Le distributeur de matériel électrique Rexel s’apprête à lancer sa première émission d’obligations liées au développement durable pour un montant de 300 millions d’euros à échéance 2028. Ces obligations peuvent faire l’objet d’un remboursement au gré de Rexel à compter de juin 2024. Rexel a sélectionné deux indicateurs de performance. Le groupe s’engage à diminuer de 23% les émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation des produits vendus, par euro de chiffre d’affaires (scope 3) d’ici le 31 décembre 2023, par rapport à 2016 ; et à réduire de 23,7% les émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation d’énergie dans ses opérations (scope 1 et 2) d’ici le 31 décembre 2023, par rapport à 2016.
Le distributeur de matériel électrique Rexel s’apprête à lancer sa première émission d’obligations liées au développement durable pour un montant de 300 millions d’euros à échéance 2028. Ces obligations peuvent faire l’objet d’un remboursement au gré de Rexel à compter de juin 2024.
Les investisseurs étrangers réévaluent leurs risques après les rumeurs de restructuration de la «bad bank» publique Huarong. Le silence de Pékin ajoute au trouble.
Après l’Autriche et l’Espagne en début de semaine, l’Irlande a reçu ce jeudi une forte demande pour l’émission d’un emprunt à 20 ans dans le cadre d’une syndication bancaire.
La Commission européenne a annoncé mercredi qu’elle prévoit d’emprunter sur les marchés financiers 150 milliards d’euros par an en moyenne jusqu’en 2026 pour financer le plan de relance de l’Union européenne. Le total du plan NextGenerationEU s’élève à 750 milliards d’euros aux prix de 2018 mais représente près de 800 milliards aux prix actuels. La CE précise que le programme de financement prévoit des emprunts obligataires à 3, 5, 7, 10, 15, 20, 25 et 30 ans, complétés par des émissions de bons à moins d’un an. Sa mise en oeuvre débutera dès que les 27 parlements nationaux auront ratifié le texte sur les «ressources propres» de l’UE.
La Commission européenne (CE) a annoncé mercredi qu’elle prévoit d’emprunter sur les marchés financiers 150 milliards d’euros par an en moyenne jusqu’en 2026 pour financer le plan de relance de l’Union européenne (UE) notamment orienté vers la transition climatique et les technologies numériques après la crise du coronavirus.
Les défauts d’emprunteurs souverains ont atteint un record de sept en 2020 (dans six pays), la pandémie et la chute des prix du pétrole affectant la qualité du crédit au plan mondial, selon les données fournies par S&P Global Ratings. L’ensemble de ces défauts concerne des pays émergents ou frontières. Il s’agit de l’Argentine, Belize, l’Equateur, le Suriname (qui a fait défaut à deux reprises), le Liban et la Zambie. Toutes ces défaillances, à l’exception de celle du Liban, sont directement liées au Covid, souligne S&P. La plupart des 26 abaissements de notations souveraines en 2020 a concerné des émetteurs notés en catégorie spéculative dans les marchés émergents et frontières, note par ailleurs l’agence de notation.
Les défauts d’emprunteurs souverains ont atteint un record de sept en 2020 (dans six pays), la pandémie et la chute des prix du pétrole affectant la qualité du crédit au plan mondial, selon les données fournies par S&P Global Ratings.
Amundi, le premier gérant d’actifs européen, a annoncé jeudi une nouvelle stratégie d’investissement au sein de la Sicav Amundi Responsible Investing avec le fonds Just Transition for Climate. Ce fonds d’obligations européennes a pour objectif quantifiable d’accompagner la transition énergétique tout en veillant à la cohésion sociale. Il est né de la stratégie du fonds ARI - Green Bonds, lancé en 2015 à la suite de la COP21 et dont l’objectif était de lutter contre le réchauffement climatique. Son évolution en une stratégie centrée sur la «transition juste» repose sur la conviction que la transition énergétique ne doit pas se faire aux dépens de la question sociale. Le fonds est géré par Alban de Faÿ, responsable de l’investissement ESG fixed income et Dany da Fonseca, credit portfolio manager.
L’Italie a profité des conditions de marché favorables pour émettre mercredi de la dette à 50 ans. Cette opération, qui portait sur 5 milliards d’euros d’obligations à échéance 2072, a récolté 64 milliards de demandes. Elle a été émise sur la base d’un spread de 47 points de base (pb) au-dessus de l’obligation de référence 2051. En parallèle, le pays a réémis, également dans le cadre d’une syndication bancaire, 7 milliards d’euros sur une obligation existante à 7 ans (avec 66 milliards de demande). Le Portugal projetait également d’émettre un emprunt à 10 ans via une syndication bancaire. Ces émissions le même jour par des émetteurs périphériques reflètent leur confiance dans un environnement plus favorable pour les spreads et la duration après l’augmentation des achats de la BCE dans le cadre du PEPP.