Le Nasdaq a annoncé jeudi qu’il allait commencer à lister des obligations d’entreprises américaines. Le groupe espère ainsi répliquer au marché américain le succès de sa plate-forme Nasdaq Nordics pour les pays d’Europe du Nord, qui traite aujourd’hui 1.287 lignes obligataires et enregistre une croissance de 80% depuis 2013. Aux Etats-Unis, les entreprises cotées sur le Nasdaq ont par ailleurs émis plus de 3.000 obligations, et pourraient trouver un intérêt à faire coter leurs actions et leur dette sur la même plate-forme, estime le groupe.
Le Nasdaq a annoncé jeudi qu’il allait commencer à lister des obligations d’entreprises américaines. Le groupe espère ainsi répliquer au marché américain le succès de sa plate-forme Nasdaq Nordics pour les pays d’Europe du Nord, qui traite aujourd’hui 1.287 lignes obligataires et enregistre une croissance de 80% depuis 2013. Aux Etats-Unis, les entreprises cotées sur le Nasdaq ont par ailleurs émis plus de 3.000 obligations, et pourraient trouver un intérêt à faire coter leurs actions et leur dette sur la même plate-forme, estime le groupe.
Le changement de ton notable de la Réserve fédérale américaine, fin novembre, promet d’avoir sur les marchés financiers des effets plus profonds et durables que la trêve commerciale incertaine signée entre la Chine et les Etats-Unis. Les observateurs en ont aussitôt conclu que les déclarations plus conciliantes de Jerome Powell, le président de la Fed, devaient beaucoup aux vociférations de Donald Trump, jamais avare de critiques à l’égard d’une institution qu’il accuse de remonter trop vite ses taux. C’était oublier un peu vite la seconde partie du discours du banquier central, accompagnant la publication, pour la première fois, d’un rapport de stabilité financière. Jerome Powell y pointait du doigt l’endettement excessif d’un certain nombre d’entreprises américaines, qui expose ces dernières au risque de faillite en cas de récession, et leurs créanciers à de lourdes pertes.
Le mouvement de fuite vers les titres de qualité et les plus liquides a fait chuter le rendement du Bund 10 ans à 0,24% hier, à ses plus bas niveaux de l’année.
Après la partie courte qui anticipe une légère baisse de taux de la Fed en 2020-2021, c'est le spread entre les rendements 2 et 5 ans qui est passé hier en territoire négatif.
La Russie prévoit d’émettre pour la première fois depuis 5 ans une ligne d’obligations libellées en euro de maturité 7 ans offrant un niveau de rendement cible de 3%, selon Bloomberg. Cette émission s’inscrirait dans le cadre de la volonté russe de réduire son exposition au dollar qui s’est traduite par la liquidation de la quasi intégralité de son stock de Treasuries américains. Elle permettrait en outre au pays de se financer à des conditions nettement plus attractives, au vu de la faiblesse des rendements européens comparés à ceux des titres américains.
Le Trésor italien a réuni un carnet d’ordres d’environ 6 milliards d’euros pour abonder hier, à hauteur d’un milliard d’euros, une ligne d’obligations d’Etat classiques (BTP) de maturité novembre 2020 et, à hauteur de 2,5 milliards, une autre ligne de BTP indexés sur l’inflation de maturité mai 2023, en concédant un rendement réel en hausse à 1,45%, contre 0,9% à la précédente adjudication en juin dernier. Rome doit placer 4,25 milliards d’euros supplémentaires de BTP octobre 2023 et décembre 2028 jeudi, et devra faire face à 19 milliards de tombées à refinancer lundi prochain. Depuis le revers subi la semaine dernière sur l’émission en partie réservée aux investisseurs particuliers, les rendements italiens se sont fortement détendus sur le marché secondaire, avec un spread 10 ans repassé sous le seuil des 300 pb face au rendement du Bund allemand, notamment après que le gouvernement italien a semblé envisager une possible réduction de son objectif de déficit public à 2% ou 2,1% du PIB l’année prochaine, et non plus à 2,4%.
L'offre atteindrait 135 à 140 milliards d'euros en 2019, portée par les tombées et les besoins de financement stable des banques, au moment où la BCE se retire du marché.
Le Trésor italien a réuni un carnet d’ordres d’environ 6 milliards d’euros pour abonder ce matin, à hauteur d’un milliard d’euros, une ligne d’obligations d’Etat classiques (BTP) de maturité novembre 2020 et, à hauteur de 2,5 milliards, une autre ligne de BTP indexés sur l’inflation de maturité mai 2023, en concédant un rendement réel en hausse à 1,45%, contre 0,9% à la précédente adjudication en juin dernier. Rome doit placer 4,25 milliards d’euros supplémentaires de BTP octobre 2023 et décembre 2028 au cours de la journée de jeudi, et devra faire face à 19 milliards de tombées à refinancer lundi prochain.
Après avoir ouvert le feu dimanche sur trois bateaux ukrainiens près de la Crimée et ainsi ravivé les tensions avec l’Ukraine, ce qui pourrait lui valoir de nouvelles sanctions internationales, la Russie prévoit d’émettre pour la première fois depuis 5 ans une ligne d’obligations libellées en euro de maturité 7 ans offrant un niveau de rendement cible de 3%, si l’on en croit les sources citées par Bloomberg ce matin. Cette émission s’inscrirait dans le cadre de la volonté russe de réduire son exposition au dollar qui s’est traduite par la liquidation de la quasi intégralité de son stock de Treasuries américains. Elle permettrait en outre au pays de se financer à des conditions nettement plus attractives, compte tenu de la faiblesse des rendements européens comparés à ceux des titres américains.
Le plus important groupe bancaire nordique envisage d’émettre au moins 20 milliards d’euros de dette sur le marché obligataire domestique et international l’an prochain, en incluant des obligations sécurisées, des obligations seniors préférées et des obligations seniors non préférées, a déclaré hier à Bloomberg Ola Littorin, responsable du financement à long terme de Nordea, Alors que la volatilité récente des marchés a eu un impact sur les conditions d’émissions, «les écarts de taux observés en 2017 et début 2018 étaient exceptionnellement serrés et un ajustement à la hausse était attendu», a souligné celle-ci.
Le tour de table pour l’émission d’obligations indexées sur l’inflation italienne n'a réuni que 723 millions d’euros, malgré un coupon relevé à 1,45% sur 4 ans.