Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Malgré une dépréciation de 3,9 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros) liée à son retrait progressif de Russie, Shell a publié jeudi un bénéfice ajusté hors variation du coût de remplacement des stocks de 9,13 milliards de dollars au premier trimestre 2022, contre 6,39 milliards de dollars au quatrième trimestre 2021 et un consensus qui tablait sur 8,67 milliards de dollars. Cette bonne performance découle de la hausse des prix de l'énergie, de l’augmentation des bénéfices du négoce et du recul des dépenses d’exploitation et des impôts. L’énergéticien a annoncé un dividende de 0,25 dollar par action et a indiqué que la rémunération des actionnaires au second semestre dépasserait 30% du flux de trésorerie opérationnelle.
Malgré une dépréciation de 3,9 milliards de dollars liée à son retrait progressif de Russie, Shell a publié jeudi un bénéfice ajusté hors variation du coût de remplacement des stocks de 9,13 milliards de dollars au premier trimestre 2022, contre 6,39 milliards de dollars au quatrième trimestre 2021 et un consensus qui tablait sur 8,67 milliards de dollars. Cette bonne performance découle de la hausse des prix de l'énergie, de l’augmentation des bénéfices du négoce et du recul des dépenses d’exploitation et des impôts.
La Commission européenne (CE) a proposé mercredi un embargo total sur le pétrole russe, ainsi que l’exclusion de nouvelles banques russes (surtout Sberbank et potentiellement Credit Bank of Moscow et Russian Agricultural Bank) du réseau interbancaire Swift et l’interdiction de diffusion de médias russes en Europe, dans le cadre d’un sixième train de sanctions contre la Russie en raison de l’offensive militaire lancée il y a plus de deux mois en Ukraine.
Exxon Mobil a annoncé mardi avoir conclu un accord en vue de céder sa filiale amont en Roumanie au producteur de gaz public roumain Romgaz pour plus de 1 milliard de dollars (942 millions d’euros), poursuivant ainsi la réorganisation de son portefeuille autour d’actifs à faibles coûts d’approvisionnement. Le groupe texan a indiqué que la vente devrait être bouclée au cours du deuxième trimestre et que la transaction comprenait sa filiale ExxonMobil Exploration & Production Romania ainsi que sa participation dans le bloc XIX Neptun au large de la mer Noire. OMV Petrom, contrôlé par l’autrichien OMV, aura le rôle d’opérateur sur ce bloc.
BP a publié mardi un bénéfice courant trimestriel de 6,25 milliards de dollars (5,95 milliards d’euros), au plus haut depuis plus de dix ans. La décision d’abandonner sa participation de 19,75% dans le pétrolier russe Rosneft et de deux autres coentreprises a néanmoins entraîné une perte nette de 20,4 milliards de dollars au premier trimestre 2022. L’énergéticien britannique versera un dividende de 5,46 cents par action au titre des trois premiers mois de 2022, comme pour le trimestre précédent, et rachètera pour 2,5 milliards de dollars d’actions avant la publication de ses résultats du deuxième trimestre. Au premier trimestre, le groupe avait racheté pour 1,6 milliard de dollars d’actions.
Sept des dix plus fortes hausses du S&P 500 depuis le début de l’année sont des producteurs d’hydrocarbures. En Europe, les fabricants d’armes concurrencent les pétroliers.
BP a publié mardi un bénéfice courant trimestriel de 6,25 milliards de dollars (5,95 milliards d’euros), au plus haut depuis plus de dix ans. La décision d’abandonner sa participation de 19,75% dans le pétrolier russe Rosneft et de deux autres coentreprises a néanmoins entraîné une perte nette de 20,4 milliards de dollars au premier trimestre 2022. L’énergéticien britannique versera un dividende de 5,46 cents par action au titre des trois premiers mois de 2022, comme pour le trimestre précédent, et rachètera pour 2,5 milliards de dollars d’actions avant la publication de ses résultats du deuxième trimestre. Au premier trimestre, le groupe avait racheté pour 1,6 milliard de dollars d’actions.
Exxon Mobil a annoncé mardi avoir conclu un accord en vue de céder sa filiale amont en Roumanie au producteur de gaz public roumain Romgaz pour plus de 1 milliard de dollars (942 millions d’euros), poursuivant ainsi la réorganisation de son portefeuille autour d’actifs à faibles coûts d’approvisionnement. Le groupe texan a indiqué que la vente devrait être bouclée au cours du deuxième trimestre et que la transaction comprenait sa filiale ExxonMobil Exploration & Production Romania ainsi que sa participation dans le bloc XIX Neptun au large de la mer Noire. OMV Petrom, contrôlé par l’autrichien OMV, aura le rôle d’opérateur sur ce bloc.
L’UE pourrait décider de mesures ciblant les importations de pétrole russe dans les prochains jours. De telles sanctions seraient très douloureuses pour le Kremlin et son effort de guerre.
Le géant de l'énergie a publié des résultats trimestriels en forte hausse, tirés par l'envolée des prix des hydrocarbures. Le groupe va racheter jusqu'à 3 milliards de dollars de ses propres actions.
Le géant de l'énergie a publié des résultats trimestriels en forte hausse, tirés par l'envolée des prix des hydrocarbures. Le groupe va racheter jusqu'à 3 milliards de dollars de ses propres actions.
L’Inde a acheté près de deux fois plus de pétrole russe depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février que sur l’ensemble de l’année 2021 en profitant de son prix attractif et de la réticence de certaines puissances à commercer avec Moscou. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les raffineries indiennes ont commandé pour au moins 40 millions de barils russes, un chiffre plus de deux fois supérieur aux 16 millions de barils importés l’an dernier, selon les calculs de Reuters. L’Inde, troisième consommateur de brut au monde, importe 85% de ses besoins pétroliers qui s'élèvent à cinq millions de barils par jour. New Delhi a appelé à un cessez-le-feu immédiat des combats mais sans jamais explicitement condamner les actions de Moscou contre l’Ukraine.
L’Inde a acheté près de deux fois plus de pétrole russe depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février que sur l’ensemble de l’année 2021 en profitant de son prix attractif et de la réticence de certaines puissances à commercer avec Moscou. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les raffineries indiennes ont commandé pour au moins 40 millions de barils russes, un chiffre plus de deux fois supérieur aux 16 millions de barils importés l’an dernier, selon les calculs de Reuters. L’Inde, troisième consommateur de brut au monde, importe 85% de ses besoins pétroliers qui s'élèvent à cinq millions de barils par jour.
Morgan Stanley a relevé de 10 dollars/baril ses prévisions de cours pour les troisième et quatrième trimestres sur le pétrole Brent en raison d’un déficit d’approvisionnement plus important que prévu et malgré la libération importante des réserves stratégiques de pétrole (SPR) américaines (1 million de barils/jour, mbj, pendant six mois). La banque a ainsi relevé ses estimations de 120 à 130 dollars/baril pour T3-2022, de 110 à 120 dollars/baril pour T4-2022, et de 100 à 105 dollars/baril en moyenne pour l’année 2023. Elle prévoit un déficit d’approvisionnement d’environ 1 mbj persistant tout au long de l’année, selon une note datée du 21 avril. Ce qui compenserait les vents contraires (restrictions en Chine, inflation) sur la demande à court terme. La banque a réduit ses prévisions de croissance de la demande de 3,4 à 2,7 mbj cette année du fait des révisions à la baisse du PIB et aux effets de la politique chinoise Zero Covid.
Morgan Stanley a relevé de 10 dollars/baril ses prévisions de cours pour les troisième et quatrième trimestres sur le pétrole Brent en raison d’un déficit d’approvisionnement plus important que prévu et malgré la libération importante des réserves stratégiques de pétrole (SPR) américaines (1 million de barils/jour, mbj, pendant six mois).
Avec une croissance moyenne attendue à 5,9 % en 2022 et une inflation contenue, les pays du Golfe renouent avec les surplus budgétaires et retrouvent la faveur des investisseurs.
TotalEnergies rencontrera des difficultés à atteindre l’objectif de démarrage de la production de pétrole en 2025 pour son projet géant en Ouganda en raison d’une opposition croissante due à des préoccupations environnementales, indique le cabinet de conseil Sofala Partners. L’énergéticien français a eu du mal à trouver des banques pour financer l’oléoduc qui doit relier l’Ouganda à la Tanzanie, plusieurs établissements financiers ayant pris leurs distances vis-à-vis du projet. Selon certaines ONG, ce projet risque de générer 34,3 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an dans les premières années suivant sa mise en service.
Le raffineur connaît un véritable retour en grâce boursier depuis le début de l’année. Les perturbations sur le marché des carburants n’y sont pas pour rien.
Il s’agit de la baisse, sur un an, des positions à terme ouvertes sur le Brent. Cet indicateur de la liquidité montre que les violents mouvements de prix assèchent les marchés : les plus grands négociants préfèrent se retirer plutôt que de devoir faire face à des appels de marge trop coûteux, une tendance qui pourrait exacerber ces brusques changements de prix.