Nos articles d'actualité et d'analyse portant sur l'évolution des marchés des principaux métaux précieux (or, argent, platine etc.) et sur les grandes entreprises actives dans le domaine.
Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Les contrats à terme sur le Brent et le brut WTI ont rebondi de plus de 4% mardi, autour de 103 et 98 dollars/baril, après une perte de près de 4% lors de la session précédente après que Shanghai a assoupli certaines restrictions liées au covid et bien que la plupart des autres villes chinoises restent confinées.
Le pétrolier TotalEnergies va participer à l’extension de Cameron LNG, un terminal de production et d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) situé en Louisiane, aux Etats-Unis. Cameron LNG est détenu conjointement par Sempra Infrastructure (50,2%), TotalEnergies (16,6%), Mitsui & Co. (16,6%) et Japan LNG Investment (16,6%). Ce projet d’extension concerne la construction d’un quatrième train d’une capacité de production maximale de 6,75 millions de tonnes de GNL par an (Mtpa) et l’augmentation de 5% de la capacité de 13,5 Mtpa des trois premiers trains par dégoulottage. En vertu de l’accord, TotalEnergies enlèvera 16,6% de la production du quatrième train, et 25% de la production additionnelle des trains existants.
Le pétrolier TotalEnergies va participer à l’extension de Cameron LNG, un terminal de production et d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) situé en Louisiane, aux Etats-Unis. Cameron LNG est détenu conjointement par Sempra Infrastructure (50,2%), TotalEnergies (16,6%), Mitsui & Co. (16,6%) et Japan LNG Investment (16,6%).
Selon JPMorgan, les cours des matières premières pourraient bondir de 40% - en territoire record - si les investisseurs augmentent leur allocation aux matières premières en période de hausse de l’inflation. Si ces allocations semblent actuellement supérieures aux moyennes historiques – plutôt 0,7% d’exposition aux futures dans les portefeuilles institutionnels que 0,3% avant 2008 -, elles ne sont pas tellement surpondérées, ce qui suggère des possibilités de hausses/de gains sur ces actifs, explique l’équipe de stratégistes dirigée par Nikolaos Panigirtzoglou. Goldman Sachs, qui prévient d’un choc prochain sur le cuivre dans une note ce jeudi, affiche le même optimisme sur les matières premières plus globalement lié à leur rôle de couverture contre l’inflation.
Le Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, a finalement donné son aval pour la construction d’un grand projet pétrolier dans l’océan Atlantique, a annoncé mercredi soir le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault. Ce projet, nommé Bay du Nord et porté depuis des années par le norvégien Equinor, permettra d’exploiter un gisement pétrolier à plus d’un kilomètre de profondeur à 500 kilomètres au large de la province de Terre-Neuve. La mise en exploitation du projet est prévue en 2028. Greenpeace a dénoncé cette décision, tout comme plusieurs partis politiques canadiens.
Le Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, a finalement donné son aval pour la construction d’un grand projet pétrolier dans l’océan Atlantique, a annoncé mercredi soir le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault. Ce projet, nommé Bay du Nord et porté depuis des années par le norvégien Equinor, permettra d’exploiter un gisement pétrolier à plus d’un kilomètre de profondeur à 500 kilomètres au large de la province de Terre-Neuve. La mise en exploitation du projet est prévue en 2028.
L'énergéticien britannique Shell a averti jeudi qu’il comptabiliserait des dépréciations d’un montant compris entre 4 milliards et 5 milliards de dollars (entre 3,7 milliards et 4,6 milliards d’euros) au premier trimestre 2022 en lien avec sa décision d’arrêter ses activités en Russie. Il anticipait précédemment une charge d’environ 3 milliards de dollars. Ces dépréciations avant impôts, sans impact sur le bénéfice ajusté, se situeraient entre 1,2 milliard et 1,4 milliard de dollars pour la division gaz intégrée, entre 2,8 milliards et 3,1 milliards pour les activités amont, entre 700 millions et 900 millions pour les produits pétroliers et entre 250 millions et 300 millions pour la chimie.
Selon JPMorgan, les cours des matières premières pourraient bondir de 40% - en territoire record - si les investisseurs augmentent leur allocation aux matières premières en période de hausse de l’inflation.
La volatilité ne se calme pas sur les marchés de l’énergie, et notamment sur les coursdu pétrole, qui ont gagné plus de 2,2%, lundi matin jusqu’à 105,87 dollars/baril pour le contrat 1 mois sur le Brent européen, avant de les reperdre un peu plus tard autour de 104 dollars/baril.
L’administration Biden a annoncé auprès de plusieurs sources vouloir libérer jusqu’à 180 millions de barils en provenance de sa réserve stratégique de pétrole (SPR) sur plusieurs mois. Le président américain prononcera jeudi un discours sur les mesures précises, a déclaré la Maison-Blanche, qui tente de faire baisser les prix du carburant à l’approche de la «driving season» américaine.
Les Emirats arabes unis ont appelé, lundi, les Occidentaux à être «raisonnables» dans leurs attentes, en réaffirmant leur attachement à l’alliance Opep+, qui inclut la Russie, alors que le marché du brut est sous pression à la suite de l’invasion russe en Ukraine. Les membres de l’Opep+ refusent pour l’instant d’augmenter significativement leur production pour soulager le marché, s’en tenant au relèvement graduel de 400.000 barils par jour chaque mois. L’alliance nouée par l’Opep avec d’autres grands pays producteurs, dont la Russie, est «là pour rester», a déclaré le ministre émirati de l’Energie, Suhail al-Mazrouei, lors du forum mondial de l’énergie de l’Atlantic Council, à Dubaï. «A moins que quelqu’un ne soit prêt à fournir 8 millions de barils par jour, on ne peut pas remplacer les Russes» sur le marché, a-t-il poursuivi. Il a affirmé que les pays du Golfe étaient décidés à ne pas laisser «la politique» miner l’organisation.
Après Shenzhen, Shanghai est à son tour rattrapé par la vague Omicron. Le principal centre financier chinois et ses 26 millions d’habitants sont confinés en deux étapes (par secteurs) pendant neuf jours. La multiplication des restrictions ces dernières semaines dans la deuxième économie mondiale alimente les craintes sur la vigueur de la croissance chinoise, et notamment sur la dynamique de la demande intérieure. Les marchés de matières premières et les prix du pétrole, qui avaient nettement progressé la semaine passée avec le conflit en Ukraine, reculaient tout aussi nettement lundi, la Chine étant le plus important consommateur. Ce matin, les actions chinoises sur les places boursières onshore ont cédé entre 0,8% et 1%. A Hong Kong, l’indice Hang Seng a gagné 1,3%.
Les Emirats arabes unis ont appelé lundi les Occidentaux à être «raisonnables» dans leurs attentes, en réaffirmant leur attachement à l’alliance Opep+, qui inclut la Russie alors que le marché du brut est sous pression à la suite de l’invasion russe en Ukraine. Les membres de l’Opep+ refusent pour l’instant d’augmenter significativement leur production pour soulager le marché, se tenant au relèvement graduel de 400.000 barils par jour chaque mois.
Après Shenzhen, Shanghai est à son tour rattrapé par la vague Omicron. Le principal centre financier chinois et ses 26 millions d’habitants sont confinés en deux étapes (par secteurs) pendant neuf jours.
La Fédération européenne des négociants en énergie a appelé les banques centrales à la rescousse début mars pour régler les problèmes de marché liés aux appels de marge. Sans succès.
Les contrats à terme sur le gaz naturel européen (TTF 1 mois à Rotterdam) sont remontés de plus de 20% en trois jours, se stabilisant au-dessus de 120 euros/MWh jeudi. Mercredi, les prix avaient atteint un sommet de deux semaines à 133 euros puis rechuté, alors que les négociants digéraient la demande de Vladimir Poutine de paiement du gaz russe en roubles, et la tentative d’un accord américano-européen pour diversifier l’approvisionnement en gaz naturel de la région.
La Russie poursuit ses mesures de représailles à l’encontre des pays occidentaux qui lui ont infligé des sanctions en réponse à l’invasion de l’Ukraine. Vladimir Poutine a annoncé mercredi qu’il allait exiger des «pays inamicaux» qu’ils paient leurs approvisionnements en gaz russe en roubles.