Malgré un aplatissement de courbe similaire à celui observé aux Etats-Unis, le Canada donne encore peu de signes d'une éventuelle récession d'ici à 2020
Début 2016, Russell Investments a été racheté auprès du London Stock Exchange par les fonds d’investissement TA Associates et Reverence Capital Partners, pour 1,115 milliard de dollars. Le groupe a également accueilli de nouveaux membres de la direction. Joe Linhares, un ancien de BlackRock et patron de la zone EMEA pour Russell, revient pour NewsManagers sur tous ces changements ainsi que sur les mouvements qui ont eu lieu en France, dont le départ de Dominique Dorlipo.
Les obligations du groupe de construction italien CMC Ravenna plongeaient de 15 points lundi, après l’annonce vendredi soir par la société d’un défaut de paiement des coupons. L'émetteur a indiqué qu’il ne paierait pas le 15 novembre le coupon dû sur ses 325 millions d’euros de titres de maturité février 2023. Ceux-ci traitaient hier autour de 16% du pair, tout comme les 250 millions d’euros d’obligations août 2022. CMC Ravenna doit réunir son conseil dans les quinze jours pour décider de la marche à suivre.
Les investisseurs nippons ont acheté pour 2.275,9 milliards de yens (environ 17,5 milliards d’euros) de Treasuries américains en septembre, soit le montant mensuel le plus important depuis juillet 2016. Et ce après des ventes supérieures à 8.000 milliards de yens sur les huit premiers mois de l’année. Dans le contexte d’incertitudes autour du Brexit, de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ainsi que sur la dette italienne, les japonais sont revenus sur les obligations allemandes à hauteur de 858,4 milliards de yens, et ont accru les achats de titres français, qui atteignent désormais près de 3.000 milliards de yens depuis début 2018.
Les chiffres publiés ce matin par le ministère des Finances japonais montrent que les investisseurs nippons ont acheté pour 2.275,9 milliards de yens (environ 17,5 milliards d’euros) de Treasuries américains en septembre, soit le montant mensuel le plus important depuis juillet 2016. Ces achats interviennent en outre après des ventes supérieures à 8.000 milliards de yens sur l’ensemble des huit premiers mois de l’année.
Atos a levé 1,8 milliard d’euros sur le marché obligataire à travers trois opérations bouclées le 31 octobre. La société a levé 700 millions d’euros à 3,5 ans avec un coupon de 0,75%, 750 millions d’euros à 6,5 ans avec un coupon de 1,75% et 350 millions d’euros à 10 ans avec un coupon de 2,5%. Le groupe de services informatiques a été noté BBB+ par S&P. «Les produits de l’opération seront principalement utilisés pour refinancer le prêt relais de 1,6 milliard d’euros mis en place en juillet 2018 pour le financement de l’acquisition de Syntel», a expliqué Atos.
Atos a annoncé lundi avoir levé un montant total de 1,8 milliard d’euros sur le marché obligataire à travers trois opérations finalisées le 31 octobre. La société a levé 700 millions d’euros à 3,5 ans avec un coupon de 0,75%, 750 millions d’euros à 6,5 ans avec un coupon de 1,75% et 350 millions d’euros à 10 ans avec un coupon de 2,50%. Le groupe de services informatiques a été noté BBB+ par S&P. «Les produits de l’opération seront principalement utilisés pour refinancer le prêt relais de 1,6 milliard d’euros mis en place en juillet 2018 dans le cadre du financement de l’acquisition de Syntel», a expliqué Atos.
Même si les obligations absorbent le choc sur les marchés actions, le camp de la neutralité s'est renforcé pour le mois de novembre parmi les panélistes de L'Agefi.
Pour financer l'acquisition de Red Hat, le groupe d'informatique pourrait devoir lever 25 milliards de dollars de nouvelle dette. S&P a dégradé sa note d'un cran.
Le spécialiste du regroupement de crédit, My Money Bank, a finalement bouclé le 24 octobre son émission inaugurale d’obligations sécurisées, qu’il avait dû reporter le mois dernier. Le groupe a placé 500 millions d’euros de titres à 7 ans, la maturité initialement visée, à un spread de 21 points de base au-dessus des mid-swaps. Celui-ci est supérieur aux conditions proposées lors de la première tentative, fin septembre: My Money Bank offrait alors 15 points de spread. Le livre d’ordres a atteint 588 millions d’euros. SG CIB, ABN Amro, BNP Paribas, CA CIB et NordLB ont dirigé l’opération.
La persévérance paie. Le spécialiste du regroupement de crédit My Money Bank a finalement bouclé le 24 octobre son émission inaugurale d’obligations sécurisées, qu’il avait dû reporter le mois dernier. Le groupe a placé 500 millions d’euros de titres à 7 ans, la maturité initialement visée, à un spread de 21 points de base au-dessus des mid-swaps. Celui-ci est supérieur aux conditions proposées lors de la première tentative, fin septembre: My Money Bank offrait alors 15 points de spread. Le livre d’ordres a atteint 588 millions d’euros.
STABLE. « L’Italie évite le pire, pour l’instant », c’est le constat de Stéphane Déo, stratégiste chez La Banque Postale AM, après la dégradation d’un cran de la note souveraine du pays, à Baa3, par Moody’s, assortie d’une perspective stable. « L’horreur absolue aurait été un abaissement de deux crans, à Ba1, ce qui aurait placé l’Italie en high yield, forçant nombre d’investisseurs à vendre », poursuit le stratégiste. La perspective stable et non négative rassure aussi. Les emprunts d’Etat italiens n’ont pas tardé à réagir, le taux à dix ans baissant de 18 points de base à la suite de cette annonce, avant toutefois de réduire son resserrement, signe que la situation va rester compliquée.
Fluidité. Crédit Mutuel Arkéa a lancé une plate-forme de financement devant mettre plus directement en relation des institutionnels avec les collectivités et les entreprises. Ces dernières pourraient accéder plus facilement à des prêts remboursables in fine et, à terme, à des émissions de dette de 3 à 12 millions d’euros, zone entre le crowdlending et les EuroPP. Totalement dématérialisée et uniquement commissionnée à la transaction, la plate-forme offrira aussi aux collectivités un outil de consultation et un panel plus large de prêteurs alternatifs bien connus de la banque : gérants, assureurs, institutionnels… Arkéa Lending Services ambitionne de flécher ainsi, chaque année, 200 à 300 millions vers les PME et 1 milliard d’euros vers les collectivités, avant de s’étendre, à terme, aux financements immobilier, d’infrastructures et d’énergies renouvelables.
Selon les données publiées par le Département américain du Trésor avant-hier soir, les flux d’achats de Treasuries par les investisseurs étrangers ont atteint 63,13 milliards de dollars au mois d’août, soit le chiffre mensuel le plus élevé depuis plus de trois ans. Mais ce montant permet à peine de ramener le niveau total d’achats étrangers d’obligations d’Etat américaines sur les 12 derniers mois en positif, à 57 milliards. Or, au cours des mêmes 12 mois, le déficit budgétaire américain à financer atteignait 890 milliards de dollars. Ce désintérêt des investisseurs étrangers pour les Treasuries dans un contexte d’explosion des titres à placer dans les prochains mois est d’autant plus inquiétant que les détentions de titres d’Etat américains par la Chine ont fondu de 6 milliards de dollars supplémentaires au mois d’août, à 1.165 milliards, et ceux du Japon de 600 millions à 1.030 milliards.
Les données publiées par le Département américain du Trésor hier soir ont montré que si les flux d’achats de Treasuries par les investisseurs étrangers ont atteint 63,13 milliards de dollars au mois d’août, soit le chiffre mensuel le plus élevé depuis plus de trois ans, ce montant permet à peine de ramener le niveau total d’achats étrangers d’obligations d’Etat américaines sur les 12 derniers mois en territoire positif, à 57 milliards. Or, au cours des mêmes 12 mois allant jusqu’à fin août, le déficit budgétaire américain à financer atteignait quelque 890 milliards de dollars.