La présentation mercredi du plan d’infrastructure par le président américain Joe Biden et des chiffres d’inflation supérieurs aux attentes en zone euro soutiennent les taux longs ce mardi. Ils reviennent à leur point haut d’il y a deux semaines dans la zone euro. Entre-temps, la Banque centrale européenne a augmenté ses achats de titres dans le cadre de son programme d’urgence PEPP, ce qui a fait baisser les rendements.
L’Union européenne (UE) a émis 13 milliards d’euros supplémentaires dans le cadre de son programme Sure de soutien aux dispositifs de chômage partiel des pays membres. L’UE a utilisé toute l’enveloppe d’émission encore disponible pour ce premier trimestre 2021, profitant des bonnes conditions de marché avec des rendements souverains en baisse. Deux maturités étaient proposées ce mardi, à 5 ans et 25 ans via une syndication bancaire. Au total, la demande a atteint 81 milliards d’euros. L’emprunt à 5 ans a attiré 41 milliards d’euros pour 8 milliards émis. Il a été placé sur la base d’un rendement midswaps moins 14 points de base (pb). L’émission à 25 ans a enregistré 40 milliards de demande pour 5 milliards émis avec un rendement midswaps +1 pb. La forte demande a permis de resserrer les prix à l’émission par rapport à une indication initiale. L’UE devrait encore émettre 13-14 milliards d’euros au deuxième trimestre dans le cadre de ce programme, avant de commencer à émettre des obligations pour financer le plan de relance de 750 milliards d’euros.
La mode ESG débarque dans ce segment de marché. Les émissions se multiplient. Le format d'obligations avec des critères durables (SLB) pourrait s’imposer.
L’Union européenne (UE) a émis 13 milliards d’euros supplémentaires dans le cadre de son programme Sure de soutien aux dispositifs de chômage partiel des pays membres. L’UE a utilisé toute l’enveloppe d’émission encore disponible pour ce premier trimestre 2021, profitant des bonnes conditions de marché avec des rendements souverains en baisse.
La Grèce tentait ce mercredi d’émettre ses premières obligations à longue échéance depuis 2008, complétant ainsi son retour sur les marchés de la dette avec une émission à 30 ans. Le pays, conseillé par BNP Paribas (avec Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan et National Greek Bank), a réussi ce pari en plaçant 2,5 milliards d’euros d’obligations à échéance 2052 (notations Ba3/BB-/BB, coupon 1,875%), avec une demande plus de 10 fois le montant offert (26,1 milliards avec les intérêts des banques). Le rendement ressort à 1,956% (MS+150 à 155 pb), à comparer au niveau moyen de 1,53% pour ses taux à 25 ans encore sur le marché, ou de 1,68% pour les BTP italiens à 30 ans.
La Grèce tentait ce mercredi d’émettre ses premières obligations à longue échéance depuis 2008, complétant ainsi son retour sur les marchés de la dette avec une émission à 30 ans. Le pays, conseillé par BNP Paribas (avec Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan et National Greek Bank), a réussi ce pari en plaçant 2,5 milliards d’euros d’obligations à échéance 2052 (notations Ba3/BB-/BB, coupon 1,875%), avec une demande plus de 10 fois le montant offert (26,1 milliards avec les intérêts des banques).