La demande mondiale de pétrole devrait se contracter de 0,11 million de barils par jour (mbpj) au quatrième trimestre, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). La demande s’établirait à 100,8 mbpj. La croissance de la demande de pétrole devrait atteindre 2,3 mbpj en 2022 et 1,7 mbpj l’année prochaine pour atteindre 101,6 mbpj. Côté offre, la production a diminué de 0,19 mbpj en novembre pour atteindre 101,7 mb/j suite aux coupes de production de l’OPEP+. Après des gains annuels de 4,7 mbpj cette année, une croissance de 0,77 mbpj en 2023 portera l’offre à 100,8 mbpj. Enfin, les prix élevés ont pesé sur les stocks mondiaux observables, qui ont diminué de 23,2 millions de barils en octobre, en particulier pour les produits raffinés. «Malgré le ralentissement saisonnier de la demande mondiale de pétrole et le ralentissement macroéconomique, les données récentes sur la consommation de pétrole ont surpris à la hausse (…) tandis que l’impact total des embargos sur l’approvisionnement en brut et en produits russes reste à déterminer», prévient l’AIE. «Une nouvelle hausse des prix ne peut être exclue».