Le spread de la dette française par rapport au Bund est au plus haut depuis 2017. Les investisseurs restent en attente des programmes économiques, notamment du Rassemblement national, mais tablent sur des concessions. La volatilité devrait perdurer.
Le fournisseur d’indices estime que les investisseurs sont encore divisés sur le statut «souverain» de l’Union européenne, considérée aujourd'hui comme un émetteur supranational. Il les sondera à nouveau en 2025.
Les assureurs et réassureurs ont des besoins toujours plus grands de réassurance via les «cat bonds», au-delà même d’un risque élevé attendu en lien avec une saison des ouragans qui pourrait être inhabituellement active.
Devant l’absence de problèmes opérationnels majeurs, l’industrie a salué la transition des marchés d’actions et d’obligations américains vers un processus de règlement-livraison des titres à un jour, soit «T+1», au lieu de deux. Les coûts et conséquences à plus long terme restent sous surveillance.
Le spread a atteint 63 point de base, son plus haut niveau de l'année. Les élections législatives anticipées représentent un risque pour l'assainissement budgétaire du pays et sa note de crédit, estime de son côté Moody's.
La résilience de l’économie a permis de contenir les défaillances d’entreprises mais le mur de dette qui se profile risque de changer la donne avec des taux durablement plus élevés.
Les actions, les taux et l’euro ont vivement réagi à la dissolution de l’Assemblée nationale en France. Une victoire du RN ou un blocage politique risqueraient de peser sur la trajectoire budgétaire. La volatilité devrait certes rester élevée pendant la campagne électorale, mais la crainte d’un dérapage demeure limitée à ce stade.
La société de gestion munichoise finccam Investment GmbH et le gestionnaire helvétique Icosa Investments AG, basé à Freienbach, ont dévoilé un projet de coopération stratégique, lundi 3 juin.
Alors que les places boursières marquent le pas, du fait de valorisations tendues et d’indicateurs économiques décevants, les dividendes et les rachats d’actions pourraient servir de soutien sur la deuxième partie de l’année. Le rendement joue également un rôle important dans le crédit.
Le marché du haut rendement européen bat les obligations en dollar, avec un univers d’émetteurs de meilleure qualité et malgré une augmentation des dossiers en restructuration.
En pleine campagne des élections européennes, la dégradation de la note de la France à AA- est un revers pour le gouvernement. Son effet sur les marché s'annonce bien plus limité.
Alors que les offres de reprise d'Atos doivent être remises avant le 31 mai à minuit, l'exposition de la banque centrale à la dette du groupe informatique interroge sur la gestion de son énorme portefeuille d'obligations d'entreprise.
L'Europe pourrait cependant être obligée d’y venir si le Royaume-Uni suit rapidement ce mouvement sur le règlement-livraison visant à déboucler en vingt-quatre heures les transactions boursières.