Toute l'actualité du groupe Crédit Mutuel (stratégie, résultats, investissements, ressources humaines), une des principales banques et sociétés d'assurance française, du CIC et du Crédit Mutuel Arkéa.
Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
TotalEnergies a pris des mesures logistiques pour s’assurer que son réseau de stations-service et ses clients seront suffisamment approvisionnés tout au long du week-end malgré la grève qui touche ses raffineries françaises de pétrole, a déclaré vendredi un porte-parole. Le syndicat CGT, qui réclame une augmentation immédiate des salaires pour compenser la hausse de l’inflation, a appelé à une grève de 24 heures après l'échec des négociations avec le directeur général, Patrick Pouyanné. La CGT prévoit d’interrompre les livraisons par camions, trains et oléoducs, avec un débit minimum pour les unités de production dans trois raffineries et deux dépôts de l’entreprise.
Le gouvernement britannique a demandé dimanche à l’autorité de la concurrence (CMA) d’examiner le marché de détail des carburants pour savoir si une réduction des droits de douane a été répercutée sur les consommateurs, alors que les prix à la pompe atteignent des records. «Les Britanniques sont à juste titre frustrés que le paquet de 5 milliards de livres (5,8 milliards d’euros) ne semble pas toujours avoir été répercuté sur les prix et que, dans certaines villes, les prix restent plus élevés que dans des villes similaires proches», a déclaré le secrétaire d’Etat à l’Energie, Kwasi Kwarteng, dans une lettre à la CMA qui publiera un premier rapport sur le sujet le 7 juillet.
La France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont salué, mercredi soir dans un communiqué conjoint, l’adoption, par le conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), d’une résolution critiquant la coopération insuffisante de l’Iran. Les 35 membres du conseil des gouverneurs de l’AIEA ont adopté par 30 voix pour – deux contre, avec la Russie et la Chine – la résolution qui critique Téhéran pour ne pas avoir fourni d’explications sur la présence de traces d’uranium sur trois sites non déclarés. Le conseil des gouverneurs dit sa «profonde préoccupation» face au manque de bonne volonté de l’Iran et l’invite à coopérer sans délai avec l’AIEA.
La France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont salué mercredi soir dans un communiqué conjoint l’adoption par le conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’une résolution critiquant la coopération insuffisante de l’Iran
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé samedi que les sanctions occidentales n’auraient aucun effet sur les exportations de pétrole du pays et a prédit une forte augmentation des bénéfices tirés des ventes d'énergie cette année. «Compte tenu du niveau de prix qui a été établi à la suite des décisions prises par l’Occident, nous n’avons subi aucune perte budgétaire», a-t-il déclaré sur une chaîne de télévision serbe de Bosnie-Herzégovine, selon son ministère. Les pays de l’Union européenne se sont accordés dans les derniers jours sur un compromis en vue de réduire de 90% les importations de pétrole russe d’ici à la fin de l’année.
Les cours du brut reculent jeudi matin avant une réunion de l’Opep+ qui pourrait décider de combler la baisse de la production de pétrole russe. Le contrat à terme août 2022 sur le baril de Brent cède 2,4%, à 113,50 dollars, et le WTI (échéance juillet 2022) 2,3% à 112,70 dollars.
Les cours du pétrole ont poursuivi leur rebond mardi, atteignant un plus haut depuis le 9 mars à plus de 120 dollars. Les prix sont soutenus par l’embargo partiel décrété par l’Union européenne sur le brut russe ainsi que par la levée de certaines restrictions en Chine liées au Covid-19, notamment à Shanghai. Le tout dans un contexte de demande croissante avant le pic des déplacements estivaux aux Etats-Unis et en Europe. Le baril de Brent, échéance juillet, expirant mardi, a augmenté de +1,7%, à 123,80 dollars, après avoir atteint 124,64 dollars. Le contrat d’août a atteint un sommet de 120,80 dollars. Le brut américain West Texas Intermediate (WTI) s'échange à 117,90 dollars le baril, en hausse de 2,4% par rapport à la clôture de vendredi, après un plus haut de 120 dollars. Les deux sont au plus haut depuis le 9 mars. Le Brent et le WTI devraient terminer le mois de mai en hausse pour le sixième mois consécutif.
Les cours du pétrole poursuivent leur rebond mardi, atteignant un plus haut depuis le 9 mars à plus de 120 dollars. Les prix sont soutenus par l’embargo partiel décrété par l’Union européenne sur le brut russe ainsi que par la levée de certaines restrictions en Chine liées au Covid-19, notamment à Shanghai. Le tout dans un contexte de demande croissante avant le pic des déplacements estivaux aux Etats-Unis et en Europe.
Même si des accalmies peuvent être constatées, comme lundi, la volatilité sur les prix du pétrole s’accentue à l’approche de la saison des vacances aux Etats-Unis.
La Chine cherche à reconstituer ses réserves stratégiques de pétrole brut avec du pétrole russe bon marché, signe que Pékin renforce ses liens énergétiques avec Moscou au moment même où l’Europe cherche un accord pour interdire les importations russes en raison de la guerre en Ukraine, rapportait jeudi Bloomberg. Pékin est en pourparlers avec Moscou pour acheter des approvisionnements supplémentaires, selon les sources de l’agence de presse. Le pétrole brut serait utilisé pour reconstituer les réserves stratégiques de pétrole de la Chine, et ces négociations sont menées au niveau gouvernemental, avec peu d’implication directe des compagnies pétrolières, ont-elles ajouté.
La Chine cherche à reconstituer ses réserves stratégiques de pétrole brut avec du pétrole russe bon marché, signe que Pékin renforce ses liens énergétiques avec Moscou au moment même où l’Europe cherche un accord pour interdire les importations russes en raison de la guerre en Ukraine, rapporte Bloomberg.
L’Opep a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour cette année, comme elle l’avait déjà fait le mois dernier, pour intégrer l’impact de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, de l’inflation et de la résurgence de l'épidémie de Covid-19 en Chine. Dans son rapport mensuel, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole estime que la demande mondiale de brut augmentera de 3,6 millions de barils par jour (bpj) cette année, soit de 310.000 bpj de moins que prévu en avril. L’organisation estime néanmoins que la consommation mondiale de pétrole devrait dépasser 100 millions de bpj au troisième trimestre et qu’en moyenne sur l’ensemble de 2022, elle devrait être supérieure à son niveau de 2019, avant la pandémie. L’Opep et ses alliés (dont la Russie), regroupés au sein du groupe informel «Opep+», augmentent progressivement leur production, qu’ils avaient réduite depuis le début de la crise du coronavirus. Le baril de Brent s'échangeait à près de 106 dollars jeudi, en hausse de 36% depuis le début de l’année.
Le pétrolier Maurel & Prom vient de refinancer sa dette. Il a obtenu un nouvel emprunt bancaire à cinq ans de 255 millions de dollars, dont 67 millions sous forme de revolving credit facility, au taux de Sofr+2%/2,25%. Parallèlement, il a signé une extension de son prêt d’actionnaire de six ans pour 182 millions de dollars, au taux de Sofr +2,10%. Ces opérations permettent de refinancer l’emprunt bancaire conclu en décembre 2017. Ces emprunts ne prévoient pas de limitation sur les distributions futures de dividendes par le groupe pétrolier.
Shell a conclu un accord en vue de vendre ses stations-service et ses activités de lubrifiants en Russie au pétrolier Lukoil d’ici à la fin 2022, poursuivant ainsi son retrait planifié du marché russe, ont indiqué les deux groupes pétroliers jeudi. L’accord, qui concerne la filiale Shell Neft, inclut 411 stations-service en Russie et une usine de mélange de lubrifiants près de Moscou. Shell, qui n’a pas communiqué le montant précis de la transaction, a indiqué que cet accord devrait permettre de préserver 350 emplois en Russie. Le groupe britannique avait indiqué la semaine dernière que ses activités de commercialisation en Russie, qui comprennent les actifs inclus dans l’accord avec Lukoil, valaient environ 600 millions de dollars (577 millions d’euros). De son côté, Lukoil a souligné que l’acquisition des actifs de Shell entrait dans le cadre de ses projets d’expansion dans la distribution et les lubrifiants en Russie.
L’Opep a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour cette année, comme elle l’avait déjà fait le mois dernier, pour intégrer l’impact de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, de l’inflation et de la résurgence de l'épidémie de Covid-19 en Chine. Dans son rapport mensuel, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole estime que la demande mondiale de brut augmentera de 3,6 millions de barils par jour (bpj) cette année, soit de 310.000 bpj de moins que prévu en avril.
Le pétrolier Maurel & Prom vient de refinancer sa dette. Il a obtenu un nouvel emprunt bancaire à cinq ans de 255 millions de dollars, dont 67 millions sous forme de revolving credit facility, au taux de Sofr+2%/2,25%. Parallèlement, il a signé une extension de son prêt d’actionnaire de six ans pour 182 millions de dollars, au taux de Sofr +2,10%. Ces opérations permettent de refinancer l’emprunt bancaire conclu en décembre 2017. Ces emprunts ne prévoient pas de limitation sur les distributions futures de dividendes par le groupe pétrolier. Grâce à ce refinancement, le groupe relève son dividende au titre de 2021, de 0,07 euro à 0,14 euro par action.
Shell a conclu un accord en vue de vendre ses stations-services et ses activités de lubrifiants en Russie au pétrolier Lukoil d’ici à la fin 2022, poursuivant ainsi son retrait planifié du marché russe, ont indiqué les deux groupes pétroliers jeudi. L’accord, qui concerne la filiale Shell Neft, inclut 411 stations-services en Russie et une usine de mélange de lubrifiants près de Moscou. Shell, qui n’a pas communiqué le montant de la transaction, a indiqué que cet accord devrait permettre de préserver 350 emplois en Russie.
Il s’agit du volume de pétrole supplémentaire importé de Russie par les pétrolières chinoises depuis le début de la guerre. Des achats limités au regard du surplus russe, et qui sont très discrets : les entreprises craignent les sanctions secondaires qui pourraient les frapper. Sans compter que la demande reste étouffée par la politique zéro Covid.