Yapi Kredi, dont les actionnaires de contrôle sont UniCredit et le groupe Koc Holding, a placé mercredi une dette subordonnée (additional Tier 1) libellée en dollars. Le taux proposé atteint 13,875%. Le montant de la dette culmine 650 millions de dollars, contre un milliard initialement visé. Cette rémunération reviendra en bonne partie aux actionnaires de la banque turque, qui s'étaient engagés à souscrire jusqu'à 80% du placement. UniCredit et Koc pourraient acheter les titres AT1 à hauteur de 400 millions de dollars. Fin novembre, UniCredit avait elle-même placé 3 milliards de dollars de dette auprès du gérant Pimco à un spread très élevé, alors que la crise politique entre Rome et Bruxelles faisait flamber les coûts de financement des banques italiennes.
L’Arabie saoudite a lancé hier une émission de dette en dollars, trois mois après le meurtre de l’opposant Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul. L’opération, de 7,5 milliards de dollars, est divisée en deux tranches de maturité différentes, avril 2029 et janvier 2050. Les obligations ont été proposées aux investisseurs à 200 et 250 points de base au-dessus des taux américains de même maturité, soit environ 40 points de base au-dessus de la courbe des taux saoudiens. Le placement est assuré par BNP Paribas, Citi, HSBC, JPMorgan et NCB Capital. Depuis la chute des cours du pétrole en 2016, l’Arabie Saoudite est devenue l’un des plus gros émetteurs de dette de la sphère des pays émergents, avec 52 milliards émis.
Yapi Kredi, dont les actionnaires de contrôle sont UniCredit et le groupe Koc Holding, a lancé mercredi le placement d’une dette subordonnée (additional Tier 1) libellée en dollars. Le taux proposé atteindrait la bagatelle de 13,875% selon les dernières indiscrétions de marché. Le montant de la dette atteindrait 750 millions de dollars, contre un montant visé d’un milliard initialement.
L’Arabie Saoudite a lancé ce matin une émission de dette en dollars, trois mois seulement après le meurtre de l’opposant Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul. L’opération, d’une taille de plus de 7,5 milliards de dollars, est divisée en deux tranches de maturité différentes, avril 2029 et janvier 2050. Les obligations ont été proposées aux investisseurs à 200 et 250 points de base au-dessus des taux américains de même maturité, soit environ 40 points de base au-dessus de la courbe des taux saoudiens. Le prix final est attendu dans les prochaines heures.
La Banque européenne d’investissement et KfW ont réalisé jeudi comme prévu les deux premières émissions obligataires benchmark en sterling depuis mi-novembre, mettant ainsi fin à une disette historiquement longue. La BEI a placé un milliard de livres de titres à 3 ans à taux variable, à un spread de 28 points de base au-dessus du taux Sonia. La banque de développement allemande a émis des titres d'échéance décembre 2021 à un spread de 45 pb sur l’emprunt d’Etat britannique de référence. Le prêteur immobilier Nationwide a également placé jeudi un milliard de livres de covered bonds à Sonia + 75 pb.
A 0,22%, il a reculé de 55 pb depuis son pic de février pour tomber à son plus bas depuis avril 2017, malgré la hausse des émissions de titres d'Etat allemands en 2019.
Japonisation. Contre vents et marées, le marché des prêts à effet de levier (leveraged loans) continue de faire le plein de souscriptions au travers des fonds de CLO (collateralized loan obligations). Ces derniers ont collecté 127 milliards de dollars d’argent frais aux Etats-Unis, un montant record depuis 2012, selon les estimations de JPMorgan. Un tiers serait le fait de banques japonaises qui ont acquis les tranches les mieux notées (AAA) ces dernières années, selon UBS. Elles offrent un rendement supérieur aux titres souverains de notation équivalente. C’est un facteur de soutien important pour ce marché de plus de 1.000 milliards de dollars qui commence à montrer des signes de surchauffe car ces établissements ont une stratégie buy and hold et les taux réels japonais devraient rester bas encore longtemps. L’indice S&P/LSTA a fortement reculé ces dernières semaines à un plus bas de plus de deux ans, signe que la volatilité ambiante se transmet à ce marché. En une seule semaine, mi-décembre, un montant record de 2,5 milliards de dollars a été retiré de ces fonds. Près de 80 % des prêts émis sur ce marché ont une notation basse. En cas de récession et de forte dégradation des marges des entreprises, il n’est pas assuré que les investisseurs japonais gardent patience.
J.P. Morgan a annoncé ce 10 décembre le closing final du fonds immobilier J.P. Morgan EuropeanOpportunistic Property Fund IV à 1,3 milliard de dollars. Le fonds, qui avait un objectif d’un peu plus de 900 millions de dollars, a été sursouscrit à 47%. Ce fonds fermé s’intéresse en priorité aux secteurs des bureaux, du commerce, de l’industrie et du résidentiel dans l’Union européenne, notamment au Royaume-Uni, en France et en Allemagne.