain a publié vendredi au titre du quatrième trimestre 2020 une perte ajustée de 11 millions de dollars (9 millions d’euros), soit 1 cent par action, contre un bénéfice de 2,8 milliards de dollars, soit 1,49 dollar par action, un an plus tôt. Il a été pénalisé par les faibles marges dégagées sur la vente de carburant, des coûts afférents à l’acquisition de Noble Energy et des effets de change défavorables. Sur l’ensemble de l’exercice écoulé, il a perdu 5,5 milliards de dollars, ce qui représente sa première perte annuelle depuis celle de 497 millions de dollars accusée en 2016.