La Russie a mandaté trois de ses banques publiques (Gazprombank, Sberbank CIB et VTB Capital) pour organiser l’émission cette année d’Eurobonds, a indiqué mardi le ministère des Finances. Cette annonce intervient peu de temps après les nouvelles sanctions américainesqui avait étendu l’interdiction des banques américaines de traiter des Eurobonds aux obligations en rouble. Le ministère des Finances n’a précisé ni le calendrier de cette opération, ni le montant et la devise d’émission envisagés. Selon Reuters, la Russie envisagerait une émission à 15 ans et d’émettre sur une obligation existante à échéance 2027. Le ministère avait déjà dit réfléchir à un placement cette année en euros.
La Russie a mandaté trois de ses banques publiques (Gazprombank, Sberbank CIB et VTB Capital) pour organiser l’émission cette année d’Eurobond, a indiqué mardi le ministère des Finances. Cette annonce intervient peu de temps après les nouvelles sanctions américainesqui avait étendu l’interdiction des banques américaines de traiter des Eurobond aux obligations en rouble..
Compte tenu des conditions de marché, le volume d’obligations durables est en forte augmentation, ce qui ne suffit pas à combler la demande des investisseurs.
Ces investisseurs ont tendance à gonfler les livres d’ordres lors des émissions de dette, ce qui accroît certains risques d’exécution. Et oblige les Etats à s'adapter.
Précautions. Le nombre de fonds de dette privée ayant atteint leurs objectifs de levées de fonds au premier trimestre a atteint son plus bas niveau depuis cinq ans, selon une analyse de Preqin. Les autres iront gonfler les rangs des véhicules n’ayant toujours pas levé assez de capitaux : 592 à fin avril, contre un peu plus de 400 en janvier 2019. Les inquiétudes liées à un regain de l’inflation, qui pèserait sur les performances de ces actifs, expliquent la prudence des investisseurs. Les contre-performances de l’an dernier jouent peut-être aussi un rôle : malgré les plans de soutien économiques, le secteur affichait des pertes de 2,4 % sur l’année se terminant à septembre. Les créances en difficulté baissaient de 8 %. Ces fonds devraient pourtant connaître un regain de popularité dans les prochains mois, avec la fin des mesures de soutien et des tensions plus sévères sur les entreprises les plus fragiles.
L’Allemagne a placé mardi sa troisième obligation verte, la première sur une maturité si longue de 30 ans (échéance août 2050, notation AAA, coupon 0%), à hauteur de 6 milliards d’euros. Cette émission syndiquée a reçu pour 38,9 milliards d’euros de demandes, ce qui a permis aux banques (BofA, BNP Paribas, Citigroup, Commerzbank, DZ Bank, HSBC) de négocier un prix et un rendement 2 points de base (pb) au-dessous du taux du Bund à 30 ans. Un signe que les investisseurs acceptent désormais de laisser aux émetteurs souverains une prime («greenium») leur permettant d’emprunter moins cher pour financer des projets respectueux de l’environnement.
L’Allemagne a placé mardi sa troisième obligation verte, la première sur une maturité si longue de 30 ans (échéance août 2050, notation AAA, coupon 0%), à hauteur de 6 milliards d’euros. Cette émission syndiquée a reçu pour 38,9 milliards d’euros de demandes, ce qui a permis aux banques (BofA, BNP Paribas, Citigroup, Commerzbank, DZ Bank, HSBC) de négocier un prix et un rendement 2 points de base (pb) au-dessous du taux du Bund à 30 ans. Un signe que les investisseurs acceptent désormais de laisser aux émetteurs souverains une prime («greenium») leur permettant ainsi d’emprunter moins cher pour financer des projets respectueux de l’environnement.
Bpifrance a émis vendredi avec succès son obligation verte inaugurale pour 1,25 milliard d’euros à 7 ans (échéance Mai 2028, coupon 0%, notations Aa2/AA) avec un rendement de -0,014%, soit une marge de crédit de 18 points de base (pb) au-dessus de l’OAT de référence. Accompagnée par BNP Paribas, CACIB, HSBC, JPMorgan et SG CIB, la banque publique a reçu une demande massive de plus de 4,3 milliards en provenance de 144 investisseurs (européens à 54%, dont 21% français), avec une forte présence de trésoreries bancaires (28%) et des gestions d’actifs (32%).
Les taux des obligations souveraines allemandes ont progressé mercredi matin, passant même de -0,25% à -0,20% à un moment pour le Bund à 10 ans, sans doute un peu tirés par les taux longs américains, également en hausse jusqu’à 1,65% (+3 pb) pour les US Treasuries 10 ans en amont du FOMC, mais aussi par les autres taux de la zone euro. Après leur sous-performance de mardi, à cause d’une offre de titres qui a sans doute fini par peser un peu sur les marchés, les BTP italiens à 10 ans ont poursuivi leur hausse.
Les taux des obligations souveraines allemandes ont progressé mercredi matin, passant même de -0,25% à -0,20% à un moment pour le Bund à 10 ans, sans doute un peu tirés par les taux longs américains, également en hausse jusqu’à 1,65% (+3 pb) pour les US Treasuries 10 ans en amont du FOMC, mais aussi par les autres taux de la zone euro.